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abstraction

Nous nous élevons de la nature à la culture, mais il faut lutter pour rester juché sur son perchoir, sinon la nature nous fait redescendre.

Auteur: Galgut Damon

Info: La promesse

[ pragmatisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

odeur

- Tu sais, Steve, fit Molly, tu pues tellement de la gueule que tu serais capable de faire tourner de l'oeil un vautour juché sur un monticule de merde.

Auteur: Moore Christopher J.

Info: Le lézard lubrique de Melancholy Cove

[ exagération ] [ empester ] [ mauvaise haleine ] [ puanteur ]

 

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souvenirs

Mon grand-père m'a raconté que dans son tout jeune âge il connaissait un vieux monsieur qui lui avait conté avoir vu défiler Napoléon juché sur les épaules de son père. 

Profondeur mémorielle du cerveau humain allié à la tradition orale. 

Le langage écrit nous aura permis de l'étendre considérablement.


Auteur: Mg

Info: 9 déc 2022

[ transgénération ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gratitude

On a dit que la science se développe comme un organisme. On a dit que, si nous voyons aujourd'hui plus loin que nos prédécesseurs, c'est parce que nous sommes juchés sur leurs épaules de géants. Mais en cette occasion je préfère me rappeler, plutôt que ces géants, les amis avec lesquels nous avons bossés main dans la main... Collègues pour une si grande partie de mon travail.

Auteur: Medawar Peter Brian

Info: Nobel discours, 10 décembre 1960

[ sciences ] [ équipe ] [ reconnaissance ]

 

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émigration

Comme les montreurs de foire qui ne sortent jamais sans leur perroquet juché sur leur épaule, l’homme qui quitte sa patrie est condamné à porter sur son dos un lutin chargé de lui rappeler sa trahison. Vient le jour où le mauvais esprit saute à terre pour désigner du doigt le renégat avant de disparaître en fumée. Privé du seul lien qui le rattachait à ses origines, l’exilé se laissera dépérir de remords.

Auteur: Lê Linda

Info: Fuir, p. 53

[ mauvaise conscience ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

canevas

Jadis, une famille vivait dans un village où le mensonge était de règle. Les parents d'un certain enfant avaient bien du mal avec lui, car il ne parvenait pas à mentir. On le menace des pires châtiments s'il continue à refuser de mentir. Il sera noyé s'il ne ment pas. Il a peur. Il pleure et pisse de peur, juché sur les épaules de son père qui l'emmène à la rivière pour la noyade.
Son père mouillé lui demande: "Qu'est-ce que c'est que cette eau?"
Le fiston dit; "C'est de l'eau bénite des anges!"
Le père est aux anges: "Il a menti! enfin! C'était de justesse!" Et il ramène à la maison le fiston devenu normal.
En ce monde, savoir mentir, c'est savoir vivre.

Auteur: Coyaud Maurice

Info: Contes thaï, Le pavillon du mensonge

[ malentendu ]

 

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nord-sud

Juché sur son vélo et enveloppé dans un horrible poncho protecteur, le Néerlandais va son chemin sans se soucier des autres, tout en respectant scrupuleusement les règles pour éviter accidents et conflits. La culture calviniste clef de voûte de cette société de liberté, de confiance et d'indifférence organisées, ne pouvait trouver meilleur terreau pour s'implanter. Voilà ce que j'avais appris d'eux : chacun est libre d'être ce qu'il est, de désirer ce qu'il désire, de vivre comme il l'entend, à condition de ne pas nuire à la tranquillité d'autrui et à l'équilibre général. Un principe de vie à l'exact opposé de la culture persane, où dresser des barrières, se mêler de la vie des autres et enfreindre les lois est aussi naturel que la respiration. Mais aussi en décalage avec la rigidité judéo-chrétienne de la culture française, où le verbe entrave sans cesse l'action.

Auteur: Négar Djavadi

Info: Désorientale

[ comparaison ] [ gaulois bavards ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ghetto

Et puis on arriva en territoire noir. Les rues étaient jonchées d’un tas d’objets divers : une vieille chaussure, une chemise orange, un vieux sac à mains… un pamplemousse pourri… une autre chaussure… un jean… un pneu…
Je devais slalomer au milieu de tout ça. Deux jeunes Noirs d’une dizaine d’années nous dévisagèrent, juchés sur leurs vélos. Un regard rempli d’une haine absolue, implacable. Je la sentais. Les Noirs pauvres haïssaient. Les Blancs pauvres haïssaient. C’était seulement quand les Noirs avaient de l’argent et que les Blancs avaient de l’argent qu’ils se mélangeaient. Certains Blancs aimaient les Noirs. Très peu de Noirs aimaient les Blancs, et peut-être même aucun. Ils voulaient leur revanche. Peut-être ne l’auraient-ils jamais. Dans une société capitaliste, les vaincus bossent pour les vainqueurs et il faut donc qu’il y ait plus de vaincus que de vainqueurs. Qu’est-ce que j’en pensais ? Je savais que la politique ne parviendrait jamais à résoudre le problème et qu’il ne restait pas assez de temps pour forcer la chance.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Hollywood", trad. Michel Lederer, Le livre de poche, page 108

[ racisme ] [ faux problème ] [ Etats-Unis ] [ tensions raciales ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rétrospective

Juché tout en haut des grands mâts qui oscillaient à me donner le vertige au-dessus du pont des navires, j'ai contemplé l'eau illuminée par le soleil : des profondeurs de turquoise surgissaient des coraux irisés. J'ai commandé la manoeuvre qui devait mettre les navires à l'abri dans les lagons limpides comme des miroirs, où les ancres descendaient tout près de plages de corail ombragées de palmiers. Je me suis battu furieusement sur les champs de bataille du temps passé : même quand le soleil était au terme de sa course, le carnage ne cessait pas ; il se continuait pendant la nuit, sous les étoiles qui brûlaient au ciel. Et la fraîcheur du vent nocturne, refroidi aux lointains pics neigeux sur lesquels il avait passé, n'arrivait pas à sécher la sueur de la bataille : et puis je redevenais le petit Darell Standing qui à la ferme paternelle courait pieds nus dans l'herbe humide de la rosée printanière. Où, comme aux froids matins d'hiver, j'allais, de mes mains couvertes d'engelures, porter le foin aux bestiaux dans la tiède étable qu'emplissaient leurs haleines fumantes.

Auteur: London Jack

Info: Le Vagabond des étoiles

[ vie ] [ océan ]

 

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beaux-arts

Le style est la réponse à tout.

L’approche neuve d’une chose terne et dangereuse.

Mieux vaut faire une chose terne avec du style qu’une chose dangereuse sans style.

Faire une chose dangereuse avec style, c’est ça l’art.



La tauromachie peut être un art.

La boxe peut être un art.

Faire l’amour peut être un art.

Ouvrir une boîte de sardines peut être un art.



Rares sont ceux qui ont du style.

Rares sont ceux qui peuvent le garder.

J’ai vu des chiens avoir plus de style que les hommes.

Bien que peu de chiens aient du style.

Les chats en ont à profusion.



Hemingway se faisant gicler la cervelle contre le mur au calibre 12, ça c’est du style.

Quelquefois les gens vous donnent du style.

Jeanne d’Arc avait du style.

Jean-Baptiste,

Jésus,

Socrate,

César,

Garcia Lorca.



J’ai connu en prison des gens qui avaient du style.

J’en ai connus plus en prison que hors de prison.

Le style, c’est une différence. Une façon de faire, une façon d’être.

Six hérons juchés sur leurs pattes dans un étang…

ou vous, qui sortez nu des chiottes, sans me voir.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Mockingbird, Wish Me Luck (Oiseau moqueur, souhaite-moi bonne chance) (1972) Traduction ? merci aux contributeurs si jamais

[ manière ] [ homme-animal ] [ poème ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste