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ennui

Si ta tâche journalière devient une charge pour toi, tu ne vaux pas ce que tu as.

Auteur: Weber Friedrich Wilhelm

Info:

[ travail ] [ miroir ]

 

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contemplation

Que de fois, devant la majesté d'un couchant, ou la grâce d'un matin rose plein de lilas et de vols d'oiseaux, ne me suis-je pas senti meilleur, et tout à coup incapable de commettre les microscopiques ignominies dont se pique la toile journalière des plus honnêtes et des plus probes !

Auteur: Aguétant Pierre

Info: Le Coeur secret p.35, Plon, 1921

[ émerveillement ] [ conforter ]

 

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santé psychologique

Une perturbation du cycle circadien - les rythmes métaboliques et glandulaires qui sont au cœur de notre vie professionnelle - semble être impliquée dans de nombreux cas de dépression, si ce n'est la plupart ; c'est la raison pour laquelle l'insomnie brutale est si fréquente et c'est très probablement la raison pour laquelle le modèle de souffrance journalière présente une alternance assez prévisible des périodes d'intensité et de soulagement.

Auteur: Styron William

Info: Darkness Visible: A Memoir of Madness

[ maladie mentale ] [ psychologie ] [ déprime ] [ nycthémère ] ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dépaysement

Il est nécessaire de changer pour apprécier justement les bons côtés de sa vie ancienne; dans la monotonie de l'existence journalière, on jouit inconsciemment des meilleurs choses; elles semblent tellement naturelle qu'on ne conçoit pas qu'elles puissent ne plus être; seuls, les ennuis frappent qu'on s'imagine être moindres ailleurs. Le changement de milieu fait ressortir les avantages qu'on n'appréciait pas, et montre que les embêtements, sous une forme ou sous une autre, se retrouvent partout.

Auteur: Guillaumin Emile

Info: La vie d'un simple

[ routine ] [ contraste ] [ paysan ]

 

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vacances

S’évader de quoi ? J’admets volontiers qu’on tienne à se distraire de ses occupations journalières et à fuir un appartement en ville et des rues bruyantes et surpeuplées. Mais s’évader vers quoi ? Pour passer des journées dans une voiture plus exigüe que n’importe quel appartement citadin et sur des routes aussi encombrées, tapageuses et malodorantes que les artères parisiennes. En fait, on ne s’évade pas, on passe d’une prison immobile à une prison motorisée : le déplacement accéléré de la cage donne à l’oiseau l’illusion de la délivrance.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 105

[ transports ] [ embouteillages ] [ enfermement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

travail

En été le troupeau montait à la montagne où l’herbe était plus fraîche. Là-haut nous produisions du fromage et les "ricotte" (fromage blanc) et je devais me lever à quatre heures du matin, prendre mon sac à dos et monter de l’altitude 1060 mètres du village jusqu’à 200 mètres où pâturaient nos bêtes. Je devais me charger les "ricotte" sur le dos pour les rapporter au village. J’y arrivais vers neuf heures du matin, trempé de sueur. Il me fallait cinq heures pour monter et redescendre la montagne, et je devais le faire un jour sur deux.
A mon retour au bistrot je m’attaquais à ma besogne journalière.

Auteur: Pasetta

Info: Dans "Pasetta racconta", page 25

[ souvenir ] [ enfance ] [ tâche ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

détachement feint

Dans la mesure où travailler ne représente guère plus qu'une agitation sans grande signification, et où les habitudes sociales, jadis honorées en tant que rituel, dégénèrent en rôles à jouer, le salarié – qu’il travaille à la chaîne ou occupe un poste grassement payé dans une vaste bureaucratie – cherche à échapper au sentiment d'inauthenticité qui en résulte en créant une distanciation ironique par rapport à sa routine journalière. Il tente de transformer le rôle qu'il joue en une évaluation symbolique de la vie quotidienne, et se réfugie dans la plaisanterie, la moquerie, le cynisme. Si on lui demande d’exécuter une tâche désagréable, il établit clairement qu’il ne croit pas aux objectifs de l’organisation qui tendent vers une efficacité et un rendement accrus. S’il se rend à une réception, son comportement tend à montrer que tout n’est qu’un jeu, faux, artificiel, dénué de sincérité, une mascarade grotesque de la sociabilité. Il tente, de cette manière, de se rendre invulnérable aux pressions de la situation. En refusant de prendre au sérieux ses occupations, il nie leur pouvoir de le blesser.

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "La culture du narcissisme", trad. Michel L. Landa, éd. Flammarion, Paris, 2018, page 159

[ mécanisme de défense ] [ sujet passif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

aqua simplex

L’histoire d’un ruisseau, même de celui qui naît et se perd dans la mousse, est l’histoire de l’infini. Ces gouttelettes qui scintillent ont traversé le granit, le calcaire et l’argile ; elles ont été neige sur la froide montagne, molécule de vapeur dans la nuée, blanche écume sur la crête des flots ; le soleil, dans sa course journalière, les a fait resplendir des reflets les plus éclatants ; la pâle lumière de la lune les a vaguement irisées ; la foudre en a fait de l’hydrogène et de l’oxygène, puis d’un nouveau choc a fait ruisseler en eau ces éléments primitifs. Tous les agents de l’atmosphère et de l’espace, toutes les forces cosmiques ont travaillé de concert à modifier incessamment l’aspect et la position de la gouttelette imperceptible ; elle aussi est un monde comme les astres énormes qui roulent dans les cieux, et son orbite se développe de cycle en cycle par un mouvement sans repos. Toutefois notre regard n’est point assez vaste pour embrasser dans son ensemble le circuit de la goutte, et nous nous bornons à la suivre dans ses détours et ses chutes depuis son apparition dans la source jusqu’à son mélange avec l’eau du grand fleuve ou de l’océan.


Auteur: Reclus Elisée

Info: Histoire d'un ruisseau. Chapitre I, La Source

[ polymorphe ] [ multi-usage ] [ pluridisciplinaire ] [ combinable ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

routine journalière

Je commencerai par dire que c'est difficile de parler de ce que les Toscans boivent sans mentionner d'abord ce qu'ils mangent. Disons que la journée d'un Toscan se déroule de la manière suivante : quand il se lève, il prend un caffè ristretto con grappa, un petit café très serré sur lequel il fait le signe de la croix avec un jet de grappa, ce qui remplace la prière du matin. Du laid chaud, du pain ou un cornet à la confiture, voilà de quoi rompre le jeûne de la nuit. Vers neuf heures, au bout de trois heures de travail dans les champs, il boit un verre de vin rouge pour se donner du cœur à l'ouvrage, qu'il accompagne d'un sandwich à la mortadelle. Ensuite, un espresso. Vers midi, un apéritif léger, genre Campiri soda ou prosecco. A une heure, il s'attable avec un litre de rouge à portée de main et prend un bon déjeuner, le repas le plus long de la journée, mais pas forcément très lourd : des crostini, pour commencer, ou du salami, ou du melon, des figues, du fenouil braisé, ou des aubergines. Après, une soupe épaisse ou des haricots à la sauge. Puis un ragoût de lapin aux olives ou du veau ou aux artichauts, pommes de terre sautées, haricots verts à l'ail ou épinards. Pour finir, une grappina, en fait un grand verre de grappa qui fera office de digestif avant la sacro-sainte sieste.

Auteur: De Blasi Marlena

Info:

[ rythme circadien ] [ nourriture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

outils numériques

Bilan : sur les 53,6 millions de tonnes de déchets électroniques de 2019, "on ignore ce que sont devenus 82,6 % ou 44,7 millions de tonnes", reconnaît l’OMS dans un rapport le 15 juin 2021.

En fait, on s’en doute un peu. Une bonne part finissent à Guiyu dans la province chinoise du Guandong, où se trouve la plus grande décharge électronique du monde. Tellement importante qu’elle a sa propre page Wikipedia. Un autre cyber-cimetière mondial se trouve à Agbogbloshie dans la banlieue d’Accra, capitale du Ghana, où enfants et adultes brûlent les plastiques pour en extraire les métaux. Une chaîne de désassemblage bien rôdée employant 10 000 personnes, bien utile à l’Union européenne, première exportatrice de ces carcasses électroniques au Ghana. La circulation de ces déchets est pourtant interdite par la convention de Bâle depuis 1992, mais la croissance des trafics illégaux suit celle de la production et de la consommation. Les articles de presse sur les décharges Agbogbloshie et de Guiyu, ou sur le recyclage et l’incinération sauvages en Inde, se suivent et se ressemblent. Étrange impression de déjà-vu, déjà écrit, il y a 15 ans. Il faut croire qu’on radote.

L’ONU évalue à 50 tonnes par an le volume de substances toxiques lâchées par ces déchets dans la nature : mercure, retardateurs de flamme bromés, cadmium, plomb, PCB, etc. Lesquelles provoquent atteintes au système nerveux, cardiovasculaire et immunitaire, aux poumons, aux reins, troubles neurologiques, cancers, diabète, parmi une liste de dommages plus longue que celle de vos followers sur Twitter.

Les décharges électroniques contaminent l’eau, l’air, les sols et les habitants. Le dernier rapport de l’OMS alerte sur "un tsunami de déchets électroniques" qui "affectent la santé de millions d’enfants", recensant plus 1000 substances nocives dégagées par les décharges. "Un enfant qui mange un seul œuf de poule d’Agbogbloshie absorbe 200 fois plus de dioxines que la limite journalière fixée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments", avertit Marie-Noël Bruné Drisse, responsable du département environnement et santé infantile à l’OMS. Curieusement, nul gouvernement n’a déclaré d’état d’urgence sanitaire pour stopper les maladies provoquées par ces poisons. Mais quoi, "c’est à ce prix, dit le gosse du Ghana, que vous avez des smartphones en Europe".

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/cycle_silicium.pdf

[ coûts cachés ] [ pollution ] [ rebuts ] [ résidus ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson