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pouvoir

Toutes les révolutions modernes ont abouti à un renforcement de l'État. 1789 amène Napoléon, 1848 Napoléon III, 1917 Staline, les troubles italiens des années 20 Mussolini, la république de Wiman Hitler. Ces révolutions, surtout après que la première guerre mondiale eut liquidé les vestiges du droit divin, se sont proposé, avec une audace de plus en plus grande, la construction de la cité humaine et de la liberté réelle. L'omnipotence grandissante de l'État a chaque fois sanctionné cette ambition. Il serait faux de dire que cela ne pouvait manquer d'arriver. Mais il est possible d'examiner comment cela est arrivé ; la leçon suivra peut-être.

Auteur: Camus Albert

Info: L'Homme révolté

[ ordre ] [ démocratie ] [ gauche-droite ] [ évolution ]

 

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beaux-arts

C'est le chef d'oeuvre qui règle, domine et finalement explique l'évolution des arts. Cette loi, qui semble bien avoir une valeur universelle, n'a jamais été plus manifeste que lors de la Renaissance. Ainsi s'explique, sans doute, la défiance instinctive des Italiens envers les théories qui tendent à expliquer le cours des arts par les mécanismes extérieurs de l'histoire ou la dialectique interne des styles ; ils savent par expérience qu'il faut compter avant tout avec la puissance de l'acte créateur ; l'oeuvre constitue elle-même un fait nouveau ; et sa grandeur se comprend mieux par les effets qu'elle détermine que par les forces qu'elle a subies.

Auteur: Chastel André

Info: l'art italien, librairie Larousse, 1956, tome I, p. 19

[ jalons ] [ historique ]

 

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anglais

L'insuffisance générale de l'intellect dans la conduite de la vie de la Grande-Bretagne est la plus grande caractéristique. Elle est instinctivement détestée par des gens comme les Français, Persans ou les Hindous, qui sont intelligents par la nature et pensent que l'intellect peut régner. Les Italiens ont aussi suivi ce chemin et nous ont détestés aussi. Mais eux, les Grecs et les Arabes, ont une perception normale d'autres grandes puissances et ceci, je pense, est une affinité qui nous lie. Avec les autres, les intellectuels, ce n'est pas notre stupidité, mais le fait que nous prouvons qu'il est possible de vivre avec des normes non-intellectuelles, qui nous fait détester.

Auteur: Freya Madeline Stark

Info:

[ dénigrés ] [ organisation communautaire ] [ pays comparés ]

 

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nationalisme

Cicéron parle de L. Licinius Crassus l'orateur et Q. Mucius Scaevola le grand pontife et en même temps l'orateur et le juriste consulte. Ceux-ci durant leur consulat ont fait voter la loi dont il parle pour faire rentrer les alliés chez eux. Car les peuple italiens voulaient absolument devenir citoyens romains et pour cela se comportaient comme des citoyens romains : c'est pour cela qu'il sembla nécessaire de faire voter une loi pour que chacun reprenne le droit de leur cité. Mais à cause de cette loi ils s'aliénèrent les chefs des peuples italiens : ce fut la cause principale de la guerre sociale qui débuta trois ans plus tard.

Auteur: Asconius Quintus Pedianus

Info: vers 76

[ protectionnisme ]

 

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ville

Il ne me restait plus qu'à longer le boulevard des Italiens pour arriver jusqu'aux abords de l'Opéra, et j'en profitai pour admirer les devantures des grands magasins, dont les merveilles s'offraient à ma convoitise, derrière de grandes vitres de verre coloré. Ce quartier-ci était encombré de passerelles, de passages, d'enseignes et de badauds. Le ciel était noir de circulation: les aéronefs se succédaient sans discontinuer aux stations aériennes, couvertes de dômes vert-de-gris. Les arabesques de fer forgé le disputaient à la rigueur de la pierre et du marbre, matériaux nobles mais dépourvus de fantaisie. Des automates de réclame aux yeux nacrés vantaient d'un débit monotone les agréments de tel ou tel magasin, et les passants les regardaient la tête haute, comme s'ils craignaient quelque chose.

Auteur: Gaborit Matthieu

Info: Confessions d'un automate mangeur d'opium

[ littérature ] [ science-fiction ]

 

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dernières paroles

Le gouvernement de collaboration Tsolakoglou (politicien qui avait collaboré avec les Allemands pendant la seconde guerre mondiale, surnom donné au Premier Ministre actuel non élu Loukas Papademos) a purement anéanti mes possibilités de survie, fondées sur une retraite honorable pour laquelle j'ai cotisé seul sans aide de l'Etat pendant 35 ans. Ayant atteint un âge qui ne me permet plus de réagir seul et énergiquement, (sans pour autant exclure, si un grec en venait à prendre une Kalashnikov, que je sois le second) je ne trouve pas d'autre solution qu'une fin digne avant de commencer à faire les poubelles pour pouvoir manger. Je crois que les jeunes sans avenir prendront un jour les armes et pendront les traîtres à la Nation, comme l'avaient fait les Italiens avec Mussolini en 1945.

Auteur: Christoulas Dimitris

Info: suite à la crise en Grèce

[ suicide ]

 

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motivation

- Vous, le fils de pauvres immigrés italiens, n'avez-vous pas été victime, à l'époque, de la malédiction du travail, de l'ivresse de l'écriture et des éloges parisiens ?
- J'ai souffert du sentiment d'humiliation. C'est ce qu'il y a de plus insupportable et, en même temps, je ne connais pas meilleur moteur. Je devais m'en sortir. Ma grande question est : quel prix faut-il payer pour s'arracher aux déterminismes sociaux et culturels ?
- Votre réponse ?
- Le prix est incommensurable. On a beau donner un cadre à un enfant, le protéger de l'humiliation, s'il est issu d'une lignée traumatisée, il restera toujours un dissident et un marginal. Raison pour laquelle je trouve les discours sur l'immigration, bien souvent, hors sujet. On ne peut expliquer ce qu'est un immigré que par l'étude de cas individuels.

Auteur: Gallo Max

Info: Propos recueillis par Franz-Olivier Giesbert et Saïd Mahrane, Publié le 04/10/2012 par Le Point

[ déracinement ] [ ascenseur social ]

 

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manger

En général, je pense qu'on pourrait souvent trouver quelque indice du caractère des gens dans le choix des aliments qu'ils préfèrent. Les Italiens, qui vivent beaucoup d'herbages, sont efféminés et mous. Vous autres, Anglais, grands mangeurs de viande, vous avez dans vos inflexibles vertus quelque chose de dur et qui tient de la barbarie. Le Suisse, naturellement froid, paisible et simple, mais violent et emporté dans la colère, aime à la fois l'un et l'autre aliment, et boit du laitage et du vin. Le Français, souple et changeant, vit de tous les mets et se plie à tous les caractères. Julie, elle-même, pourrait me servir d'exemple ; car, quoique sensuelle et gourmande, dans ses repas, elle n'aime ni la viande, ni les ragoûts, ni le sel et n'a jamais goûté de vin pur : d'excellents légumes, les oeufs, la crème, les fruits, voilà sa nourriture ordinaire ; et sans le poisson, qu'elle aime aussi beaucoup, elle serait une véritable pythagoricienne.

Auteur: Trébaol Florence

Info: Mots en bouche: La gastronomie : une petite anthologie littéraire

[ Europe ] [ nourriture ]

 

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fascisme

Il n'est pas d'animateur, j'en suis sûr sans une profonde poésie. Lorsqu'il parle aux Italiens de la terre natale et d'au-delà des mers, Mussolini est un grand poète, de la lignée de ceux de sa race, il évoque la Rome immortelle, les galères sur le Mare nostrum et poète aussi, poète allemand, cet Hitler qui invente des nuits de Walpurgis et des fêtes de mai qui mêle dans ses chansons le romantisme cyclopéen et le romantisme du myosotis, la forêt, le Venusberg, les jeunes filles aux myrtilles fiancées à un lieutenant des sections d'assaut, les camarades tombés à Munich devant la Felderenhalle ; et poète le Codreanu des Roumains avec sa légion de l'archange Michel. J'écoute Léon Degrelle me parler de son enfance, avec ces paroles sans apprêt qui évoquent tantôt Colette et tantôt Péguy, et je sens bien que lui aussi, il est un grand poète, qui a su capter les voix de sa terre natale. Il n'est pas de grande politique qui ne comporte sa part d'images, il n'y a pas de grande politique qui ne soit visible.

Auteur: Brasillach Robert

Info: Léon Degrelle et l'avenir de Rex

 

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société de contrôle

Nous vivons à une bien étrange époque et constatons avec surprise que le progrès s'allie à la barbarie. En Russie soviétique, on a entrepris d'assurer à un peuple d'environ cent millions d'âmes, maintenu dans l'oppression, de meilleures conditions d'existence. Les autorités furent assez audacieuses pour le sevrer du narcotique de la religion et assez sages pour lui accorder une dose raisonnable de liberté sexuelle. En même temps, cependant, on le soumettait à la plus cruelle des contraintes en lui enlevant toute liberté de penser librement. C'est avec une brutalité analogue qu'on a inculqué aux Italiens le goût de l'ordre et le sentiment du devoir. On se sent réellement soulagé quand on constate que, pour le peuple allemand, la régression vers une barbarie presque préhistorique peut se faire indépendamment de toute idée de progrès. Quoi qu'il en soit, nous constatons aujourd'hui que les démocraties conservatrices sont devenues les gardiennes du progrès de la civilisation et, chose curieuse, que l'Église catholique oppose au péril une forte résistance, elle qui avait été jusqu'ici l'ennemie implacable de la liberté de pensée et des progrès de la connaissance !

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Moïse et le monothéisme", trad. Anne Berman, éditions Gallimard, 1948, pages 75-76

[ pulsion de mort ] [ pessimisme ] [ propagande ] [ pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson