Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 29
Temps de recherche: 0.0377s

humour

- Combien d'enfants avez-vous, Madame ? Demande le prêtre.

- Nous avons quatre paires de jumeaux, mon Père.

- Vous faites donc toujours de jumeaux ?

- Oh non, mon Père, mon mari et moi, parfois, nous ne faisons pas d'enfant du tout ! 

[En des temps où, surtout en Irlande, il n'était évidemment pas question de contraception]

Auteur: Klein Étienne

Info: Matière à contredire : Essai de philo-physique, p 95

[ pensée formatée ] [ reproduction ] [ aveuglement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

déprime

Mon oncle lui a dit une fois, toi, tu fais de la dépression. J'ai déjà entendu le mot à la télé quand ils expliquent pourquoi il fait mauvais temps. Un truc de tempête ou quelque chose comme ça. La tête de ma mère doit être pleine de nuages noirs, tu vois. C'est pour ça que de la pluie tombe souvent de ses yeux.

Auteur: Le Meur Dominique

Info: Irlande, Nuit Celtique

[ pleurer ] [ larmes ]

 

Commentaires: 0

transport

Le visage collé contre le hublot, Adelia Cunnane regardait sans le voir le tapis de nuages d'un blanc pur qui s'étirait sous les ailes de l'avion. Certains formaient des montagnes ; d'autres ressemblaient à des banquises dominant des étendues de mer gelée. Mais la voyageuses néophyte qu'elle était avait l'esprit trop préoccupé pour s'intéresser aux énormes cumulus qui improvisaient le relief de cet étrange paysage de coton.

Auteur: Roberts Nora

Info: Filles d'Irlande

[ panorama ]

 

Commentaires: 0

colonialisme

Ce n'était pas ma première "visite" au Kesh. J'en avais été relâché l'année précédente après une condamnation à trois ans pour activités politiques. Deux ans et demi plus tôt, le 15 octobre 1973, j'avais eu la distinction douteuse d'être le premier nationaliste à comparaître devant l'infâme Diplock Court.
J'avais été inculpé, indûment, au motif d'appartenir à une organisation "illégale". En d'autres termes, d'être un républicain, quelqu'un qui se posait des questions sur l'occupation de l'Irlande du Nord par les Beefs.

Auteur: Millar Sam

Info: On the brinks

[ oppression ]

 

Commentaires: 0

délivrance

En Irlande, un demi-hectare de pommes de terre permettait de nourrir pendant un an une famille de six personnes. Les paysans se trouvaient de ce fait libérés de la pression des propriétaires ; ils pouvaient enfin profiter de la vie et faire autant d’enfants qu’il leur plaisait, mais aussi prendre le temps de se demander comment diable ils avaient pu accepter d’être traités en esclaves dans leur propre pays. Cette évolution venait assombrir l’avenir des barons anglais qui, jusqu’ici, avaient exercé sur l’île un pouvoir sans faille.

Auteur: Stewart-Lee Allen

Info: Jardins et cuisines du diable : Le plaisir des nourritures sacrilèges

[ historique ] [ indépendance alimentaire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

lieu de vie

Le rythme de leur vie était aussi prévisible que les saisons. La ronde régulière de la nécessité était interrompue par les fêtes et les cérémonies : Noël, Pâques et les anniversaires. Le rayon de leur vie était minuscule, mais il était profond, et pour elles, il était immense. Les limites physiques de leur univers se réduisaient pratiquement à quelques champs et à quelques maisons, mais elles connaissaient ces lieux de manière absolue et inconsciente. La maison était une réalité qu'elles vivaient si complètement qu'elles n'auraient pu la définir.

Auteur: Madden Deirdre

Info: Irlande, nuit froide

[ territoire ] [ foyer ] [ routine ] [ cycles ]

 

Commentaires: 0

rite mortuaire

A Ouessant, près des landes brûlées par les vents du large, sur cette île vigie qui est comme un commencement d'Irlande, la pensée que les disparus en mer pussent être condamnés à une errance sans fin et sans gîte serait à ce point insupportable que l'on inventerait les "proella", ces effigies de cire que l'on enfouirait en terre pour donner aux naufragés un semblant de sépulture - pour qu'à l'horreur de la liquéfaction du corps dans l'élément marin ne s'ajoute pas celle d'une damnation loin de l'ancrage primordial.

Auteur: Le Guillou Philippe

Info: D'Armor en Argoat

[ âmes perdues ] [ bretagne ] [ superstition ] [ contre-mesure ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

couleurs

On a découvert qu'un village anglais présentait un fort pourcentage de daltoniens. Une investigation généalogique en apporta la cause. Ce village avait été le point de chute des premiers irlandais ayant quitté leur île lors de la grande famine du milieu du 19e siècle. Raison : ces daltoniens d'Irlande, ayant plus de difficultés que les autres à trouver et ramasser les pommes de terre, furent parmi les premiers à partir et se retrouvèrent en surnombre lors de la première vague d'émigration vers la grande ile voisine autour de 1845.

Auteur: Mg

Info: se rappelle plus de la source

[ anecdote ] [ nourriture ]

 

Commentaires: 0

justification

Les grands et les riches sont accueillis avec un sourire sur le grand escalier du monde ; celui qui est pauvre, mais ambitieux, doit grimper par-dessus le mur, ou se frayer des pieds et des mains un passage par l'escalier de derrière, ou, pardi, se hisser par quelque conduit de la maison, si sale et si étroit qu'il puisse être, pourvu qu'il mène en haut. Le paresseux sans ambition prétend que la chose n'en vaut pas la peine, se refuse entièrement à la lutte, et se décerne le nom de philosophe.

Auteur: Thackeray William Makepeace

Info: Mémoires de Barry Lyndon du Royaume d'Irlande, trad. Léon de Wailly, p.137, Hachette, 1867

[ flemme ]

 

Commentaires: 0

dernières paroles

Moi Sean Mac Diarmada, avant de payer la pénalité de mort pour mon amour de l'Irlande et l'horreur de son esclavage, je désire faire connaître à tous mes camarade-compatriotes que je meurs comme j'ai vécu, en ne portant aucune méchanceté à aucun homme, et en paix parfaite avec Dieu tout-puissant. Les principes pour lesquels je donne ma vie sont si sacrés que je marche maintenant vers ma mort de la façon la plus calme et la plus recueillie. Je rencontre la mort pour la cause de l'Irlande car j'ai travaillé pour la même cause toute ma vie.

Auteur: Mac Diarmada Sean

Info:

[ exécution ]

 

Commentaires: 0