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hasard

Vous ne trouvez pas que c'est tragique ? Prenons deux personnes qui pourraient être heureuses ensemble : elles se croisent dans la rue, se frôlent de quelques centimètres, et continuent leur chemin, sans se douter de rien. Ou bien deux personnes séparées par des milliers de kilomètres : elles prennent l'avion, se rapprochent l'une de l'autre, vont finir par se rencontrer, et puis l'une d'elles rate une correspondance parce qu'elle a laissé tomber son journal et s'est baissée pour le ramasser... et elles ne se rencontrent jamais.
- Ce genre de chose doit arriver tout le temps. C'est la loi des probabilités.
Comment se fait-il que nous nous soyons rencontrés, par exemple ?

Auteur: Masterton Graham

Info: Apparition

[ rapports humains ] [ couple ]

 

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guerre

L'apothéose de la guerre continue dans les journaux avec tous les dithyrambes à propos du Maréchal Foch. Les hommes sont serviles incurablement. Ils ont besoin d'admirer et de se courber. Le "chef" en quelque domaine que ce soit, surtout dans le domaine militaire, est pour eux d'une essence supérieure à la leur et ils vont, dans cette vénération, jusqu'au sacrifice. Ces discours, ce cortège, cette apothéose sur des milliers de morts, ces anciens combattants fiers de s'exhiber et avides de saluer la dépouille de leur chef, il n'y a pas à dire, il y a là une idolâtrie digne des peuplades les plus sauvages. La vraie civilisation est encore loin, si elle vient jamais.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal, Mercure de France 1986 <27 mars 1929 II p.233-234>

[ hiérarchisée ]

 

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religion

On croit les choses parce qu’on a été conditionné à les croire. L’art de trouver de mauvaises raisons à ce que l’on croit en vertu d’autres mauvaises raisons, c’est cela, la philosophie. On croit en Dieu parce qu’on a été conditionné à croire en Dieu.
– Pourtant, malgré tout, insista le Sauvage, il est naturel de croire en Dieu quand on est seul, tout seul, la nuit, quand on songe à la mort…
– Mais on n’est jamais seul, à présent, dit Mustapha Meunier. – Nous faisons en sorte que les gens détestent la solitude ; et nous disposons de la vie de telle sorte qu’il leur soit à peu près impossible de la connaître jamais.

Auteur: Huxley Aldous

Info: Le meilleur des mondes

[ société ] [ manipulation ] [ angoisse ] [ justifications ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

décadence

Le monde, c’est la vieillesse ; il est difficile d’imaginer combien les gens du monde sont vieux. Les jeunes gens surtout sont remarquables par leur décrépitude, parce qu’elle est en eux plus monstrueuse, et par là plus éclatante. Tous ces vieillards de vingt ans, sans enthousiasme et sans désir, qui fuient la face de saint Jean, la fuient lourdement, lentement, tristement, pitoyablement. Ils se traînent, pour la fuir, dans un chemin où l’on ne respire pas, sans vue, sans montagne, sans air et sans horizon. Ils se condamnent non pas seulement à la douleur, mais au désespoir pour fuir la face de saint Jean. Ils tournent le dos à Dieu, font leurs affaires sans adorer et s’ennuient à jamais.

Auteur: Hello Ernest

Info: L'homme

[ oubli ] [ amnésiques de l'éternel ] [ paradoxe ] [ pessimisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

personnage

Auparavant, Peredonov avait tenu à exposer ses livres comme pour témoigner de ses idées libérales. En fait, il n'avait ni idées ni même envie de réfléchir. Il gardait ces livres pour la façade, mais ne les lisait jamais. D'ailleurs, il y avait longtemps qu'il n'avait lu le moindre livre; il prétendait n'avoir pas le temps; il n'était abonné à aucun journal et ne se tenait au courant des événements que par les conversations. Il n'avait pas grand-chose à apprendre, car rien ne l'intéressait dans la vie, à part sa propre personne. Il allait même jusqu'à se moquer des abonnés aux journaux, leur reprochant de gaspiller leur argent et leur temps. Il faut croire que son temps lui paraissait éminemment précieux.

Auteur: Fyodor Sologoub

Info: Un démon de petite envergure

[ superficiel ] [ paresseux ] [ égoïste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

Les grandes gousses abandonnaient une planète féroce et inhospitalière. [...] Est-ce que cette incroyable forme de vie extraterrestre "pense" ou "sait" tout ça ? Probablement pas, pensais-je, ou quoi que ce que notre esprit puisse concevoir. Mais elle avait senti avec certitude que cette planète, cette petite race, ne l'accueillerait jamais, ne céderait jamais. Et Becky et moi, refusant d'abandonner, mais au contraire en combattant cette invasion jusqu'au bout, renonçant à toute échappatoire et en détruisant même quelques-uns d'entre elles, avions fourni la démonstration définitive et conclusive de ce fait immuable. Et maintenant, pour survivre - leur but et fonction unique -, les grandes gousses se dressaient et s'élevaient, montant au travers du léger brouillard en direction de l'espace d'où elles venaient.

Auteur: Finney Jack

Info: The Body Snatchers 1955

[ fuite ]

 

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morts-vivants

Vous vivez ainsi, à l'abri, dans un monde délicat, et croyez vivre. Puis vous lisez un livre...  ou faites un voyage... et vous découvrez que vous ne vivez pas, que vous hibernez. Les symptômes de l'hibernation sont facilement détectables : d'abord, l'agitation. Le deuxième symptôme (lorsque l'hibernation devient dangereuse et peut devenir mortelle) : l'absence de plaisir. Voilà tout. Ca ressemble à une maladie inoffensive. Monotonie, ennui, mort. Des millions de personnes vivent (ou meurent) comme ça, sans le savoir. Ils travaillent dans des bureaux. Ils conduisent une voiture. Ils pique-niquent avec leur famille. Ils élèvent des enfants. Et puis un jour se produit quelqu'électro-choc, une personne, un livre, une chanson, et ça les réveille et les sauve de la mort. Certains ne se réveillent jamais. 

Auteur: Nin Anaïs

Info: The Diary of Anaïs Nin, Vol. 1: 1931-1934

[ altruistes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

TOUZENBACH : - (...) dans un million d'années la vie restera telle qu'elle a été. La vie ne change pas, elle est constante, suivant ses propres lois, desquelles nous ne pouvons pas nous mêler ou, du moins, que vous ne connaîtrez jamais. Les oiseaux migrateurs, les grues par exemple, volent, volent, et que les pensées qui les pensées qui les traversent soient élevées ou vulgaires, elles voleront toujours, sans jamais savoir pourquoi ni vers où. Elles volent et elles voleront, quels que soient les philosophes qui se seraient nichés parmi elles : qu'ils fassent de la philosophie à leur aise, pourvu qu'elles volent...
MACHA : - Mais quel est le sens de tout ça ?
TOUZENBACH : - Le sens... Voyez, la neige tombe. Quel sens cela a-t-il ?

Auteur: Tchekhov Anton Pavlovitch

Info: Oncle Vania, Les trois Soeurs

[ vie ] [ mystère ] [ dialogue ] [ littérature ]

 

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surnaturel

Il y a un proverbe de chez nous qui affirme qu'on ne dit jamais, jamais. Car à l'opposé de ce que nous croyons, cette vie n'est pas seulement peuplée d'humains et de tout ce que nous lui connaissons, mais il y a aussi une multitude d'éléments invisibles tels les esprits, les génies et les anges qui y vivent et y assurent des missions bien déterminées. Il y en a qui sont là pour nous assister dans les missions qui sont les nôtres. Tandis que d’autres sont tels des espions et sont perpétuellement à la quête d’information pour leur maître. D’autres par contre, sont là pour intercéder entre les humains et l’éternel dada-sègbo. C’est justement pourquoi nous devons nous garder de prononcer des propos négatifs, de profaner et de promettre de réaliser ce dont nous ne sommes pas certains au préalable.

Auteur: Wassi A. Sanni

Info: Gbèdossou

[ contraste ] [ psychisme ] [ croyances ]

 

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fesse

Le mouvement de mes hanches s’accélère et je change de trajectoire, en effectuant des va-et-vient plus rapides et plus profonds. Quand je sais qu’elle va jouir, je couvre sa bouche avec la mienne pour étouffer son cri. J’ai beau adorer le son de sa voix, ces jours-ci, la règle d’or, c’est le silence.

Pourquoi, me demandez-vous ? Pas de panique, je vais vous expliquer.

C’est notre règle sacrée. Premier commandement : Ne pas réveiller ce fichu bébé.

Je vais le répéter, au cas où vous n’auriez pas compris.

NE PAS RÉVEILLER CE FICHU BÉBÉ.

Jamais.

Si vous n’avez toujours pas compris, c’est que vous n’avez pas d’enfants. Voyez-vous, les enfants sont merveilleux. Charmants, angéliques, surtout quand ils dorment. Lorsqu’ils sont dérangés dans leur sommeil, en revanche, ils se transforment en véritables monstres. Irritables, en colère, de petites bêtes sauvages qui ressemblent beaucoup à des Gremlins, après minuit.

Auteur: Chase Emma

Info: Love game - tome 4, Tied

[ nourrisson ] [ paternité ] [ égoïsme ]

 

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