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femmes-par-femmes

Quand vous êtes avec un homme qui vous plaît, soyez silencieuse et mystérieuse, conduisez-vous en dame, croisez les jambes et souriez. Ne parlez pas trop. Portez des collants noirs et retroussez vos jupes pour séduire le sexe opposé! Ces suggestions risquent de vous offenser et vous penser que cette attitude occulte votre intelligence et votre personnalité. Vous pouvez avoir le sentiment de ne pas être vous-même, mais les hommes adorent!

Auteur: Fein Ellen et Schneider Sherrie

Info: The Rules, manuel de chasse et de pêche à l'usage des filles

[ séduction ]

 

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brocante

Quand il y a quelques années je commençais à fréquenter les vide-greniers (ces marchés aux trésors), je me sentis très vite investie d'une mission : sauver les petites poupées alsaciennes traînant au fond des cartons parmi les Niçoises, les Bretonnes et les Espagnoles, mais pas les encore-neuves, dans leurs boîtes transparentes, non, les éclopées, les froissées, avec leurs jupons effrangés, leurs nattes ébouriffées, leurs petits corselets décousus, leurs jupes rouges pleines de tâches...

Auteur: Sylvestre Anne Beugras

Info: Coquelicot et autres mots que j'aime, p.121 Alsace

[ pensée-de-femme ]

 

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allumeuse

Trois jours après la cérémonie, quand je suis rentré à la maison, elle s’était acheté des minijupes, les plus courtes que t’aies jamais vues. Et quand je suis arrivé, elle était en train de les raccourcir. "Qu’est-ce que tu fais ?" je lui demande. Et elle me répond : "Ces putains de jupes sont trop longues. J’aime bien les porter sans culotte et regarder les hommes reluquer ma chatte quand je descends des tabourets du bar".

Auteur: Bukowski Charles

Info: "Deux gigolos" dans "Je t'aime Albert", page 64

[ femme-par-homme ] [ aguicheuse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

aqua simplex

La pluie est un crachat de la mer, une rose dans un œil clair. Son velours aime tordre, dévêtir puis étrangler le chemin qui titube dans ses ornières. Quand elle s’absente, elle sait se faire attendre. On la sent partout dans la lumière : sur les arbres, l’herbe, le creux des briques. Elle pose un tissu léger sur l’instant, une fraîcheur. L’air nous arrive à travers ses jupes. Les rosiers frissonnent à sa venue, ils s’impatientent. Les moineaux se roulent dans la poussière. Ils voudraient que les flaques se remplissent. La terre soupire.

Auteur: Sampiero Dominique

Info: L’Odalisque. Relevé dans l'Imprécis de la pluie de Yvette Rodalec

[ eau ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ennui

Comment peut-on naître au sein de ce merdier ? J'ai grandi ailleurs, en Capitale, avec des saisons nettes, malodorantes et noyées d'oxyde de carbone, mais bien découpées. Un printemps sans oiseaux, un été vaseux dans les jupes des filles, un automne à contempler les balayeurs des parcs miteux, leur outil glissant le long des mains relâchées, un hiver de neige grise, sous le ciel gris, et toujours sans le moindre pigeon estropié pour venir picorer les miettes de pain lancées par des vieillards oubliés et oubliant. Une misère de vie citadine bien balisée par la monotonie.

Auteur: Di Rollo Thierry

Info: La lumière des morts

[ morne ] [ grisaille ] [ ville ]

 

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couturière

Elle cousait de nombreuses heures d'affilées et conservait dans une pièce des coupons et des étoffes. Des femmes venaient prendre les mesures pour des jupes et des châles ; mais parfois aussi des hommes, pour des pantalons et des chemises destinés aux jours de fêtes. Les hommes ne franchissaient pas le seuil de la pièce aux étoffes ; Bonaria les accueillait dans la salle à manger, où ils demeuraient debout sans bouger. À genoux, armée de son mètre en cuir, elle se mouvait aussi rapidement qu'une araignée, tissant autour de ses proies une mystérieuse toile de mesures.

Auteur: Murgia Michela

Info: Accabadora

[ courtepointière ] [ métrer ]

 

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engins

Une machine bourdonnante, plus petite qu'un canari, volait dans les airs et y attrapait des mouches auxquelles elle fixait des rubans sous la queue, avant de les laisser repartir librement. Une autre plus trapue brossait fort la roche qu'elle couvrait jusqu'à ce que l'on aperçût, à travers l'épaisseur de la Terre, les Antipodes et leurs villes renversées, dans lesquelles les gens allaient les pieds en haut et la tête en bas comme des fous, si bien que les pirates purent jeter un oeil sous les jupes des femmes de là-bas, en ricanant : "Voilà une invention utile !"

Auteur: Cartarescu Mircea

Info: In "Le Levant", éd. P.O.L., p. 78

[ surréaliste ] [ transparence ] [ voyeurisme ] [ science-fiction ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

encombrement

L’enfer, c’était un lieu qui grouillait de monde. Un lieu auquel certains essayaient d’échapper à cor et à cri, pendant que d’autres y affluaient dans l’espoir de trouver un refuge. Où des infirmières du NSV complètement débordées distribuaient aux réfugiés du thé infect et de maigres tranches de pain tartinées d’une bouillie à l’eau et à la farine frelatée. Où les renfoncements d’un couloir servaient de toilettes publiques, faute d’alternative. Où des hommes et des femmes, pantalons baissés et jupes relevées, faisaient leurs besoins en plein jour devant tout le monde. Où des gens se précipitaient dans des wagons vides et attendaient ensuite durant des heures jusqu’à ce que les trains démarrent à la faveur de la nuit. Cet enfer sur terre avait un nom. On l’appelait la gare de Silésie.

Auteur: Gilbers Harald

Info: Les fils d'Odin

[ infernal ]

 

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femmes-par-hommes

L'été, leurs corps prennent chaud. La chaleur s'infiltre par les pores de leur peau nue. La lumière brûlante pénètre leur intimité obscure ; je l'imagine glisser en elles et tourbillonner, les attiser. Tel un liquide noir luisant qui ondule sous leur peau. Elles se dévêtent, elles ôtent toutes leurs épaisseurs, les couches superposées qu'elles portent l'hiver, et laissent le soleil les toucher. Se poser sur leurs bras, leur effleurer la nuque. Il ruisselle entre leurs seins et elles renversent le tête en arrière pour le sentir sur leur visage. Elles ferment les yeux, elles ouvrent la bouche, une bouche peinte ou nue. La chaleur bouillonne sur les trottoirs à leur passage, leurs jambes nues s'entrouvrent, leurs jupes légères frémissent au rythme de leurs pas. Les femmes. L'été, je les regarde, je les hume, et je conserve leur souvenir.

Auteur: French Nicci

Info: Dans la peau

[ érotisme ] [ obsédé ]

 

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professeurs

Les enseignants, quant à eux, constitueraient groupés les statistiques navrantes d’une perte de romantisme éperdu. Armés du maigre prestige de la réussite au concours, ils tenteraient avant tout d’embrasser le confort. Ils parleraient très souvent de leurs vacances et se marieraient entre eux. Ils frémiraient toujours au contact d’Alfred de Musset sous la forme d’une dissertation, s’agripperaient à la sécurité grammaticale et au cahier de présence. Leurs élèves ne sauraient pas parler le français et ils étudieraient pourtant L’Île des esclaves de Marivaux en seconde générale. On les instruirait de liberté alors qu’ils seraient en cage, avec leurs soixante mots de vocabulaire. Mais les Lumières figureraient au programme, on s’inclinerait. Les profs, ceux d’entre eux qui le deviendraient, ouvriraient via ShowYou des groupes de réflexion sur le décloisonnement du savoir, arboreraient barbes et jupes longues, et des colliers ethniques imitant à merveille l’ambre de Saint-Domingue. Ils seraient des fonctionnaires de la littérature et iraient muséifier leur passion en visitant la maison de Victor Hugo accompagnés d’un groupe scolaire en survêtement de sport.

Auteur: Bied-Charreton Solange

Info: Dans "Enjoy", éditions Stock, 2012, pages 174-175

[ portrait ironique ] [ déconnectés de la réalité ] [ égoïstes ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson