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pédagogie holistique

Le journal d’hier matin m’a fait chaud au coeur. La journaliste culturelle suédoise Ulrika Knutson y donnait une longue interview sous le titre "L’éducation peut se passer de livres". Elle y rappelait la coexistence, au début du XXe siècle, de l’éducation pratique et de l’éducation livresque. La méthode n’était pas réservée aux plus aisés, elle a même permis à la classe dite "inférieure" de développer ses compétences pratiques et esthétiques. Ce sont les mêmes compétences que beaucoup souhaiteraient aujourd’hui supprimer des programmes scolaires. Je suis convaincue que l’éducation devrait être plus rationnelle, plus rapide, et mieux prendre en compte les besoins du marché. Ulrika Knutson formule ainsi sa défense d’une éducation non livresque : "Nous ne sommes pas tous des lecteurs, mais nous pouvons tous nous former. On rencontre d’autres personnes, on écoute, on vit. Pour cette raison, je suis fascinée par ceux qui, au début du siècle dernier, ont mis l’accent sur le pouvoir du cerveau, du coeur et de la main."

Tout est dit. C’est ainsi ce que je voudrais répliquer aux sociologues qui nous parlaient des analphabètes, de ceux qui ignorent les théorèmes, les noms des plantes ou des animaux. Bien sûr, on peut apprendre toutes sortes de choses dans les livres, et c’est tant mieux. Mais la vie à laquelle j’aspire, c’est une union du cerveau, du coeur et de la main. C’est pour eux que je fais des recherches sur les neurosciences et que je me passionne pour tout et n’importe quoi. Pour eux que je vis intensément, entourée de nombreux amis. Pour eux que je tricote, nettoie, brode. Le cerveau, le coeur et la main.

 




Auteur: Antas Maria

Info: Faut que ça brille !

[ enseignement pratique ] [ apprentissage intégré ] [ intelligence multidimensionnelle ] [ travail manuel ] [ langage surévalué ] [ verbe surestimé ] [ transdisciplinarité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

propagande

En ce dimanche grisâtre et venteux, j’encourage chacun à zapper de BFM à Cnews et inversement. Impossible de ne pas relever la différence de ligne éditoriale. Sur Cnews, la campagne électorale est à l’honneur. On parle de l’Ukraine bien sûr. Mais raisonnablement.

Sur BFM, c’est une tout autre histoire. Il n’y en a que pour l’imminente guerre en Ukraine. Les messages de l’Élysée, avec leurs éléments de langage, sont repris en boucle :

- "une guerre au cœur de l’Europe". L’Ukraine est donc au cœur de l’Europe ? Première nouvelle, pour un pays qui n’est pas dans l’UE et aux confins du continent européen.

- en une des informations essentielles, Macron appellera Poutine à 11h ce matin. Le compte à rebours est démarré et s’arrêtera à 11h, lorsque notre président, tel un messie, appellera Vladimir Poutine pour tenter de sauver la planète de la guerre mondiale nucléaire qui semble s’annoncer. Les journalistes de la rédaction de la chaîne info attendent fébrilement cette conversation téléphonique de la dernière chance. Manu can do it. Ils y croient.

- "ce pourrait être une guerre d’invasion qui irait jusqu’à Kiev". Et ça se dit journaliste. Cette guerre ne date pas d’hier. Elle a démarré en 2014, avec des moments de plus ou moins grandes tensions. Personne, à l’exception de Biden et de ses vassaux, au premier rang desquels on trouve Macron, ne croit à l’extension de ce conflit au delà du Donbas. Ni en Ukraine, ni en Russie, ni dans le monde. Par contre, sur BFM, on y croit dur comme fer.

- "très compliqué pour Macron, étant donné la gravité de la situation, de se déclarer candidat". Je me marre. Pas d’autre commentaire.

Plus aucun doute n’est possible, BFM est bien la chaîne du Président.

Auteur: Sasson Elie

Info: Publication facebook du 20.02.2022

[ détournement d'attention ] [ mensonges médiatiques ] [ journalisme au service de l'état ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mise en scène marchande

La vraie imposture, ce ne sont même pas les émissions "culturelles", mais les "menaces" qui pèsent sur elles à intervalles réguliers et qui donnent aux sbires de Télérama l’occasion de livrer de bons combats ("Protégeons cette espèce en voie de disparition !"). Pivot jubile peut-être de se voir assimilé au léopard des neiges ou au rhinocéros de Java, mais il faudrait qu’on explique un jour pourquoi les Etats-Unis, par exemple, qui n’ont jamais eu d’ "animateurs culturels", ont encore de grands romanciers, alors que la France l’a, lui ; et a en même temps Pennac, Bobin, Picouly, Alexandre Jardin. La pivotisation de la littérature française n’a jamais été étudiée comme il le faudrait. J’attends toujours une analyse exhaustive sur ce sujet : Introduction à la vie pivote, par exemple. Avant la fin de l’Histoire, avant l’utopie réalisée de la démocratie terminale, un livre était un secret, un livre était une conspiration. Les émissions dites "culturelles" ont consisté à livrer les secrets des livres aux profanes au nom de la lutte contre l’élitisme et dans l’optique d’une indifférenciation chaque jour envenimée. Cette opération hebdomadaire d’exotérisme militant avait son symptôme dans l’étrange rituel de distribution gratuite de bouquins qui couronnait l’émission. Intéressante cérémonie sacrificielle et néo-christique. C’était la Cène rejouée, chaque vendredi soir, dans une baraque à frites. "Prenez et lisez", soufflait à ses invités le marchand de merguez. Par ailleurs, avec le recul des années, on peut dire que si les éditeurs et les journalistes ont tant aimé cette émission, c’est parce que sa base était sacrificielle et persécutrice. Bien sûr, il s’agissait de vendre des livres, mais par-dessus tout, bien plus encore que cela, irrésistiblement, il s’agissait de voir ravalés les écrivains, de les voir maltraités puisque égalisés, niés dans leur individualité, condamnés à se battre entre eux comme des catcheuses nues dans la boue. 

Auteur: Muray Philippe

Info: A propos de Bernard Pivot et de son émission "Apostrophe", dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, pages 46-47

[ critique ] [ ironie ] [ abaissement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

médias français

Peyrefitte, je vous supplie de ne pas traiter les journalistes avec trop de considération. Quand une difficulté surgit, il faut absolument que cette faune prenne le parti de l’étranger, contre le parti de la nation dont ils se prétendent pourtant les porte-parole.

Impossible d'imaginer une pareille bassesse — et en même temps, une pareille inconscience de la bassesse. Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d’avoir perdu tout sentiment de fierté nationale. Pour pouvoir continuer à diner en ville, la bourgeoisie accepterait n'importe quel abaissement de la nation.

Déjà en 40, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à diner en ville malgré le désastre national. Quel émerveillement ! Pétain était un grand homme. Pas besoin d’austérité ni d'effort ! Pétain avait trouvé l’arrangement. Tout allait se combiner à merveille avec les Allemands. Les bonnes affaires allaient reprendre.

Bien entendu, cela représente 5% de la nation, mais 5% qui, jusqu'à moi, ont dominé. La Révolution française n’a pas appelé au pouvoir le peuple français, mais cette classe artificielle qu’est la bourgeoisie. Cette classe qui s'est de plus en plus abâtardie, jusqu’à devenir traitresse à son propre pays.

Bien entendu, le populo ne partage pas du tout ce sentiment. Le populo a des réflexes sains. Le populo sent où est l'intérêt du pays. Il ne s’y trompe pas souvent.

En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d’argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s'entendent pour se partager le pouvoir.

Cela m'est complètement égal que vos journalistes soient contre moi, ça m'ennuierait même qu’ils ne le soient pas. J'en serais navré, vous m’entendez ! Le jour où Le Figaro et ‘L'Immonde’ [sic] me soutiendraient, je considérerais que c’est une catastrophe nationale !

Auteur: Gaulle Charles de

Info: In, "c’était de Gaulle" édition Gallimard, d'Alain Peyerefitte, 16 janvier 1963

[ Gaule ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

drogue

En 1965, John Lennon, George Harrison, Cynthia Lennon et Pattie Boyd étaient en train de dîner dans la maison d'un ami dentiste et ce dernier a mis LSD dans leur café sans le leur dire. Quand il a révélé ce qu'il avait fait, John était furieux, et à juste titre. "Putain, comment oses-tu faire ça ?" a-t'il raconté au journaliste de Rolling Stone Mikal Gilmore lors d'un entretien animé avec John au sujet de leur trip au LSD et l'histoire secrète de l'album Revolver: "Ce fut comme si nous nous trouvions tout à coup au milieu d'un film d'horreur", a déclaré Cynthia Lennon. "La chambre semblait plus en plus grande." Les Beatles et leurs épouses ont alors fui la maison de Riley dans la Mini Cooper d'Harrison. (Selon Bury, John et George avaient indiqué plus tôt leur volonté de prendre du LSD, mais seulement si ils ne savaient pas à l'avance.) Les Lennons et Harrisons sont allés au Ad Lib Club Leicester Square. Dans l'ascenseur, ils ont succombé momentanément à la panique. "On a tous pensé qu'il y avait un incendie dans l'ascenseur", déclara Lennon à Rolling Stone en 1971. "Il y avait juste une petite lumière rouge, et nous étions tous à hurler, totalement hystériques." Une fois attablé à l'intérieur, quelque chose comme une rêverie a commencé à prendre place. raconta Harrison à Rolling Stone, "J'ai eu un tel sentiment écrasant de bien-être, qu'il y avait un Dieu, et que je pouvais le voir dans chaque brin d'herbe. C'était comme gagner des centaines d'années d'expérience en 12 heures."
Les couples ont terminé tout ça à la maison des Harrisons à Esher, en dehors de Londres. John dira plus tard, "Mon Dieu, c'était juste terrifiant, mais si fantastique. La maison de George semblait être comme un grand sous-marin ... qui semblait flotter au-dessus de ses murs de 18 pieds de haut, et c'est moi qui conduisais." J'ai fait quelques dessins à l'époque, avec quatre faces qui disaient: "Nous sommes tous d'accord avec toi". Bref j'ai été plutôt défoncé pendant un mois ou deux. "Cette initiation non voulue au LSD trouvera son accomplissement l'année suivante avec Revolver, album le plus courageux et le plus innovant des Beatles.

Auteur: Internet

Info: Rolling Stone, Beatles Acid Test: How LSD Opened the Door to Revolver

[ musique ] [ création ]

 

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tromperie

Il est une plante qui donne de grandes fleurs blanches, qui se replient la nuit en prenant la forme d'un doigt : la Datura.
Les graines de cette plante, qui nous vient du nouveau monde, contiennent un psychotrope puissant, la scopolamine. Administrée à forte dose c'est la mort.
Avec des doses plus faibles et répétées : des lésions irréversibles dans l'encéphale. Les effets avec des petites doses bien contrôlée sont alors : confusion, perte de mémoire, perte de jugement, obéissance à n'importe quel ordre. En général avec perte de tout souvenir de ce qui a pu être faite sous l'effet de la drogue. Une personne intoxiquée à la scopolamine (moins d'un demi-milligramme suffit) conserve une allure et un comportement apparemment normaux. On peut ainsi délivrer les doses de toutes sortes de manière, par inhalation, diluées dans une boisson. Un reportage en Colombie montre une prostituée d'une vingtaine d'année qui utilise la scopolamine depuis plusieurs années. Elle raconte comment elle entourloupe ses clients : "Je leur donne dans une boisson, ou je leur souffle la poudre sous leur nez pour qu'ils la respirent". Et use aussi de cette une technique plus élaborée. Après s'être bouché les trous de nez avec du coton pour éviter de respirer la drogue, elle en passe sur sa lèvre supérieure. Quand elle embrasse un client, celui-ci absorbe aussitôt cette "poudre du diable" en inspirant et l'effet est immédiat. Elle ajoute qu'elle ne sait combien d'hommes elle a ainsi drogués, dépouillés et rejetés à la rue sans qu'ils se souviennent même de l'avoir rencontrée. D'autres malfrats utilisent cette drogue pour dépouiller des gens, violer des femmes (qui ne s'en souviendront pas). Tout ceci étant confirmé lors de l'interview d'une responsable du centre de toxicologie de l'université de Bogota lors du même reportage. La police colombienne confirme tous ces aspects. Dans la même émission les journalistes interviewent un narcotrafiquant qui leur fournit cette drogue sous l'aspect d'une poudre blanche, de l'extrait des graines de Datura, décoloré par voie chimique. Il ést fait état de plusieurs enquêtes auprès de personnes de divers milieux qui ont été victimes de gens sachant manier cette drogue. Les voleurs peuvent alors tranquillement les emmener dans leur banque et leur demander de vider leur compte. Leurs victimes s'exécutent sans garder aucun souvenir de la façon dont elles se sont fait arnaquer.

Auteur: Mg

Info: 20 octobre 2013

[ astuce ] [ drogue ]

 

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enquêtes parapsychologiques

L’affaire Chiara Bariffi
Le 1er décembre 2002, aux abords du lac de Côme en Italie, une jeune femme d’une trentaine d’années est portée disparue. Après trois longues années de recherche le corps reste introuvable et la police décide de classer l'affaire.
C’est alors qu’un journaliste d’un journal local d’Italie, connaissant l’affaire, propose à la police de rencontrer un médium, qui pourrait apporter des informations. Ils prirent contact avec Maria Rosa Busi, une habitante de la région, infirmière de 55 ans renommée pour ses pouvoirs extralucides. Elle rencontra la mère de Chiara Bariffi qui lui donna une photo de sa fille. De suite la médium lui annonça que sa fille était morte. A partir de là la médium se sent irrésistiblement attirée par le lac. Maria Rosa Busi commença alors à faire le tour du lac de Côme pour arriver à un endroit, connu pour sa dangerosité, avec une profondeur de l'eau qui atteint plus de 150 mètres. La médium déclara que Chiara se trouvait à cet emplacement.
La police refusa toute collaboration avec la médium. Mais la famille décida de lui faire confiance et déboursa les moyens nécessaires. Une équipe de plongeurs professionnels entra en scène. Le 11 septembre, après plusieurs jours de recherche, une caméra sous-marine filmait une voiture à 120 mètres de profondeur. La police décida de ré-ouvrir l’enquête et d'agir, des plongeurs remontèrent alors la voiture dans laquelle on trouva le corps de Chiara Bariffi.


L’affaire Susanne Erbe
En Allemagne lors de l'année 2003 une jeune femme de 16 ans est retrouvée violée et assassinée dans un buisson. La police ne parvenant pas à résoudre l’affaire, c’est la mère de la jeune fille qui décide de contacter un détective médium qui prétend parler avec les morts.
Mme Erbe, 45 ans, expliqua auprès de la cour de Mannheim (Allemagne) qu’elle était sceptique mais elle témoigna : "Lors de cette séance, Susanne m’a dit que son meurtrier était un homme d’origine croate d’une vingtaine d’années". Via le médium il fut même possible de déterminer où le trouver, dans un garage de Mannheim.
La police, dubitative, mena néanmoins l'enquête sur cet homme, un employé du garage Mario Glavic, croate de 24 ans travaillant comme carrossier. L’homme avoua son crime. Après une soirée trop arrosée et en mal d’amour, il avait décidé de violer la première femme qui croiserait son chemin. Le sort tomba sur Susanne. Affolée elle s'était mise à crier et pour la faire taire Mario Glavic, prenant la première pierre qui tombait sous sa main, lui asséna un coup mortel à la tête.

Auteur: Internet

Info: Compil de quelques site web

[ paranormal ]

 

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financement

Bataille de startups: comment convaincre un investisseur en 6 minutes?
Intimidés par l'enjeu mais toujours enthousiastes, de jeunes entrepreneurs choisissent de jouer leur avenir en quelques minutes dans des compétitions de startups, comme cette semaine à San Francisco, pour convaincre des investisseurs que leur projet aura peut-être un destin à la Facebook.
Brian Chae est venu de Séoul pour tenter sa chance. Sur la grande scène d'un salon organisé par le magazine spécialisé TechCrunch, il fait face à un jury d'investisseurs. Dans la salle, des centaines de spectateurs, entrepreneurs comme lui, analystes, journalistes... et des milliers d'autres qui suivent le concours via une retransmission internet.
Il a six minutes pour les convaincre que sa technologie est révolutionnaire: sa startup Looxidlabs a mis au point un logiciel qui peut analyser les émotions, via les mouvements des yeux et les ondes cérébrales.
Adapté à un casque de réalité virtuelle, le système peut servir à des agents immobiliers ou à des hôteliers, par exemple, pour déterminer de façon quasi certaine ce que pensent réellement les consommateurs d'un aménagement, assure Brian Chae dans un anglais parfois hésitant. Passage obligé pour tous les participants: la démonstration en direct de leur invention.
Pendant six autres minutes, le jury assaille le jeune homme : "quel prix pour le casque ?", "quel business model ?"
"J'étais un peu nerveux à l'idée de faire cette présentation devant six VC" ("venture capitalists", investisseurs en capital-risque), témoigne Brian Chae, qui avait répété sa présentation "une centaine de fois".
- Discours d'ascenseur
Plusieurs jeunes pousses tentent ainsi de se faire connaître et de gagner la "Bataille des startups", point d'orgue du salon. A la clé, 50.000 dollars et un gros coup de projecteur. Les jeunes pousses se financent souvent via leur entourage pour démarrer mais ont rapidement besoin de lever davantage de fonds. Elles doivent donc séduire coûte que coûte. Et vite.
L'exercice - sorte de speed-dating pour startup - a un surnom: "elevator pitch", littéralement "discours d'ascenseur", court et calibré pour convaincre rapidement une personne influente dont le temps est compté.
"Il faut savoir présenter son dossier et répondre aux questions les plus évidentes" le temps d'un voyage en ascenseur, "sinon votre proposition ne tient pas la route", explique un spécialiste qui aide souvent des "startuppers" à mettre au point un "pitch" efficace.
Le potentiel des startups se mesure d'abord aux sommes levées, qui se comptent parfois en millions de dollars.
Mais pour des milliers de projets, bien peu d'élus arriveront à mettre leur entreprise sur les rails et surtout, à la faire vivre au-delà de quelques mois ou quelques années.

Auteur: Internet

Info: AFP, 21/09/2017, 09:56 San Francisco

[ capital-risqueur ] [ business angel ]

 

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sport

Tennis suisse, 3 jours, trois chroniques (III)

Mes coqs ce matin : FEDERERRRRRRR...... WAWRINKAAAAAA.... FEDERERRRRRRR......

WAWRINKAAAAAA....

Ho ! Ca va la crête ? Le tennis, c'est pas fait pour les quasi dindes...

Faut dire qu'il y a peu nous sommes allés les voir, le duo d'enfer, avec mon fiston, grâce à un camarade qui nous a filé deux billet à l'oeil. Oui oui, nous avons pu matter le double de la coupe Davis à Palexpo. Peuchère mes mémères, c'est pas tous les jours qu'on va contempler le no 1 mondial à la Race (Stan) associé au best ever. Deux CHuisses ! Ho, c'est rare, fils, déguste, tu pourras en parler à tes petits enfants. Hop Schwitz, Forza Swizzerra, Rock & Rolle cocorico... Et pour un preque vieil autochtone intégriste retrouver VaudWrinka associé à celui qui à su Fédérer l'admiration mondiale c'est pas dla daube. Des cimes qu'on reverra pas, ni nos descendants, ni leurs descendants à eux.

Après-midi sympa au-delà de la défaite. Car ils l'ont perdu ce match-là, aussi curieux que cela puisse paraitre. Perte sans dommage puisque nos deux Héros (faites gaffe de ne pas prononcer ces trois mots à la suisse allemande) ont rétabli la chose le lendemain. Au final un week-end tennistique intéressant. Stan un peu déstabilisé par son nouveau statut, Rodge toujours aussi stable, regardant impuissant les Kazaks bombarder son compère affaibli... Et puis nous voilà finalement qualifiés en demi-finale contre l'Italie,

Et là, les remords. Parce que dans ma diatribe précédente j'ai osé mettre en doute le maitre, rayer la statue chromée. Un peu comme si j'avais violé Heidi au Lauberhorn... ou devant les deux chambres réunies. Tous ces regards sévères... réprobateurs. Repentance qui m'a poussé vers l'examen de conscience. Parce que ces gnières, finalement, s'ils ont succès et pognon, ils l'ont mérité. En tout cas plus que d'autres : héritiers, chefs de services bombardés et autres gagnants des multiples loteries de la vie. Ils se sont farcis des vies de chiens. Pensez : 5 heures de tennis, muscu etc. quasi tous les jours durant 20 ans sans débander. Sans parler des voyages incessants, chambres d'hôtels et autres obligations brise-burne routinières sous forme de journalistes fouineurs, admirateurs encombrants, midinettes pleines d'espoir... Un pensum.

Et il y a Stan, un type lambda du gros-de-Vaud qu'on aurait jamais idée d'attaquer, passé par l'école anthroposophe, celle qui vous délivre plutôt des pacifiques. Ce qui est peut-être la cause de son éclosion différée, allez savoir ?

Mais je m'égare... Je voudrai juste qu'ils la ramènent une fois, cette coupe Davis. Dans le futur, j'ai comme l'impression que ce sera plus dur.

Auteur: Mg

Info: avril 2014

[ helvète ]

 

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propagande

Le livre de Naomi Oreskes et Erik M. Conway vise à montrer comment l'industrie américaine a systématiquement financé des campagnes dont le but était d'invalider des conclusions scientifiques pourtant incontestables et accablantes dans des domaines parallèles : par exemple pour la rentabilité des producteurs de cigarettes quant à la nocivité du tabac, et pour la politique de défense stratégique menée par les Etats-Unis quant au danger militaire représenté par l'Union soviétique.
L'industrie du tabac
Le premier thème examiné systématiquement est celui de la cigarette. Depuis 1930, des découvertes nazies en avaient mis en évidence l'aspect dangereux. C'est ainsi qu'Adolf Hitler refusait que l'on fume autour de lui. Aux Etats-Unis, les premiers constats concernant la dangerosité du produit sont apparus dans les années 50, lorsque des chercheurs ont montré que du goudron de cigarette étalé sur la peau des souris produisait des cancers mortels. On appelle ce cancer aux États-Unis le "cancer de la cartouche".
Ce fut là un tournant pour l'industrie du tabac qui fit appel aux services d'une firme de relations publiques pour contrer les preuves scientifiques que fumer peut tuer. Cette firme suggéra d'inclure le mot "recherche" dans le titre de son nouveau comité parce qu'un message pro-cigarette aurait besoin du soutien de la science. Dès ce moment, l'industrie du tabac s'appuya sur celle-ci et finança des recherches extrêmement coûteuses pour émettre des doutes sur les liens entre tabagisme et cancer. Elle finança aussi de grands programmes de recherche sur des sujets annexes afin de détourner la suspicion.
Cette campagne de désinformation s'appuya sur l'aide de journalistes, chargés d'arbitrer le prétendu pour et contre et d'experts de plus en plus prestigieux, chargés de contrer les arguments pourtant indiscutables et de témoigner lors des procès. L'industrie du tabac n'hésita pas à engager un certain Frederick Seitz, dès 1979, comme directeur et recruteur. Seitz était un scientifique, président de l'Académie nationale des sciences, responsable de la recherche nucléaire, conseiller de la Maison Blanche, connu pour ses positions ultra-libérales, anti-communistes, critiques vis-à-vis des mouvements de révolte de ses pairs et des étudiants face au pouvoir.
L'argument principal des détracteurs du tabac était que celui-ci causait de nombreuses maladies et déficiences, en plus du cancer. L'industrie du tabac répondait qu'on ne pouvait jamais établir un lien sûr, clair, entre la maladie et l'usage du tabac, puisque d'autres facteurs pouvaient être incriminés, comme l'environnement, le stress, la génétique. À cette affirmation la science peut répondre qu'il s'agit d'un facteur adjuvant et que le caractère-même du vivant implique toujours des incertitudes.
Finalement l'Histoire donna raison à la science lors de fameux procès intentés par les consommateurs, où la responsabilité de certaines grandes firmes fut reconnue parce qu'elles avaient caché depuis les années 1950 certaines études financées par elles allant dans un sens contraire à leurs intérêts.

Auteur: Oreskes Naomi

Info: L'industrie du tabac, in Les marchands de doute, 2010, présenté sur le blog Jorion par Madeleine Théodore. Ecrit avec Erik M. Conway

[ mensonge ] [ consumérisme ] [ libéralisme ]

 

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