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thérapie

Combien de jeunes gens déprimés s'en sont sortis grâce à un bon mariage ? Beaucoup, et beaucoup plus que ne le croient les psychiatres. Ceux-là n'ont pas cherché un conjoint pour se soigner. Ils n'ont pas cherché une béquille, un substitut de père ou de mère, un infirmier ou une infirmière. Ils ont vécu l'expérience d'être aimés. Cette expérience est la plus importante de l'existence. Sous le regard de l'autre, leur amour d'eux-mêmes s'est restauré et ils ont aimé en retour, en s'oubliant. Ils se sont épanouis.

Auteur: Megglé Dominique

Info: La Dépression

[ couple ] [ amour ]

 

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couple

J'ai été particulièrement chanceux pendant environ 50 ans d'avoir deux banques de mémoire disponibles - chaque fois que je ne me souviens pas de quelque chose, je demande à ma femme, et ainsi je peux puiser dans cette base de données mémorielle auxiliaire. D'ailleurs, il y a une seconde manière par laquelle j'ai des idées... J'écoute attentivement ce que dit ma femme, ce qui m'apporte souvent une bonne idée. Je recommande donc aux jeunes de faire l'acquisition permanente d'une banque de mémoire associée avec laquelle ils pourront se familiariser et puiser tout au long de leur vie.

Auteur: Pauling Linus Carl

Info: T. Goertzel et B. Goertzel, L. Pauling (1995), p. 240.

[ moitié collaboratrice ] [ humour ] [ créativité ] [ épouse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

Les différents noms que se donnent maris et femmes suivant l’occasion sont comme les touches d’un instrument de musique. Anatole appelait parfois- bien que rarement- sa femme Tamara Ivanovna, en adjoignant au besoin à ce nom avec une légère ironie taquine un "Sa Majesté"; il l’appelait tout simplement Tamara, les jours sans ennuis et sans nuages qui leur évoquaient leur jeunesse, "maman",..devant les enfants.., "ma colombe" pour dissiper un surcroît d’amertume au moyen d’un terme inoffensif mais sentimental et "la compagne de les jours heureux" quand il voulait davantage de bonheur et un bonheur plus intense....

Auteur: Raspoutine Valentin

Info: L'honneur de Tamara Ivanovna

[ petits noms ] [ surnoms ]

 

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couple

Dans la grande pièce aux stores baissés pour protéger la vue fatiguée de la jeune femme, un rayon de soleil filtre, caresse le cou d'Hedwige, fût puissant et flexible qui disparait dans l'ombre de la plumeuse chevelure noire à reflets d'or, et va fendre en deux le corps de Pierre qui avec force gestes essaie d'expliquer ce que sera son fils. Sur ce sujet il est aussi loquace que sa femme est laconique. L'enfant encore invisible est sans cesse présent entre eux : expression de cet impérialisme du moi inconscient et forcené qui nous pousse toujours à nos frontières de chair, il exalte Pierre, excite son impatience passionnée.

Auteur: Morand Paul

Info: l'homme pressé (1941, 350 p., Gallimard, p.220, 221)

[ poésie du détail ] [ beauté ] [ harmonie ] [ famille ]

 

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canevas

On voit d’abord Arletty, jeune fille dauphinoise… de ce pays où l’on fabrique des petites jeunes filles jolies et fanatiques et huguenotes encore… Et puis allant à Paris… gagner sa vie… Et puis fréquentant les milieux protestants de Paris… un jeune élève pasteur, Jérôme, protestant, l’adore… Le jeune ménage genre Armée du Salut… mais elle est mutine, sex-appeal du tonnerre… on joue de l’orgue, elle chante à ravir, les jeunes bourgeois et les ouvriers et les coquins et les harengs viennent l’admirer et lui faire des atteintes au Temple de Courbevoie-la-Garenne… Elle est vertueuse mais le diable est après elle… malgré elle… ce satané charme !...  


Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: "Arletty, jeune fille dauphinoise", scénario de 1948, jamais produit, monté ni adapté. La trame retrace la vie d’un couple parti évangéliser les "sauvages" en Afrique puis les gangs de Chicago, en passant par le harem d’un maharadjah. Pour finir au Tour du Monde, à Montrouge, un bouge tenu par le Diable, dans lequel Arletty danse et chante, pendant que son mari pasteur, Jérôme, oublie ses sermons dans l’alcool.

[ esquisse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

légende

[...] - Te souviens-tu, m'a-t-elle dit, de l'histoire de cette femme qui, à force d'attendre son mari séparé d'elle par une large rivière, est devenue une pierre et plus tard une curiosité pour les touristes ?
N'est-ce pas agréable de devenir une pierre en mourant ? Mais l'idée de devoir m'exposer aux regards des touristes me terrifie.
Tu sais, plusieurs soupçonnent que la rivière ne soit pas le véritable obstacle pour ce couple, mais bien le coeur de l'amoureux en question. On complète même cette histoire en décrivant le retour du jeune homme dans son pays : il est passé près de la pierre en disant à sa nouvelle épouse qu'il trouvait la statue jolie.

Auteur: Ying Chen

Info: Les lettres chinoises

[ résumé ] [ couple ]

 

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chômage

L’impossibilité licite d’échapper aux parents en gagnant de l’argent par son travail sape le sens de la vie inhérent aux pulsions génitales et contredit les pulsions anales du faire qui valoriserait l’adolescent dans sa classe d’âge s’il trouvait à travailler. Ceci explique en grande partie la petite délinquance juvénile qui semble se généraliser et traduit l’épreuve dans laquelle se trouve notre jeunesse. Comment avoir de l’argent pour vivre sous un toit personnalisé, et pour pouvoir y emmener l’objet de son désir, vivre à deux, en couple, s’il n’est pas possible de travailler ? Comment prendre le plaisir, nécessaire pour conserver son narcissisme, si seuls des désirs passifs – d’attente patiente – sont autorisés, lorsqu’il n’y a pas de travail ?

Auteur: Dolto Françoise

Info: "L'image inconsciente du corps", éditions du Seuil, 1983, page 207

[ pauvreté ] [ autonomie financière ] [ effets psychologiques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

politesse

Le vouvoiement entre époux est devenu aujourd’hui une sorte de curiosité ethnographique, et Dieu sait pourtant les services de toutes sortes qu’il rend. Je le pratique depuis trente-cinq ans que je suis marié. C’est un jeu divertissant, dont on ne se lasse jamais. Même dans le langage le plus routinier, l’oreille est toujours agréablement surprise. Les scènes dites de ménage, fussent-elles conduites avec vigueur, s’en trouvent haussées à du joli théâtre. On a envie de s’applaudir et de souper ensemble au champagne après le spectacle. Toutes les femmes qui ont compté dans ma vie, je les ai toujours voussoyées, et réciproquement, pour l’honneur de l’amour en quelque sorte. Puis-je espérer, sans trop, y croire, que, tombant sur cette chronique, un jeune couple s’en trouvera convaincu, au moins curieux de tenter l’expérience ?

Auteur: Raspail Jean

Info: Du tutoiement et du vouvoiement

[ amusement langagier ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cadeau

C'était l'histoire d'un couple de jeunes mariés qui vivaient dans la pauvreté, en Russie, au tournant du siècle dernier.
Pour offrir une chaîne en or qui allait remplacer la lanière en cuir usée à laquelle était attachée la montre de son mari, la jeune épouse avait coupé et vendu ce à quoi elle tenait le plus : la magnifique chevelure rousse qui tombait en une lourde masse le long de son dos. Pour offrir à son épouse les peignes d'écaille qu'elle convoitait pour orner sa chevelure, son mari avait vendu ce à quoi il tenait le plus : la montre de poche de son grand-père, dont il avait hérité. En échangeant leurs étrennes, les jeunes gens s'étaient rendu compte du ratage et de l'ampleur de leur amour : le don était pur.

Auteur: Delvaux Martine

Info: C'est quand le bonheur ?

[ conte ] [ privation ]

 

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chanson médiévale

Refrain :
La bel' aronde, messagère de la gaye sézon,
Est venue, je l'ai vue,
Elle vole mouchelettes, elle vole moucherons,
La véla, je la voy, je recognoy le dos noir,
Je l'y vois le ventre blanc qui l'y tréluit au soleil,
La véla, je la voy,
Elle vole mouchelettes, elle vole moucherons.

Couplets :
Gentille aronde, tu viens.
Avec l'aimable printans,
Après l'été tu t'en vas,
Oncques hyver ne sentis.

Quand nous quittant tu dépars,
Aronde, mais où vas-tu ?
Là où revient le dous tans,
D'où les orages s'en vont.

Lors que tu voles amont,
Allez, véla le beau temps ;
É quand tu voles en bas,
Il pleuvra, cachez-vous.

L'air de la peste ne nuit,
Là où tu fais ta maison.
Aporte nous la santé,
Viens, niche dans ma maison.

Auteur: Baïf Jean Antoine de

Info: In "Le Printemps", cycle de chansons composées par Claude Le Jeune

[ météo ] [ invitation ] [ 2e personne du singulier ] [ oiseau ] [ joie ] [ vieux français ] [ nature ] [ musique pré-baroque ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama