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déclic

Nous vivions dans une parfaite harmonie!
Pourtant, de temps en temps, j'étais envahi par une vague angoisse. Je ne sais pas si tous les hommes heureux ressentent cette sorte d'inquiétude indicible, irraisonnée.
Vous qui êtes écrivain, vous avez certainement dû vous interroger sur ce qui peut provoquer un tel sentiment. Avouez avec moi, qu'elles qu'en soient les explications, qu'il s'est trouvé parfois justifié.

Auteur: Ji Cai Feng

Info: Que cent fleurs s'épanouissent

[ peur ]

 

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religion

"La plus commune de toutes les folies, écrivait H. L. Mencken, est de croire passionnément au non palpable, au non vérifié. Telle est la principale occupation de l'humanité ". Cultures après cultures, les gens croient que l'âme vit après la mort, que les rituels peuvent changer le monde physique et "deviner" la vérité. Et que la maladie et le malheur sont causés ou atténués par les esprits, les fantômes, les saints... et les dieux.

Auteur: Pinker Steven

Info:

[ irraisonnée ] [ irrationnel ]

 

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quête

Avec la certitude pour idole (qui comprend les degrés de certitude ou de probabilité imparfaite) succombe l'une des justifications de l'obscurantisme qui bloquent le chemin du progrès scientifique. Car le fait de vénérer cette idole entrave non seulement l'audace de nos questions, mais aussi la rigueur et l'intégrité de nos recherches. La vision erronée de la science se trahit dans le désir d'avoir raison, car ce n'est pas la possession de la connaissance, de la vérité irréfutable, qui fait l'homme de science, mais sa quête persistante et irraisonnée de vérité.

Auteur: Popper Karl

Info: The Logic of Scientific Discovery. Part II, Chapter X, Section 85 (pp. 280–281) Basic Books, Inc. New York, New York, USA. Partie II, chapitre X, article 85 (p. 280-281) Basic Books, Inc. New York, New York, États-Unis. 1959

[ convictions éphémères ] [ religion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

motivation

La curiosité est une nécessité de notre nature. Elle est une impulsion aveugle qui n'obéit à aucune règle. Notre esprit s'infiltre autour des choses du monde extérieur, et dans les profondeurs de nous-mêmes, de façon aussi irraisonnée et irrésistible qu'un raton explore à l'aide de ses adroites petites pattes les moindres détails du lieu où il est enfermé. C'est cette curiosité qui nous oblige à découvrir l'univers. Elle nous entraîne irrésistiblement à sa suite sur des routes inconnues. Et les montagnes infranchissables s'évanouissent devant elle comme la fumée dispersée par le vent.

Auteur: Carrel Alexis

Info: L'homme cet inconnu, p.70, Livre de Poche no 445-6

[ appétence ] [ moteur ]

 

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être humain

Humains : race de curieux bipèdes dominants, qui, avec l'éducation et la publicité, programment leurs enfants de manière à ce qu'ils reproduisent les comportements de leurs parents. A savoir : culte de l'efficacité et du rendement pour des buts obscurs (belles voitures pour afficher un niveau social, grillades en famille le dimanche, possession de biens pour se rassurer, consommation irraisonnée d'objets inutiles, reproduction comme remède à la frustration, prise de poids, bronzage de la peau en groupe sous le soleil des plages tropicales (grillades no 2), identification avec des crétins agressifs dénommés "grands champions"... Le tout doublé d'une grande incapacité à passer le temps sans rien faire.
D'où le nom de l'endroit : la planète cul-de-sac.

Auteur: Mg

Info: 9 juillet 2013

[ agitation ] [ écologie ] [ consumérisme ]

 

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fuite

Est-ce que ça avait un sens ? La pierre, la rose,

l'obscurité, le bois, le vent, la flamme, le violon.

L'homme habile, le monde visible,

la pivoine peinte, la mer, la sauvagerie

du cellophane, mon dernier mot, mon message froissé

à un ami ? Est-ce que je cherchais quelque chose,

des outils peut-être, ou des graines, car de nombreuses choses

sont entreposées sous nos excès de pensée.

Commençons par parler des choses,

des noms qu'on devrait leur donner,

et s'il sera nécessaire

de dessiner l'une quelconque d'entre elles.

Le bruit d'une bouilloire -

c'était la chose la plus terrifiante au monde.

Quelquefois c'était un loup, et quelquefois

un homme ou une femme, qu'importe ce que ça évoquait,

même des pétales de cerisiers, tombant, et toujours

ça pouvait te faire sortir, et c'était le cas,

et la pièce restait aussi impressionnante

qu'une grotte inexplorée.

Auteur: Ruefle Mary

Info: "Platonic", in "Dunce" - éd. Wave Books - p.75 - ma traduction

[ quête ] [ incertitude ] [ peur irraisonnée ] [ représentation ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

psychologie

Ce qui semble être une réaction à une circonstance présente est en fait une reviviscence d'une expérience émotionnelle passée. Ce processus subtil mais omniprésent dans le corps, le cerveau et le système nerveux a été appelé mémoire implicite, par opposition à la mémoire explicite qui rappelle les événements, les faits et les circonstances. Selon le psychologue et chercheur en mémoire Daniel Schacter, la mémoire implicite est active "lorsque les gens sont influencés par leur expérience passée sans avoir conscience de s'en souvenir.... Si nous ne sommes pas conscients que quelque chose influence notre comportement, nous ne pouvons pas faire grand-chose pour le comprendre ou le contrecarrer. La nature subtile et pratiquement indétectable de la mémoire implicite est l'une des raisons pour lesquelles elle peut avoir des effets puissants sur notre vie mentale.

Chaque fois qu'une personne "réagit de manière excessive", c'est-à-dire d'une manière qui semble exagérée par rapport à la situation, nous pouvons être sûrs que cette mémoire sous-jacente est à l'œuvre. La réaction n'est pas liée à l'irritant présent, mais à une blessure enfouie dans le passé. Beaucoup d'entre nous regardent avec perplexité une explosion émotionnelle et se demandent : "Mais qu'est-ce que c'était que ça ?". Il s'agissait d'une mémoire implicite, mais on ne s'en rendait pas compte à l'époque.

Auteur: Mate Gabor

Info:

[ surréaction ] [ pulsion ] [ irraisonnée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décollage astral

Il existe un grand obstacle à l’investigation du Corps Second et de l'environnement dans lequel il opère. Peut-être est-ce la seule barrière majeure. Elle est présente chez tous les individus sans exceptions. Elle est parfois dissimulée par des couches d'inhibition et de conditionnement, mais dès que vous en êtes dépouillé, l'obstacle demeure. Cette barrière se nomme peur, une peur aveugle, irraisonnée. Il lui suffit de peu pour la transformer en panique voire en terreur. Si vous réussissez à dépasser consciemment la barrière de la peur vous aurez réalisé un énorme progrès.

Je suis convaincu que nombre d'entre nous dépassent cette barrière de manière inconsciente chaque nuit. Lorsque cette partie de notre être se situant au-delà de la conscience prend l'initiative, il n'y a pas d'inhibition due à la peur, quoiqu'elle soit, semble-t-il, influencée par la pensée et l'action de l'esprit conscient. Le Supra Esprit prend la relève dès que l'esprit conscient se met en veilleuse pour la nuit.

Le processus d'investigation relatif au Corps Second et à son environnement semble être une fusion ou un mélange du conscient et de ce Supra Esprit. Par cette opération la barrière de la peur est vaincue.

La barrière de la peur présente maintes facettes. Les plus intrépides d'entre nous s'imaginent qu'elle n'existe pas, jusqu'à ce qu'à leur grande surprise il la découvrent tapie en eux-mêmes. Il y a tout d'abord la peur de la mort. La séparation d'avec le corps physique ressemble beaucoup à l'idée que nous nous faisons de la mort, aussi les premières réactions sont-elle automatiques. Vous vous dites : "Retourne vite vers ton corps physique ! Tu meurs ! La vie se déroule là-bas dans le physique, pas ici !"

Réactions qui se produisent quelle que soit votre formation intellectuelle ou affective. Il me fallut renouveler le processus une vingtaine de fois pour réussir enfin à rassembler assez de courage (et de curiosité) pour rester hors de mon corps plus de quelques secondes et réaliser des observations objectives. La peur de la mort fut en définitive sublimée ou apaisée par la familiarité. (...)

Auteur: Monroe Robert Allan

Info: Le voyage hors du corps : Techniques de projection du corps astral - La barrière de la peur. (Exercices préliminaires)

[ dépassement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

helvétie

A Genève, retour d'Inde et du Japon, je me suis longtemps senti mal à l'aise. Les magasins, les rues m'inspiraient une répulsion irraisonnée. Noël qui approchait, la foule des acheteurs, les faces tartinées de santé, le bruit des sous, la couperose me donnaient le cafard. Le seul endroit où je respirais c'était - tenez-vous bien - l'hôpital. Pourtant c'était mon pays que je m'étais réjoui de revoir, pourtant on m'avait partout accueilli avec une gentillesse qui ne se démentait pas. Alors? Je crois que c'était l'argent qui me gênait. L'argent engorgeait tout. Et à cause de cet argent, il n'y avait plus de foule; elle était rompue, divisée comme une étendue de sable par les mailles éparses d'un filet. Il n'y avait que de petites fortunes, de petites coquilles, de petites solitudes meublées, feutrées, équipées, mais solitudes quand même. Dans les salles de billard, dans les autobus, j'entendais souvent cette phrase qui me paraissait stupéfiante: "Moi, je n'ai besoin de personne." La communauté n'existait plus - communauté: le sentiment profond que le sort de n'importe lequel de vos semblables vous concerne et vous affecte en quelque façon, la conscience d'une interdépendance -, et pour qu'elle se recrée il fallait un de ces chocs - accident mortel sur la route, révolution hongroise - qui montrent bien que l'argent n'est pas tout et que ce qui nous rapproche des autres est plus fondamental que ce qui nous en éloigne. Autrement, et en temps normal, on n'avait besoin de personne. Ce n'était que trop vrai, et quelle indigence. L'Hindou et le Chinois exposés en permanence à manquer de riz ou de galette ont perpétuellement besoin du voisin, et le voisin d'eux. Le paysan du Dekkan a beau avoir l'oeil vide et feindre l'indifférence; mendier de la farine, prêter de la farine, voir - à cause d'une rivière qui déborde à 200 kilomètres de là - sa maison soudain remplie d'inconnus, et pour longtemps, il ne connaît que ça, c'est son ordinaire. Voilà qui fait des foules. La misère se partage, et c'est grâce à cela que les misérables vivent encore. L'égoïsme n'est pas dans leurs moyens, trop coûteux. La prospérité ne se partage pas. Il faut cependant quitter la misère. Les Indiens y travaillent et on leur souhaite de réussir. Je leur souhaite aussi de conserver alors le coeur qu'ils avaient quand ils n'avaient que ça.

Auteur: Bouvier Nicolas

Info: Retour d'Inde, 1955, L'oeil du voyageur

 

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économie

Les USA ont petit à petit imprégnés nos sociétés de leur esprit corporate, c'est à dire la tendance qu'ont les membres d'un corps professionnel, étatique ou administratif à privilégier leurs intérêts matériels au détriment de ceux du public qu'ils servent (consommateurs, administrés, justiciables, usagers, élèves, clients, patients, etc.). Avec le Dieu argent comme motif.
Nous avons donc toutes ces structures qui s'auto protègent sur ce modèle et qui commandent nos nations. Bien plus que les peuples puisque les lois les plus importantes pour l'économie aveugle sont pilotées, via lobbying, afin de correspondre aux intérêts des multinationales concernées. Et ces multinationales sont condamnées à s'agrandir, à fusionner, car l'imbécile humain est totalement incapable d'imaginer une société qui ne serait pas "en croissance" - ce qui donne déjà une idée de sa dinguerie intrinsèque. Sous cet angle l'homme n'est qu'un singe savant, juste bon à se référer à des phrases ou à des recettes anciennes qu'il ne fait que remettre en perspective, se donnant l'impression de créer. Alors qu'il resuce.
Ce "fond de sauce" sociétal s'exerce en Suisse, poussé par la droite enthousiaste et consolidé par un socialisme politique serré et normatif, qui a pu se développer ici grâce au génie structurant helvète et à son niveau financier.
La Suisse est quelque part à la pointe de ce délire mondial. Elle est en train d'en faire l'expérimentation "in vivo" malgré sa démocratie directe. Probablement parce que la nature ayant horreur du vide, (ou si vous préférez "l'humain étant trop con"), tout ceci se déroule à flux tendu. C'est à dire que cela participe d'une fuite en avant irraisonnée, sous pression de la compétition entre les pays du monde pour plus de rendement, de confort et d'"avoir".
Personne n'est prêt à ralentir. Pire : le système corporate amène naturellement les individus les plus formatés pour reproduire ses tares comme l'a si bien décrit Albert Jacquard.
Nous le voyons bien, même ici, de cette disparation lente des sociétés villageoises, directement démocratiques et empathiques, avec des problèmes locaux, dont plus faciles à traiter, nous sommes sur le chemin de l'inconnu. Un chemin mystérieux qui laisse néanmoins apparaitre la triade suivante.
- nous décrochons lentement du réel terrien puisque le monde vit de plus en plus à crédit sous la pression démentielle de la finance
- dépendants de grands systèmes nous nous éloignons sans vouloir l'admettre de la capacité tribale de survivre de manière locale.
- notre trésor, la planète terre, envahie par les insectes humains, s'appauvrit, perdant petit à petit les ressources sur lesquelles nous vivons.
Oui les arbres continuent de pousser, oui il faut demeurer optimiste, mais le différentiel entre les besoins et le ressources se creuse de manière inexorable.
La Suisse ne s'en rend pas compte. Sous ses apparences d'Eden où tout va bien, ce qui est encore relativement exact de nos jours, elle risque fort de se retrouver en plus mauvaise posture que les autres pays.
Elle tombera de plus haut.

Auteur: Mg

Info: 1 janvier 2014

[ helvète ] [ pessimisme ]

 

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