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à-propos

Une citation, tout comme un jeu de mots, doit être imprévue, et alors être bienvenue par quelque propriété de fantaisie justifiant son utilisation.

Auteur: Chapman Robert

Info:

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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représentation

En 1944, au moment de la libération de Paris, de jeunes résistants se refusaient à prendre une voiture disponible dont ils avaient besoin, justifiant leur attitude par le fait qu'elle avait servi à la Gestapo. De ce fait, elle était à leurs yeux, souillée, maudite. Ils réprouvaient l'instrument à cause de l'usage qui en avait été fait.

Auteur: Sauvy Alfred

Info: Mythologie de notre temps/Petite Bibliothèque Payot, 191 1971<p.174>

[ symbole ]

 

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peinture

Le Poussin, se justifiant du reproche qu'on lui faisait d'avoir donné trop de fierté à son Christ dans la gloire au tableau de saint François Xavier au noviciat des jésuites, et de l'avoir fait ressembler à un Jupiter, écrit qu'il ne peut s'imaginer le Christ dans sa gloire avec un visage de torticolis ou d'un père douillet, vu qu'étant sur la terre parmi les hommes il était difficile de le considérer en face.

Auteur: Félibien André sieur des Avaux et de Javercy

Info: Eumène 34

[ art pictural ]

 

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judaïsme

- Vol d'une terre
- Oppression des peuples locaux
- Meurtre (dans les eaux internationales) de gens de bonne volonté
- Non observation systématique des directives internationales
- Noyautage des médias qui, sous la mainmise des élites judéo financières, minimisent la situation.
Une énumération qui paraît ne pas devoir cesser depuis 40 ans, donnant même la triste impression que la situation s'empire.
Les opérations israéliennes - qui sont celles d'un envahisseur - sont défendues bec et ongles par tous les moyens possible, sans jamais la moindre remise en question. Utilisant la shoah, que personne ne nie, les sionistes se comportent comme ces enfants battus qui, une fois adulte, se permettent n'importe quoi en le justifiant par leur enfance malheureuse.

Auteur: Mg

Info: 2 juin 2010

[ oppression ] [ historique ]

 

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mensonges

L’homme justifié n’est plus seul, il est sauvé de la mort parce qu’il est dans l’ordre. Il n’est plus libre. Mais s’il n’y a plus de liberté, vivre n’a plus de sens. Comment faire ? Comment satisfaire notre exigence et notre faiblesse ? – Tout simplement en justifiant le refus de la liberté en son nom. En qualifiant l’évolution ou l’histoire – la nécessité – de liberté ; en peuplant un monde impersonnel de personnages, en nous donnant la comédie de la liberté à défaut de la vivre. La justification qui s’en réclame clôt le monstrueux édifice. Le ciel s’est enfin réconcilié avec la terre, et celui qui les opposait est rentré dans le rang. En lui règne une paix souveraine, ou le silence du tombeau. C’est ainsi que, l’esprit étant détruit par l’esprit, l’homme peut enfin supporter d’être restitué au néant.

Auteur: Charbonneau Bernard

Info: Dans "Je fus", R&N Éditions, 2021, pages 208-209

[ justifications ] [ abdication ] [ conformisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Pourquoi la Suisse est-elle la cible privilégiée de la tourmente déclenchée à propos des fonds en déshérences, de l' "or nazi" et du refoulement des réfugiés juifs? Pourquoi les attaques se sont-elles concentrées sur ce pays au point que l'on puisse parler d'une véritable campagne de dénigrement? Certes, le comportement de la Suisse durant la Guerre et au cours des cinquante dernières années comporte d'indiscutables zones d'ombre nécessitant un retour sur le passé. Cependant, ce n'est pas le cas de la seule Helvétie, loin de là. Comme nous l'avons montré, ces problèmes se posent de manière souvent beaucoup plus aiguë à propos du comportement passé de plusieurs autres pays. Il n'y a donc apparemment aucune raison justifiant le choix de la Suisse comme cible principale de ces remises en question et de ces demandes de réparation. Comment s'expliquer alors cet état de fait?

Auteur: Braillard Philippe

Info: Tragédie et mascarade: autopsie de la crise des fonds juifs et de l'or nazi

[ spoliation ] [ réappropriation ] [ helvètes ]

 

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homme-animal

La tentative la plus téméraire pour élargir le fossé entre humains et animaux fut une doctrine rendue célèbre à partir de 1630 par le philosophe et homme de science français René Descartes. Cette doctrine déclarait que les animaux n'étaient que de purs et simples machines ou automates, pareils à des horloges, capables d'avoir un comportement complexe, mais totalement incapables de parler, de raisonner ou même d'avoir des sensations, soutenant que les animaux n'éprouvaient pas de douleur et que leur cris, leurs hurlements, leurs contorsions n'étaient que des réflexes externes, sans lien avec une sensation interne.
Elargir à ce point le fossé entre l'homme et l'animal fournissait de loin la meilleure rationalisation jamais entendue en faveur de l'exploitation humaine des animaux. Le cartésianisme, justifiant l'ascendant des hommes, les autorisait à les maltraiter et libérait, comme le dit Descartes, "de tout soupçon de crime, si souvent qu'ils mangeassent de la viande ou tuassent des animaux".

Auteur: Patterson Charles

Info: Un éternel Treblinka

[ camp de concentration ]

 

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ironie

Mes lettres de demande d'emploi, pour sincères qu'elles étaient, masquaient l'entière vérité. Les visages auraient blêmi devant l'intégralité des faits dans leur brutalité. "Monsieur" songeai-je, "Auriez-vous un emploi disponible pour un cambrioleur saisonnier, arnaqueur, faussaire, et voleur de voitures? justifiant également d'une certaine expérience en tant que voleur à main armée, maquereau, tricheur professionnel, et autres petites choses. J'ai fumé la marie-jeanne à douze ans (dans les années quarante) et je me piquais à l'héroïne à seize. Je n'ai aucune expérience du LSD et de la méthédrine. Ils sont venus au goût du jour depuis mon emprisonnement. J'ai enculé de jeunes et jolis garçons ainsi que des homosexuels féminins (mais uniquement lorsque j'étais enfermé, privé de femmes). Dans le jargon des geôles, des prisons et des bas-fonds (certains bas-fonds très sélects), je suis un enfoiré capable de baiser sa mère. Pas vraiment en fait, puisque je ne me souviens pas de ma mère. Dans le monde qui est le mien, ce terme, dans l'emploi que j'en faisais, était la revendication orgueilleuse et vantarde d'être un démon en marche, aux réactions imprévisibles, scandaleuses et outrancières, un véritable virtuose du crime. Naturellement, le fait d'être un enfoiré dans ce monde-là fait de moi une raclure de poubelle dans le vôtre. Disposez-vous d'un emploi pour moi?"

Auteur: Bunker Edward

Info: Aucune bête aussi féroce

[ tromperie ] [ apparence ] [ recherche d'emploi ]

 

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normalisation

Infantilisation générale - Un Etat qui vérifie tout à tous les étages
Nous crèverons des spécifications du système. Elles nous éloignent de l'humain. Pour la raison simple que nos politiques, qui sont en fait des gestionnaires (chacun sait que le jeu des idées est bloqué depuis longtemps), se réconfortent en rassurant l'électeur/payeur. Comment ? En justifiant l'utilisation des budgets via un train de certifications qui touchent désormais à l'absurde pour ce qui concerne les reconnaissances des compétences. Je ne parle pas ici de validation des d'acquis. C'est encore pire.
Ce qui donne, pour résultat trop fréquent : une mort du contact, une non reconnaissance de la singularité des gens, certains découragements... et, probablement, un amoindrissement de la qualité des rapports humains. Deux exemples, soigneusement choisis chez des professionnels locaux. Le premier, petit entrepreneur privé, excellent artisan, me dit :
- Non, je voudrai bien mais je ne prends pas d'apprenti, il me faudrait prendre plus de cours que lui si je veux être maître d'apprentissage agréé....
Le second, patron d'une institution (subventionnée) de réhabilitation fort connue de la région.
- Nous avons dû virer les meilleurs encadrants, c'est à dire ceux qui établissaient un véritable contact avec nos patients, parce qu'ils n'avaient pas les bonnes certifications.
Attention les amis ! Nous vivons dans une société qui est en train de se transformer en tableur Excel !
Qui n'est pas, pour moi, l'image d'un monde meilleur.

Auteur: Mg

Info: 7 février 2012

[ société ] [ formatage ] [ déresponsabilisation ]

 

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philosophes comparés

[...] le Marquis de SADE nous propose, avec une extrême cohérence, de prendre en effet pour maxime universelle de notre conduite le contre-pied - vue la ruine des autorités en quoi consiste dans les prémisses de cet ouvrage, l’avènement d’une véritable république - le contre-pied de ce qui a pu toujours jusque là être considéré comme, si l’on peut dire, le minimum vital d’une vie morale viable et cohérente. Et à la vérité, il ne le soutient pas mal. Ce n’est point par hasard si nous voyons dans La philosophie dans le boudoir - d’abord et avant tout - être fait l’éloge de la calomnie.

La calomnie, nous dit-il, ne saurait être en aucun cas nocive, car en tout cas, si elle impute à notre prochain quelque chose de beaucoup plus mauvais que ce qu’on peut lui attribuer, elle aura pour mérite de nous mettre en garde en toute occasion contre ses entreprises. Et c’est ainsi qu’il poursuit, point par point, justifiant, sans en excepter aucune, le renversement de tout ce qui est considéré comme les impératifs fondamentaux de la loi morale, continuant par l’inceste, l’adultère, le vol et tout ce que vous pouvez y ajouter. Prenez simplement le contre-pied de toutes les lois du Décalogue et vous aurez ainsi l’exposé cohérent de quelque chose dont le dernier ressort s’articule en somme ainsi : nous pouvons prendre comme loi, comme maxime universelle de notre action, quelque chose qui s’articule comme le droit à jouir d’autrui quel qu’il soit, comme instrument de notre plaisir.

SADE démontre avec beaucoup de cohérence que cette loi étant universelle, universalisée, c’est-à-dire : que par exemple, si elle permet aux libertins la libre disposition de toutes les femmes, indistinctement et quel que soit ou non leur consentement, inversement il libère les femmes de tous les devoirs qu’une société vivante et civilisée leur impose dans leurs relations conjugales, matrimoniales et autres, et que quelque chose est concevable, qui ouvre toutes grandes les vannes qu’il propose imaginairement à l’horizon du désir qui fait que tout un chacun est sollicité de porter à son plus extrême les exigences de sa convoitise et de les réaliser. Si même ouverture est donnée à tous, alors on verra ce que donne une société naturelle. Notre répugnance, après tout, pouvant très légitimement être assimilée à ce que KANT prétend lui-même éliminer, retirer des critères de ce qui pour nous fait la loi morale, à savoir un élément sentimental.

Si KANT entend éliminer tout élément sentimental de la morale, nous retirer comme non valable tout guide qui soit dans notre sentiment, à l’extrême le monde sadiste est concevable comme étant - même s’il en est l’envers et la caricature - un des accomplissements possibles du monde gouverné par une éthique radicale, par l’éthique kantienne telle qu’elle s’inscrit, telle qu’elle se date en 1788.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 23 décembre 1959, L'Ethique

[ mise en pratique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson