fondamental
L'essentiel, la pointe de diamant en toute chose était souvent un je-ne-sais-quoi, un presque rien.
Auteur:
Jankélévitch Vladimir
Années: 1903 - 1985
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
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imperceptible
]
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primordial
]
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infime
]
souliers
...il y a un je-ne-sais-quoi dans les chaussures pour femmes, même vides, qui fait naître en nous des enthousiasmes heureux...
Auteur:
Lobo Antunes António
Années: 1942 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: médecin psychiatre, écrivain
Continent – Pays: Europe - Portugal
Info:
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hauts talons
]
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femmes-par-hommes
]
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escarpins
]
apophatique
Tous ceux qui vont et viennent
Me racontent de vous mille beautés
Et ne font que me blesser davantage,
Mais ce qui me laisse mourante
C’est un je-ne-sais-quoi qu’ils sont à balbutier.
Auteur:
Saint Jean de la Croix Juan de Yepes Álvarez
Années: 1542 - 1591
Epoque – Courant religieux: renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: carme mystique
Continent – Pays: Europe - Espagne
Info:
Le cantique spirituel, Strophe VII
[
.
]
monde quantique
(...) J'essaie d'expliquer aux gens que la compréhension de base que nous physiciens avons du fonctionnement de l'univers n'est pas basée sur la gravitation ou l'attraction. Ce sur quoi elle se fonde c'est qu'il semble y avoir la présence de quelque chose nommé Esprit, ou je-ne-sais-quoi, hors du monde physique, qui parait nécessaire, ou présent, afin de pouvoir expliquer complètement les observations du réel que nous avons été capables de faire jusqu'ici.
Auteur:
Fred Alan Wolf
Années: 1934 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: physicien, théoricien de la mécanique quantique
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
[
réalité
]
distinguo
Vérité et exactitude peuvent être considérées comme synonymes. Parfois.
Pour moi une exactitude est comme l'arrêt sur image d'un point de vue particulier, un peu comme on définirait la position d'un objet X dans un espace donné à un moment T. Ainsi le terme EXACT ressemble à un truc de matheux : arrêté, rigoureux et précis.
Alors que quelque chose de VRAI est "intégré". Comme un rouage organique qui serait partie de je-ne-sais-quoi de plus grand et dont l'évocation impliquerait tant ce "quelque chose de vrai", que son rôle en tant que fraction du tout... et ses interactions qui, à leur manières, définissent tout le reste par effet miroir.
Exact est mort. Vrai est vivant.
Auteur:
Mg
Années: 1958 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: musicien, compilateur, sémioticien, directeur, guitariste, compositeur-chercheur, entrepreneur, astacologue, écrivain, imprimeur-éditeur-producteur, linguiste, père de famille, chansonnier, politicien très local, brocanteur, bûcheron, agent-couchettes...
Continent – Pays: Europe - Suisse
Info:
6 sept 2023
[
linguistique
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abstraction réel
]
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rétroaction
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dualité
]
[
esprit
]
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modélisation
]
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grégaire
]
femmes-hommes
Malgré toutes les concessions que je suis prêt à faire aux préjugés monogames, je n'admettrai jamais qu'on puisse parler chez l'homme et chez la femme d'égalité des droits en amour : cette égalité n'existe pas.
C'est que, par amour, l'homme et la femme entendent deux choses différentes, — et c'est une des conditions de "l'amour" que l'un ne suppose pas chez l'autre le même sentiment, la même idée de l'amour.
Ce que la femme entend de l'amour est assez clair : complet don (plus qu'abandon) de corps et d'âme sans réserve ni restriction.
Elle songe avec honte et frayeur à un don où se mêleraient des clauses et des restrictions.
C'est cette absence de condition qui fait de son amour une véritable foi.
— L'homme, lorsqu'il aime la femme, exige d'elle cet amour-là, il est donc, quant à lui-même, tout ce qu'il y a de plus éloigné des hypothèses de l'amour féminin ; à supposer qu'il y ait aussi des hommes auxquels le besoin d'un abandon complet ne serait pas étranger, eh bien, ces hommes ne seraient pas - des hommes.
Un homme qui aime comme une femme devient esclave ; une femme, au contraire, qui aime comme une femme devient une femme plus accomplie ...
La passion de la femme, dans l'absolu renoncement à ses droits propres, suppose précisément qu'il n'existe point, de l'autre côté, un pathos semblable, un pareil besoin de renonciation : car si tous deux renonçaient à eux-mêmes par amour, il en résulterait - un je-ne-sais-quoi, peut-être l'horreur du vide ?
— La femme veut être prise, acceptée comme propriété, elle veut se fondre dans l'idée de "propriété", de "possession" ; aussi désire-t-elle quelqu'un qui prend, qui ne se donne et ne s'abandonne pas lui-même, qui, au contraire, veut et doit enrichir son "moi" par une adjonction de force, de bonheur, de foi, par quoi la femme se donne elle-même.
La femme se donne, l'homme prend — je pense qu'aucun contrat social ne permettra de passer par-dessus cette différence de nature ; la meilleure volonté de justice n'en peut mais : si désirable qu'il puisse être de ne pas toujours avoir devant les yeux ce qu'il y a de dur, de terrible, d'énigmatique et d'immoral dans cet antagonisme.
Car l'amour, l'amour conçu dans sa totalité, dans sa grandeur, dans toute sa plénitude, est du ressort de la nature et, en tant que tel, est et demeura quelque chose "d'immoral" pour l'éternité.
La fidélité est, bien sûr, comprise dans l'amour de la femme, par définition, elle en est une conséquence ; chez l'homme, l'amour peut parfois entrainer la fidélité, soit sous forme de reconnaissance ou idiosyncrasie du goût, ce que l'on a appelé "affinité élective", mais elle ne fait pas partie de la nature de son amour, — et cela si peu que l'on peut presque parler d'une antinomie naturelle entre l'amour et la fidélité chez l'homme : lequel amour est un désir de possession et nullement un renoncement et un abandon ; or le désir de possession finit chaque fois qu'il y a possession ...
De fait, c'est le désir subtil et jaloux de l'homme, qui s'avoue rarement et de façon tardive cette "possession", qui fait durer encore son amour ; dans ce cas, il est même possible que l'amour grandisse après l'abandon de soi - l'homme n'avoue pas aisément que la femme n'a plus rien à lui "abandonner".
Auteur:
Nietzsche Friedrich
Années: 1844 - 1900
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: linguiste, philologue, philosophe, poète, pianiste et compositeur
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
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complémentarité
]
[
dissemblance équilibrante
]
[
femmes-par-homme
]