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Grèce antique

La pensée antique pré-athénienne est Non-Dirigée.... la pensée moderne Dirigée. La première, semblable aux rêves n'utilise que les images, l'autre utilise les mots. La sciences est une organisation de la pensée dirigée. L'esprit d'avant les penseurs grecs constituait non une science mais une mythologie. Le monde de l'esprit chez les anciens était un monde de fantaisies subjectives semblable au monde des sauvages et du rêve. La pensée enfantine et les rêves sont comme un rappel de la vie préhistorique ou sauvage. Les mythes sont les rêves collectifs des peuples et les rêves les mythes des individus. L'oeuvre de rude discipline intellectuelle réalisée au moyens des mots et de jugements soigneusement analysés, oeuvre dont les grecs furent les promoteurs et qui fut reprise par la philosophie Scholastique, constitue le préliminaire de la science moderne.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Psychologie de l'inconscient

[ onirisme ] [ source ]

 

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triade

רבן שמעון בן גמליאל אומר,על שלושה דברים העולם עומד, על הדין ועל האמת ועל השלום, שנאמר 'אמת ומשפט שלום שפטו בשעריכם'

Rabban Shim'on fils de Gamliel dit : le monde tient sur trois choses : sur le droit, sur la vérité et sur la paix, comme il est dit : " Vérité et sentence de paix, tels doivent être vos jugements entre vos portes " (Zacharie 8:16). I-18.

Ramban (Maïmonide) : le droit (דין), c'est le fait qu'une société fonctionne sur la base de la justice. Et nous avons déjà expliqué dans le quatrième chapitre de l'Introduction au traité Avot que la vérité est une vertu intellectuelle et la paix une vertu morale. Et lorsque sont atteintes ces trois élévations, l'existence est alors la plus parfaite possible sans le moindre doute ni la moindre contestation.

Auteur: Maïmonide Mosche dit le Rambam

Info: Commentaires du Traité des pères, p. 83

[ lois ] [ harmonie ] [ exactitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

Certes, dans une situation donnée, l'individu peut se tromper dans son appréciation de ce qui est requis par la justice. Nul ici n'est garanti par l'infaillibilité de ses jugements et de ses choix. Et cependant l'homme ne peut se décider à agir autrement qu'à travers les lumières de sa propre raison et de sa propre conscience. Le risque de se tromper ne saurait l'amener à démissionner de sa propre responsabilité devant les jugements et les décisions d'autres hommes qui, au demeurant, courent le même risque. On prétexte souvent l'incompétence du simple citoyen pour le maintenir dans une soumission inconditionnelle aux décisions des pouvoirs établis. On prétend qu'il n'y aurait que des connaissances tellement vastes et des analyses tellement difficiles que nul autre que les spécialistes ne pourrait en parler avec intelligence. Sous prétexte d'incompétence, on veut contraindre les citoyens à l'irresponsabilité.

Auteur: Muller Jean-Marie

Info: Stratégie de l'action non-violente

[ élitiste ] [ castrateur ]

 

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exactitude

En examinant les raisonnements des physiciens qui ont aidé à l'envol initial d'une science moderne qui perdure sainement depuis lors, nous sommes frappés par la grande importance, même si pas décisive, qu'ils laissèrent aux jugements instinctifs. Galilée fait appel à "il lume naturale" aux étapes les plus critiques de son raisonnement. Kepler, Gilbert et Harvey - sans parler de Copernic - s'appuient substantiellement sur une sorte de puissance intérieure, non suffisante pour atteindre la vérité par elle-même, mais constituant néanmoins un facteur essentiel quant aux influences qui menèrent leur esprit à la vérité. Il est évident que le seul espoir de raisonnement rétroductif* qui puisse jamais approcher la vérité est qu'il puisse y avoir une tendance naturelle vers un concordance entre les idées qui se proposent au mental humain et celles qui ont un lien avec les lois de la nature.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Lessons of the History of Science. MS [R] 1288. (1896) *qui prend en compte tous les éléments, à l'image d'une enquête de police

[ unicité ] [ logique formelle ] [ sciences ] [ quête ] [ aléthique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillesse

Quand j'y repense, je m'émerveille que le Dr Gros ait supporté, fût-çe un tant soit peu, la raideur de mes jugements, mais le fait est qu'il semblait me porter de l'affection, à sa façon bourrue. Sans doute prenait-il un malin plaisir à titiller mon éthique étriquée et pointilleuse. Il faut dire aussi que, par mon éducation, j'étais en mesure de saisir ses jeux de mots et illustrations comiques qui passaient au-dessus de la tête de ses vieux amis à l'esprit mercantile. Mais je pense que la raison principale de son affection relevait d'un égoïsme nostalgique : il voyait en moi, dans mes ambitions comme dans mes limites, le jeune homme qu'il avait été avant que le temps et le destin ne réduisent son brillant esprit aux reparties de bistrot, et n'érodent l'ampleur de ses aspirations aux dimensions d'une prospère petite clinique de province.

Auteur: Trevanian

Info: L'été de Katya

[ résignation ] [ regrets ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

analyse

LES CRITIQUES. C'est une plaie que je n'ai jamais pu comprendre. Si j'étais grand chirurgien et qu'un monsieur qui n'a jamais manié un bistouri, qui n'est pas médecin, qui n'a pas mis une gouttière à la patte d'un chat, vienne m'expliquer les défauts de ma façon d'opérer, qu'est-ce qu'on en penserait ? Il en va de même pour la peinture. Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que les gens ne se rendent pas compte que c'est la même chose et, alors qu'on se moque des prétentions du critique en chirurgie, on écoute ces charlatans avec un incroyable respect. On pourrait écouter avec un certain respect les jugements d'un critique à qui il serait arrivé de peindre, quand ce ne serait que des croûtes. Mais, même en ce cas, ce serait absurde, car comment peut-on trouver raisonnable qu'un peintre médiocre donne des conseils à un bon peintre ?

Auteur: Sabato Ernesto

Info: Le tunnel, p.20, Éd. du Seuil, 1978

 

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vivre

Ce dont on a besoin, c'est d'une littérature imparfaite, d'une littérature qui ne tente pas de donner de l'ordre au chaos de l'existence, mais qui, au lieu de cela, essaie de représenter ce chaos en se servant du chaos, une littérature qui hurle à l'anarchie, apporte de l'anarchie, qui encourage, nourrit et relève la folie qu'est véritablement l'existence quand nos parents ne nous ont pas légué de compte épargne, quand on n'a pas d'assurance retraite, quand les jugements de divorce rétament le pauvre couillon qui n'avait pas de quoi se payer une bonne équipe d'avocats, une littérature qui dévoile la vie de ceux qui se font écrabouiller et détruire, ceux qui sont vraiment désespérés et, par conséquent, vraiment vivants, en harmonie avec le monde, les nerfs à vif et à deux doigts de péter un câble, comme ces transformateurs électriques sur lesquels on pisse dans la nuit noire d'Oakland.

Auteur: Williamson Eric Miles

Info: Bienvenue à Oakland

[ littérature ] [ tension ]

 

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sociologie

Les jugements de valeur sont sûrement inévitables. Les moyens établis pour organiser la société doivent être comparés à d'autres moyens éventuels, plus susceptibles d'alléger la lutte de l'homme pour l'existence. Chaque solution pratique et historique donnée doit être confrontée à ses propres alternatives historiques. Dès le départ toute théorie critique de la société doit aborder le problème de l'objectivité historique. C'est un problème qui apparaît clairement aux deux niveaux où l'analyse implique des jugements de valeur:
1.-Elle implique que la vie humaine est digne d'être vécue ou plus exactement qu'elle peut l'être et qu'elle doit être rendue telle. Ce jugement est la base de tout effort intellectuel; il constitue l'a priori de toute théorie sociale et le refuser (ce qui serait parfaitement logique) impliquerait le refus de la théorie elle-même.
2.-Elle implique que pour une société donnée, il existe des possibilités spécifiques pour améliorer la vie humaine et des voies et des moyens spécifiques pour réaliser ces possibilités.

Auteur: Marcuse Herbert

Info: L'Homme unidimensionnel: Essai sur l'idéologie de la société industrielle avancée

[ politique ]

 

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scepticisme

Pyrrhon d'Elis n'a laissé aucun écrit, mais Timon, son disciple, dit que celui qui veut être heureux doit considérer ces trois points. Premièrement, quelle est la véritable nature des choses (ou que sont les choses en elles-mêmes) ? Deuxièmement, quelle doit être notre disposition d'âme relativement à elles ? Enfin, que résultera-t-il pour nous de ces dispositions ? Les choses sont toutes sans différence entre elles, également incertaines et indiscernables. Aussi nos sensations et nos jugements ne nous apprennent-ils ni le vrai ni le faux. Par suite, nous ne devons nous fier ni aux sens ni à la raison, mais demeurer sans opinion, sans incliner ni d'un côté ni de l'autre, impassibles. Quelle que soit la chose dont il s'agisse, nous dirons qu'il faut l'affirmer et la nier à la fois, ou bien qu'il ne faut ni l'affirmer ni la nier. Si nous sommes dans ces dispositions, dit Timon, nous atteindrons d'abord l'aphasie - c'est-à-dire que nous n'affirmerons rien - puis l'ataraxie (c'est-à-dire que nous ne connaîtrons aucun trouble.)

Auteur: Aristoclès

Info: Cité dans "Pyrrhon ou l'apparence" de Marcel Conche, Presses Universitaires de France, 1994

[ philosophie ] [ questions ] [ sagesse ] [ épochè ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ethnosociologie

Ou alors, il est aussi possible que les juifs aient voulu ressembler aux Allemands pour se débarrasser de l'image du commerçant ventru, économe, mesquin, comptant ses sous, et être ainsi accepté par les Allemands... Ce n'est pas un hasard si beaucoup de juifs se sont assimilés totalement, ou presque, et certains en sont mêmes venus à détester le judaïsme, comme Marx, un juif qui haïssait les juifs... Ce qui est terrible, selon l'auteur de ces jugements si inquiétants, c'est que, pourtant, le rêve des Allemands était juste l'opposé : ressembler pour l'essentiel aux juifs, c'est-à-dire, être de sang et d'esprit purs comm elles juifs disaient l'être, se sentir supérieurs, comme les juifs de par leur condition de peuple élu de Dieu, être fidèles è une Loi millénaire, être un peuple, un Volk, comme disaient les nationaux-socialistes et, en possédant toutes ces caractéristiques merveilleuses, devenir indestructibles, comme les juifs avaient toujours survécu, bien qu'ils n'aient pas de patrie et qu'ils aient été mille fois menacés d'extinction. En résumé : être différents, uniques, singuliers, grâce à la protection divine.

Auteur: Padura Léonardo

Info:

[ intégration ] [ mimétisme inconscient ] [ peuples élus ]

 

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Ajouté à la BD par miguel