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judaïsme

[...] au XVIIe siècle, à mesure que la vie devenait plus difficile pour les Juifs d’Europe orientale, le conflit entre mysticisme et rabbinisme s’accentua. On peut interpréter ces doctrines comme deux stratégies différentes pour affronter les problèmes politiques de l’heure et Dieu. Sur le plan idéologique, elles admettaient toutes deux l’idée fondamentale d’Alliance entre Dieu et Israël ; la question épineuse était bien entendu : Pourquoi Dieu trompait-il ainsi son peuple ? La doctrine rabbinique répondait que les Juifs s’étaient écartés de la Loi et qu’ils étaient châtiés. La stratégie idéologique et sociale consistait donc à serrer les rangs et redoubler d’efforts communs pour suivre les commandements et l’interprétation qui était faite dans le Talmud [...].

Les mystiques, aussi, pensaient que les Juifs avaient trahi l’Alliance, non par manque de conscience, plutôt par manque de compréhension. La Thora n’était que la forme extérieure de l’Alliance, et il fallait en trouver une interprétation plus profonde : la Kabbale et, en particulier, le Zohar indiquaient la voie par laquelle on pouvait arriver à comprendre la signification sous-jacente de la Thora ; cette dernière était considérée comme un grandiose cryptogramme* qui devait être déchiffré par diverses méthodes semi-rationalistes et mystico-intuitives.

Auteur: Bakan David

Info: "Freud et la tradition mystique juive", traduit de l’anglais par P. Osuky et E. Risler, Payot, 1977, page 87 *énigme basée sur un message chiffré

[ historique ] [ persécutions ] [ courants divergents ]

 

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judaïsme

Dans un film français d'une durée de neuf heures, intitulé Shoah,il est toutefois, bien plus difficile d'excuser que pas un seul train ne soit mentionné provenant de France ! N'est guère évoquée la relative indifférence de la majorité des habitants de la "ville lumière", et, parmi ceux-ci, des intellectuels qui tuaient le temps au café de Flore ou aux Deux-Magots, pendant que les enfants juifs étaient emmenés au Vélodrome d'Hiver.
...
De plus, en tant que spectateur israélien de l'oeuvre d’un réalisateur qui se définit comme juif, j'ai du mal a accepter que sur toute la durée d'un film sur la mémoire, si attaché au détail, ne soit jamais évoquées d'autres victimes que les juifs dans cette gigantesque industrie de la mort. Ainsi, bien que la majeure partie du film ait été tournée en Pologne, on laisse le spectateur dans l'ignorance que cinq millions de Polonais y ont été assassinés : deux millions et demi d'origine juive et deux millions et demi de catholique.
...
Si l'on évoque les proportions le nombre de Roms (tziganes) assassinés, sur l'ensemble de leurs communautés, s'avère très proche de celui des victimes juives ; Portant ils n'ont pas droit a une mention dans la Shoah lanzmannienne.

Auteur: Sand Shlomo

Info: Comment j'ai cessé d'être juif

[ antisémitisme ] [ racisme ]

 

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judaïsme

Lorsque nous examinons les reproches adressés par les antisémites à ce qu’ils appellent le capitalisme juif, une chose nous frappe : c’est que l’antisémitisme aboutit à une sorte d’anticapitalisme, et par suite à une sorte de socialisme. Sur ce terrain, les antisémites donnent la main aux socialistes ; ils arrivent à la même conclusion, avec cette différence que les socialistes, plus logiques, étendent leurs attaques contre le capitalisme à tous les capitalistes, tandis que l’inconséquence des antisémites s’en prend seulement aux juifs, aux protestants, qu’ils regardent comme des demi-juifs, ou à ceux des catholiques qu’ils désignent du nom singulièrement élastique de judaïsants.

L’antisémitisme aboutit ainsi au socialisme, socialisme de droite, si vous le voulez, socialisme soi-disant conservateur ; mais socialisme illogique, socialisme bâtard, socialisme sans idéal, socialisme qui n’est même pas nimbé d’une auréole de fraternité. Ce socialisme antisémite est celui des hommes qui n’ont pas réussi dans leurs affaires […]. Pour les hommes mécontents de leur sort, pour ceux qui trouvent que la fortune n’a pas répondu à leurs espérances, pour tous ceux dont les revenus sont inférieurs aux appétits, il est précieux d’avoir, comme cible vivante, un groupe restreint sur lequel on puisse diriger, avec ses rancunes et ses jalousies, les colères des masses.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, pages 138-139

[ critiques ] [ limites ] [ envie ]

 

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judaïsme

Le monothéisme de la Torah n'est tempéré par aucun dualisme. Il n'y a pas trace dans la Torah d'une lutte cosmique entre deux principes, comme dans le mythe d'Osiris ou dans le zoroastrisme perse. La tension fondamentale n'est pas entre le Bien et le Mal, mais entre Yahvé et tous les autres dieux. Le serpent qui tente Ève au Jardin d'Eden disparaît à jamais de la Bible après cela : il n'a pas de consistance ontologique. Le “diable” ne fera son apparition que dans les Evangiles, et “Lucifer” plus tard encore, sur la base d'une exégèse tendancieuse d'Isaïe 14,12 dans la traduction latine (Vulgate). Quant à “Satan”, ce n'est que dans la tradition chrétienne qu'il deviendra l'ennemi éternel de Dieu. [...] Dans l'Ancien Testament lorsqu'il est assimilé à un principe destructeur, Satan se distingue en fait mal de Yahvé lui-même. [...] C'est toujours Yahvé qui frappe non seulement les ennemis d'Israël mais aussi Israël lorsqu'il a démérité à ses yeux. C'est lui qui déclenche les guerres, les épidémies et tous les fléaux imaginables. [...] Yahvé est la source du bien comme du mal. (Il s'en suit logiquement, selon une école kabbalistique, qu'on peut le servir aussi bien par le mal que par le bien.)

Auteur: Guyénot Laurent

Info: Du Yahvisme au Sionisme, p. 52

[ pouvoir ] [ conservation ] [ avoir raison ] [ obstination ] [ fermeture ]

 

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judaïsme

Le Talmud, livre central du judaïsme moderne (celui qui s'est construit après la venue du Christ) pourrait, selon certains, être le livre le plus haineux et le plus raciste jamais écrit dans l'histoire de l'humanité. Dans les versions primitives, qui sont expurgées depuis plusieurs centaines d'années, les goyims en prennent pour leur grade. Le Christ insulté, son nom blasphémé et et la Sainte Vierge qualifiée de prostituée.
Au Moyen-Age, quand les sociétés chrétiennes découvrirent le contenu de ce livre (grâce à des juifs convertis), il fut interdit, brûlé (en particulier sous Saint Louis). Des versions expurgées furent alors éditées par les rabbins, pour le "grand public". Ce sont encore celles qu'on peut trouver derrière des vitrines de magasins. Voici un recueil de quelques sentences de la version originale :
"Un goy est comme un chien. Les Ecritures nous apprennent qu'un chien mérite plus de respect qu'un goy." Ereget Rashi Erod 22 30
"Les juifs ont droit à être appelés hommes, pas les goyim." Iebhammoth 61a
"Il faut remplacer les serviteurs goyim morts, comme les vaches, ou les ânes perdus. Il ne faut pas montrer de sympathie pour le juif qui les emploie." Iore Dea 377 1
"Les âmes des goyim proviennent d'esprits impurs qu'on nomme porcs."

Auteur: Jalkut Rubeni Gadol

Info: Sur Internet

[ racisme ]

 

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judaïsme

Si l'on veut apprécier les productions des Juifs allemands, que l'on réfléchisse qu'il s'agit d'une population qui correspond numériquement aux habitants d'une ville de moyenne importance, qui a triomphé de tous les obstacles grâce à la supériorité d'antiques traditions de civilisation, en dépit des désavantages subis et des préjugés à son égard, en face d'une population allemande cent fois supérieure en nombre. Qu'on pense ce qu'on veuille de ce petit peuple, quiconque a conservé tant soit peu de jugement sain en ces temps de confusion ne pourra lui refuser son estime. C'est précisément en ces temps de persécution des Juifs allemands que l'on doit déclarer que le monde de l'Occident est redevable au peuple juif d'une part de sa religion et, avec elle, de ses idéals moraux les plus précieux, d'autre part, essentiellement de la renaissance du monde intellectuel grec. Il ne faut pas non plus oublier que la souplesse de la langue allemande doit ses finesses à une traduction de la Bible et par conséquent à une traduction de l'hébreu. Le souvenir de ce que les Juifs allemands ont fait, aussi dans les temps modernes, pour l'humanité, des luttes qu'ils ont soutenues pour elle, peut, dans les temps que nous traversons, leur fournir la plus belle des consolations ; aucune oppression, si brutale qu'elle soit, aucune calomnie si raffinée qu'elle puisse être, ne trompera les clairvoyants sur l'élévation des valeurs morales et intellectuelles que ce peuple possède en abondance.

Auteur: Einstein Albert

Info: Comment je vois le monde, Mein Weltbild, Amsterdam : Querido Verlag, 1934.

[ éloge ]

 

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judaïsme

Les juifs sont-ils vraiment, partout, les promoteurs de la sécularisation ou de la déchristianisation des peuples modernes ? n’est-ce point là une œuvre qui remonte au XVIIIe siècle et à la Révolution, c’est-à-dire à une époque où les juifs n’avaient aucune influence chez nous, où les plus fougueux antisémites n’oseraient parler de prépondérance juive ? Est-ce que le XVIIIe siècle, est-ce que la Révolution ont jamais été imbus de l’esprit juif ? Et puisqu’on se plaît à identifier l’action d’Israël et celle de la franc-maçonnerie, cette assimilation entre l’Alliance israélite universelle et le Grand Orient, entre l’esprit juif et l’esprit maçonnique, est-elle justifiée ? […] Venue d’Angleterre, au commencement du XVIIIe siècle, et d’abord cantonnée dans les couches aristocratiques, la maçonnerie continentale, malgré ses fastueuses maximes de fraternité universelle, est restée longtemps fermée aux juifs. […]

L’obstination des antisémites à identifier les francs-maçons et les juifs, dans ce qu’ils appellent la judéo-maçonnerie, montre seulement leur mauvaise foi ou leur ignorance. Si l’histoire et les faits interdisent de considérer la maçonnerie comme une institution juive, fondée ou dirigée par les juifs, dans un intérêt juif, l’antisémitisme se rabat sur la parenté de l’esprit juif et de l’esprit maçonnique. A l’entendre, les loges, sur le continent au moins, en pays latin surtout, ne seraient plus que de dociles instruments aux mains d’Israël. Lorsque, rompant avec les traditions maçonniques, le Grand Orient rejetait l’autorité du Grand Architecte de l’Univers, les loges françaises auraient obéi aux suggestions de l’esprit juif, comme si la Synagogue avait abjuré son antique monothéisme, et comme si le juif, en révolte contre le Dieu de ses pères, n’aspirait plus qu’à détrôner Jéhovah.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, pages 102-103

[ sociétés occultes ] [ démythification ] [ réfutation ] [ anti-complotisme ]

 

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judaïsme

Selon le premier ministre israélien, "au Proche-Orient, seul Israël respecte les droits individuels de tous ses citoyens". Or, en donnant la priorité à la judéité dans la définition de l'État, plusieurs dispositions de ce texte portent au contraire atteinte aux droits des quelque deux millions de citoyens non juifs, dont l'importante minorité arabe : "L'État d'Israël est l'État-nation du peuple juif, qui y exerce son droit naturel, culturel, religieux et historique à l'autodétermination. La réalisation de ce droit à l'autodétermination nationale dans l'État d'Israël est réservée au seul peuple juif", dit ainsi la nouvelle loi fondamentale. En précisant que "l'hébreu est la langue de l'État d'Israël", elle fait également perdre à l'arabe sa qualité de langue officielle, dans l'attente d'un "statut spécial qui sera déterminé ultérieurement". Faute de Constitution, cette loi fondamentale s'ajoute à l'édifice juridique actuel.

Aucun mot, pas la moindre référence à l'indépendance de l'État d'Israël, proclamée le 14 mai 1948. Ce n'est pas surprenant : M. Netanyahou ne la mentionnait déjà pas une seule fois dans ses ouvrages évoquant l'histoire du sionisme. Silence sur ce texte fondateur de la jurisprudence du pays, qui fut lu ce jour-là par David Ben Gourion, son premier chef de gouvernement : "L'État d'Israël sera ouvert à l'immigration des Juifs de tous les pays où ils sont dispersés ; il développera le pays au bénéfice de tous ses habitants ; il sera fondé sur les principes de liberté, de justice et de paix enseignés par les prophètes d'Israël ; il assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe ; il garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d'éducation et de culture."

Auteur: Charles Enderlin

Info: Le Monde diplomatique n°774, septembre 2018 : Vote historique à la Knesset

[ ethnocratie ] [ racisme religieux ]

 

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judaïsme

C'est après son expérience hollandaise que, selon plusieurs témoins, Henriette Hoffmann/von Schirach eut cet échange avec Hitler. Il y avait donc une brochette d'invités au Berghof. Le dialogue suivant s'engage (si l'on croit Henriette car ce fut une conversation particulière parmi d'autres, à voix relativement basse, du moins au début). Hitler : - Vous arrivez de Hollande ?
- Oui, c'est pour cela que je suis là, je voulais vous parler, j'ai vu des choses effrayantes, je ne peux pas croire que ce soit vous qui les ayez ordonnées... !
- C'est la guerre.
- Mais c'étaient des femmes, j'ai vu comme une troupe de femmes, j'ai vu comme elles étaient poussées, pauvres, sans secours, envoyées vers un camp. Je ne croyais pas qu'elles allaient revenir, on leur avait pris tous leurs biens, leurs familles n'existent plus...
- Vous êtes sentimentale, Frau von Schirach. Qu'avez-vous à faire des femmes juives ?
Alors tous deux se lèvent et Hitler se met à crier puis il s'explique de manière très franche, et, surtout, très rare, lui qui ne parle jamais du meurtre des Juifs, encore moins devant une dame, il forme de ses mains deux coupes, expliquant que le sang de 10000 Allemands coule chaque jour et qu'il faut rétablir un "équilibre". Symbole lumineux : les mains du Führer forment un Graal qui recueille le sang allemand mais aussi un contre-Graal de même dimension rempli du sang impur pour équilibrer l'autre. Il ajoute qu'elle doit "apprendre à haïr", comme lui l'a fait. Elle réplique, citant l'Iphigénie de Goethe : "Je ne suis pas là pour partager la haine (mithassen) mais l'amour (mitlieben)." Henriette et son mari quittèrent l'endroit plus vite que prévu et craignirent des représailles, qui ne vinrent pas. Ce fut la dernière entrevue entre Tonton Wolf et sa chère Henriette.

Auteur: Internet

Info: http://www.delpla.org/article.php3?id_article=294

 

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judaïsme

1. Comme une épidémie s’était déclarée en Égypte en des temps anciens, la plupart attribuèrent ce mal à une cause divine. En effet, une foule d’étrangers de toutes sortes vivait dans le pays, pratiquant des rites religieux et sacrificiels différents, et il s’en était suivi que les honneurs que les Égyptiens rendaient traditionnellement à leurs dieux étaient tombés en désuétude.
2. Les indigènes du pays en conclurent que leurs maux ne trouveraient de remède que s’ils renvoyaient les étrangers. Les étrangers furent donc chassés et les plus distingués et les plus actifs d’entre eux se rassemblèrent et, comme le disent certains, furent jetés en Grèce et en d’autres régions, ayant pour chefs des hommes dignes d’estime, parmi lesquels l’emportaient Danaos et Cadmos. Mais le plus grand nombre s’abattit sur le pays aujourd’hui appelé Judée, situé non loin de l’Égypte, et qui était totalement inhabité en ce temps-là.
3. Cette émigration avait pour chef le nommé Moïse, que distinguaient sa sagesse et sa vaillance. Ayant pris possession du pays, il y fonda diverses cités, dont celle qui est aujourd’hui la plus renommée, appelée Hiérosolyma. Il fonda aussi le sanctuaire qui est particulièrement vénéré d’eux et institua les cérémonies et les rites de leur culte et il légiféra pour tout ce qui constituait les règles de leurs institutions. Il divisa aussi le peuple en tribus, au nombre de douze, chiffre tenu pour parfait et conforme au nombre des mois qui forment une année.
4. Il n’institua cependant aucune image de dieux, convaincu que la divinité n’avait pas forme humaine, mais que seul le ciel qui enveloppe la terre est divin et maître de toutes choses. Il établit des sacrifices différents de ceux des autres peuples, comme est différent tout leur genre de vie : en effet, à cause de leur expulsion, il introduisit une sorte de mode de vie misanthrope et inhospitalier.

Auteur: Hécatée d'Abdère

Info: Les Aigyptiaka, traité ethnographique sur l’Égypte. Repris pas Diodore de Sicile, Bibliothèque historique XL.3

[ historique ]

 

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