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irrésistibles

Dans leur première apparition, les sirènes sont des femmes oiseaux qui attirent les marins par la beauté ensorcelante de leur chant et les font mourir. Grâce à la magicienne Circé, Ulysse résiste à leur séduction en bouchant les oreilles de ses compagnons avec de la cire et en se faisant attacher solidement au mât.

Auteur: Samoyault Tiphaine

Info: Le chant des sirènes : De Homère à H.G. Wells

[ Grèce antique ] [ sorcières ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

extraterrestre

- Nous voulons tous croire en des choses extraordinaires. Nous voulons pouvoir faire des voeux en voyant une étoile filante, avoir des pouvoirs surnaturels, être irrésistibles avec les femmes... et pour cela, nous sommes prêts à faire des entorses à notre faculté de jugement, quand bien même nous prétendrions à la rationalité la plus complète.

Auteur: Asimov Isaac

Info: Le Club des Veufs noirs

[ aspiration ] [ désir de croire ]

 

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sociologie

Si l'on commence à s'intéresser à la nature de la relation entre le temps et la dynamique des échanges sociaux, on découvre rapidement que les considérations temporelles sont tout aussi importantes que les considérations spatiales lorsque nous examinons les causes de la discordance qui sépare familiarisation d'aliénation (acceptation ou refus). Synchronisation qui, semble-t-il, est souvent tributaire de la sérendipité - la disjonction temporelle, comme l'entropie, est l'une des forces irrésistibles de la nature.

Auteur: Izima Kaoru

Info: Landscapes with a corpse

[ chronos ] [ topologie ] [ imprévisibilité ] [ difficile à prévoir ]

 

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vocation

De 1962 à 1965 la guitare est soudainement devenue une icône de la culture des jeunes du monde entier, principalement grâce aux Beatles. Ajoutez à cela que j'ai vu A Hard Day's Night 12 ou 13 fois, et que la guitare était le seul instrument que mes parents refusaient absolument de laisser entrer dans la maison. Si vous faites le total de tout ça vous comprendrez que des forces irrésistibles m'ont conduit à la guitare.

Auteur: Metheny Pat

Info: sur digitalinterviews.com

[ passion ] [ humour ] [ adolescent ] [ révolte standardisée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Horrible est cette aisance qui nous prend en présence de ceux qui nous aiment, et que l'on sait qu'on n'aimera pas (enfin : pas comme ils le souhaiteraient). Comme nous sommes drôles ! Comme nous sommes brillants ! Comme nous sommes imprévisibles et irrésistibles ! Comme nous sommes libres ! Et comme la moindre de nos paroles et le plus quelconque de nos gestes les enfoncent plus profond dans leur amour de nous, et resserrent les liens de leur captivité !

Auteur: Camus Renaud

Info: Derniers jours, Fayard, p. 299

[ charisme ] [ conscience ] [ égocentrisme ] [ égoïsme ]

 

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sevrage

Une des caractéristiques du craving* est de n'être représenté que par une phase existentielle relativement brève, comme un flux d'envies irrésistibles. Ces envies peuvent disparaître si le sujet parvient à y résister. Si on se réfère à cet élément, on peut sans difficulté souligner l'importance des changements de contexte dans les traitements des conduites addictives. Pour éviter, dans un premier temps, le moment de l'impulsion liée au réveil des souvenirs, mais aussi, dans un second temps, permettre une mise à distance d'une situation pouvant éventuellement favoriser une rechute.

Auteur: Rifaut François

Info: Internet rend-il accro ? *fringale

[ addiction ] [ dépayser ] [ thérapie ] [ désir ] [ irrépressible ] [ déclic ] [ distanciation ]

 
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oppresseurs

GALILÉE : La pratique de la science me paraît à cet égard exiger un courage particulier. Elle procède avec du savoir qui s'acquiert par le doute. Procurant du savoir pour tous sur tout, elle vise à faire de tous des douteurs. Or, la plus grande partie de la population est maintenue par ses princes, ses propriétaires terriens et ses prêtres dans un brouillard nacré de superstitions et de vieilles formules qui masque leurs machinations. La misère de la multitude est vieille comme la montagne, et du haut de la chaire de l'Église et de l'Université elle est dite indestructible comme la montagne. Notre nouvel art du doute a ravi le grand public. Celui-ci nous a arraché des mains le télescope et l'a braqué sur ses bourreaux, princes, propriétaires terriens, curés. Ces hommes égoïstes et violents, qui se sont avidement approprié les fruits de la science, ont senti en même temps le regard froid de la science braqué sur une misère millénaire, mais artificielle, qu'il était manifestement possible d'éliminer en les éliminant eux-mêmes. Ils ont multiplié contre nous les menaces et les tentatives de corruption, irrésistibles pour des âmes faibles.

Auteur: Brecht Bertolt

Info: La vie de Galilée

[ pouvoirs ] [ manipulateurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

protestantisme

Mieux vaut comprendre que l’Augustin d’Erfurt ou de Wittemberg n’a rien d’un assembleur exact de concepts proprement rabotés.

Un théologien, non. Un chrétien avide du Christ, un homme assoiffé de Dieu et dans le cœur tumultueux de qui bouillonnent et frémissent des désirs, des élans, des joies surhumaines et des désolations sans limite, tout un monde de pensées et de sentiments qui, sous le choc des circonstances, débordent et s’étalent en vagues puissantes, pressées, irrésistibles. Chacune suivant sa marche, selon son rythme, sans souci des précédents ni des suivants. Chacune emportant avec elle une part aussi riche, aussi légitime, du cœur et du cerveau dont elle provient. Chacune reflétant un des aspects de Luther. Et c’est ainsi que parfois, concentrant toute sa puissance de vision sur la religion en tant que telle, Luther, dans sa hâte frémissante de posséder Dieu, passe par-dessus la loi pour aller tout droit à l’Évangile. Mais parfois au contraire, hanté du sentiment qu’une fausse certitude engendre les pires défaillances morales, il reproche à l’Église, avec véhémence, de laisser s’insinuer dans les actions qu’elle proclame méritoires, l’arrière-pensée égoïste et le calcul intéressé ; et alors, comme s’il ne se préoccupait plus que de morale, Luther laisse tomber momentanément ce souci passionné de religion qui, tout à l’heure, l’entraînait, le dominait, le possédait exclusivement...

Auteur: Febvre Lucien

Info: Un destin : Martin Luther, PUF, 1968, page 39

[ portrait psychologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dix-neuvième siècle français

Il y a d’abord l’Ancien Régime, ceux qui l’ont connu ou lui ont survécu. On vit largement, on dépense plus largement encore et parfois sans compter, quelles que soient les ressources dont on dispose, persuadé qu’on finira bien par trouver l’argent quelque part, héritage ou pension, et qu’il n’est nullement déshonorant pour un homme bien né d’accumuler les dettes et de ne pas les payer. On s’entend bien avec ses paysans et ses domestiques dont on ne conçoit pas qu’ils puissent espérer, en fait et en droit, un sort différent du leur. On est souvent généreux à leur endroit, volontiers philanthrope, amateur d’idées nouvelles et de réformes ; on lit les philosophes, on se moque des prêtres. […]

La Révolution arrive, on émigre, ou l’on meurt (pas tellement), ou l’on se bat (moins encore), ou l’on fait le gros dos, on l’on se rallie à l’Empire. En 1815, on revient, sans avoir rien oublié mais en ayant tout de même un peu plus appris qu’on ne l’a dit en général. On sait en particulier que l’argent et le pouvoir sont des biens qu’il convient de ne pas gaspiller, de ne pas laisser passer en d’autres mains, et que cela implique quelques sacrifices par rapport à la frivolité d’antan. La noblesse de province dispose alors, et c’est la première fois, du pouvoir politique : c’est elle qui vote, c’est dans ses rangs que se recrutent les députés. Le pouvoir politique dépendant du pouvoir économique, on dépense moins, on surveille la rente, on commence à spéculer, on flirte avec les gens de finance […] et surtout on s’occupe de récupérer, de faire fructifier ce qui a été, demeure et demeurera longtemps encore […] la base de la puissance et du prestige social de l’aristocratie : la terre. On constitue des majorats, on augmente les domaines, on surveille de très près les paysans, on évite le morcellement par héritage […]. Des maîtresses encore, le jeu parfois, à Paris, et la vie à grandes guides mais dans l’ensemble, fini de rire : on pense bien, on va à la messe, on croit à la famille, à l’alliance du trône et de l’autel […].

Arrive 1845, les chemins de fer, les Rothschild, les saint-simoniens, les parvenus de l’Empire, les délices de la banque, l’époque des grands mouvements de capitaux, des "fabriques" qui deviennent usines, de la spéculation immobilière et des fortunes coloniales. Certains boudent ou ne quittent pas leurs terres qui, d’ailleurs, suffisent largement à leurs besoins. D’autres entrent dans le circuit, s’y débrouillent parfois fort bien, fondent des compagnies, prêtent leur nom ou, plus simplement, épousent les héritières des industriels orléanistes et des financiers juifs, en attendant les Américaines, les irrésistibles de l’acier ou du pétrole. En somme trois étapes correspondant à trois générations : la douceur de vivre ; le repliement sur la vertu, la religion, la rentabilité agricole ; le passage aux grandes affaires, l’argent.

Auteur: Fermigier André

Info: Préface d'"Une vie", éditions Gallimard, 1974, pages 22-24

[ triade ] [ cycle ] [ contexte ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Une femme de trente ans a d'irrésistibles attraits pour un jeune homme; et rien de plus naturel, de plus fortement tissu, de mieux préétabli que les attachements profonds dont tant d'exemples nous sont offerts dans le monde entre une femme comme la marquise et un jeune homme tel que Vandenesse. En effet, une jeune fille a trop d'illusions, trop d'inexpérience, et le sexe est trop complice de son amour, pour qu'un jeune homme puisse en être flatté; tandis qu'une femme connaît toute l'étendue des sacrifices à faire. Là, où l'une est entraînée par la curiosité, par des séductions étrangères à celles de l'amour, l'autre obéit à un sentiment consciencieux. L'une cède, l'autre choisit. Ce choix n'est-il pas déjà une immense flatterie? Armée d'un savoir presque toujours chèrement payé par des malheurs, en se donnant, la femme expérimentée semble donner plus qu'elle-même; tandis que la jeune fille, ignorante et crédule, ne sachant rien, ne peut rien comparer rien apprécier; elle accepte l'amour et l'étudie. L'une nous instruit, nous conseille à un âge où l'on aime à se laisser guider, où l'obéissance est un plaisir; l'autre veut tout apprendre et se montre naïve là où l'autre est tendre. Celle-là ne vous présente qu'un seul triomphe, celle-ci vous oblige à des combats perpétuels. La première n'a que des larmes et des plaisirs, la seconde a des voluptés et des remords. Pour qu'une jeune fille soit la maîtresse, elle doit être trop corrompue, et on l'abandonne alors avec horreur; tandis qu'une femme a mille moyens de conserver tout à la fois son pouvoir et sa dignité. L'une, trop soumise, vous offre les tristes sécurités du repos; l'autre perd trop pour ne pas demander à l'amour ses mille métamorphoses. L'une se déshonore toute seule, l'autre tue à votre profit une famille entière. La jeune fille n'a qu'une coquetterie, et croit avoir tout dit quand elle a quitté son vêtement; mais la femme en a d'innombrables et se cache sous mille voiles; enfin elle caresse toutes les vanités, et la novice n'en flatte qu'une. Il s'émeut d'ailleurs des indécisions, des terreurs, des craintes, des troubles et des orages, chez la femme de trente ans, qui ne se rencontrent jamais dans l'amour d'une jeune fille. Arrivée à cet âge, la femme demande à un jeune homme de lui restituer l'estime qu'elle lui a sacrifiée ; elle ne vit que pour lui, s'occupe de son avenir, lui veut une belle vie, la lui ordonne glorieuse ; elle obéit, elle prie et commande, s'abaisse et s'élève, et sait consoler en mille occasions, où la jeune fille ne sait que gémir. Enfin, outre tous les avantages de sa position, la femme de trente ans peut se faire jeune fille, jouer tous les rôles, être pudique, et s'embellit même d'un malheur. Entre elles deux se trouve l'incommensurable différence du prévu à l'imprévu, de la force à la faiblesse. La femme de trente ans satisfait tout, et la jeune fille, sous peine de ne pas être, doit ne rien satisfaire. Ces idées se développent au coeur d'un jeune homme, et composent chez lui la plus forte des passions, car elle réunit les sentiments factices créés par les moeurs, aux sentiments réels de la nature.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: La femme de trente ans, p.148, GF no69

[ femmes-par-homme ] [ trentenaire ]

 

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