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écriture

Nous autres, "scribomaniaques", ne chassons jamais nos démons. Nous les transférons seulement sur un autre plan.

Auteur: Swaminathan Kalpana

Info: Saveurs assassines. Les enquêtes de Miss Lalli

[ thérapie ]

 

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langage

Finalement, comment juger d'une relation? Si c'est par les mots, alors nous devons nous préparer à être trahis à chaque fois.

Auteur: Swaminathan Kalpana

Info: Saveurs assassines : Les enquêtes de Miss Lalli

[ trompeur ]

 

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temps

La période complète d’une manifestation de cet univers, sa descente dans la forme la plus subtile, le séjour qu’il y fait, et sa renaissance s’appellent, en sanskrit, un cycle ou kalpa.

Auteur: Vivekânanda Swâmi

Info: Dans "Jnâna-Yoga", page 184

[ mesure védique ] [ signification ] [ ressac ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

beaux-arts

[...] le but de l'art est de déranger. De planter une épine dans le coeur. Ce que le coeur fait ensuite, ce n'est pas ton problème. C'est assez qu'il sente l'épine.

Auteur: Swaminathan Kalpana

Info: Saveurs assassines : Les enquêtes de Miss Lalli

[ émotion ]

 

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zen

Aussi longtemps que vous courez, l’esprit égaré, parmi vos voisins, vous êtes voués à revenir dans le royaume de naissance-et-mort, quelle que soit la "quantité d’innombrables Kalpa" que vous aurez passé à vouloir maîtriser la Voie. Il vaut mieux retourner dans votre monastère et vous asseoir paisiblement, jambes croisées, dans la Salle de Méditation.

Auteur: Linji Línjì Yìxuán Lin-chi I-hsüan Lin-tsi

Info: Dans les "Dits de Rinzai"

[ économie karmique ] [ non-agir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

non-identification

O Vénérables ! à l’extérieur par les sons et mots, à l’intérieur par les variations de nos états de conscience, nous pensons et nous ressentons. Ce sont là les vêtements dont nous nous revêtons. Ne commettez pas l’erreur de prendre les vêtements que portent les gens pour des réalités. Si vous persévérez dans cette attitude, même après la fuite d’innombrables Kalpa écoulés, vous ne serez rien d’autre encore qu’experts en vêtements. Il vous faudra errer par le triple monde et faire tourner la roue des naissances-et-morts. Rien ne vaut une vie de non-agir.

Auteur: Linji Línjì Yìxuán Lin-chi I-hsüan Lin-tsi

Info: Dans les "Dits de Rinzai"

[ apparences ] [ contingence mentale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

conception védantique du temps

Ces différentes sources d'erreurs, dont la science moderne est victime, ne permettent toutefois pas d'expliquer pourquoi les durées des ères géologiques croissent de plus en plus vite au futur et à mesure qu'on se rapproche de l'origine du monde, alors qu'au contraire la doctrine des cycles nous enseigne que la durée des Manvantaras est toujours la même, 64.800 ans, qu'il s'agisse du premier ou bien du septième, qui est le nôtre. Pour résoudre cette énigme il faut que nous demandions aux géologues comment ils s'y prennent pour évaluer la durée des ères géologiques. Voici leur réponse: "On mesure tout d'abord la radioactivité des roches que l'on veut étudier et, partant de là, on calcule, par extrapolation, l'âge de ces roches." Telle est la méthode actuellement employée et l'on voit immédiatement qu'elle suppose l'existence d'un temps rectiligne, alors qu'au contraire les Anciens avaient toujours considéré que le temps se déroulait cycliquement, autrement dit, comme un cercle. Or une telle différence dans la manière de concevoir le temps doit nécessairement se traduire dans les faits par des écarts plus ou moins considérables dans la chronologie des événements ou des ères géologiques.

[...] la science moderne ne concevant pas d'autre monde que le nôtre, celui qu'elle étudie, il s'ensuit que le "temps rectiligne" dont il est question ci-dessus devra toujours demeurer à l'intérieur des limites du présent Kalpa; en d'autres termes, ce que les savants appelent l'origine du monde - événement qu'ils situent dans un passé lointain, se chiffrant en milliards d'années - cette origine du monde s'identifie à celle du présent Kalpa, laquelle ne remonte, selon la doctrine des cycles, qu'à environ 453.600 ans.

Auteur: Georgel Gaston

Info: Dans "Les Quatre Âges de l'Humanité", Archè Milano, 1976, pages 64-65

[ accélération ] [ géologie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ralentissement

Le jour où la Grande Impératrice interdit le transport privé sur roues, beaucoup dirent qu’elle était folle. […] Elle avait raison, bien sûr. Les fiacres et les diligences et les calèches disparurent. Seuls ceux pour qui il était indispensable de se déplacer à plus de vingt kilomètres pouvaient monter dans un transport public sur roues. Les autres marchaient, ou chevauchaient un âne, ou, s’ils étaient riches, circulaient en chaise à porteurs. La vie se fit plus lente. Les gens devinrent moins pressés, car se presser était inutile. Les grands centres commerciaux, bancaires et industriels disparurent, ceux où tout le monde s’entassait et se poussait et s’irritait et s’insultait, et des petites boutiques et des services ouvrirent dans chaque quartier, où chaque commerçant, chaque banquier, chaque entrepreneur connaissait ses clients et la famille de ses clients. Les grands hôpitaux disparurent, ceux qui servaient à une ville entière et parfois à plusieurs villes, car un blessé ou une parturiente ne pouvait plus couvrir rapidement de grandes distances, et des petits centres médicaux ouvrirent où les gens se rendaient lentement et où chaque médecin savait qui étaient ses patients et avait le temps de causer avec eux du temps, de la crue de la rivière, des progrès des bambins, et même des maladies. Les grandes écoles disparurent, celles où les élèves étaient un numéro sur un formulaire, et chaque maître sut pourquoi ses élèves étaient comme ils étaient, et les enfants se levaient sans précipitation et marchaient en se tenant la main le long de quelques pâtés de maisons sans que personne ait besoin de les accompagner et ils arrivaient à l’heure en classe. Les gens cessèrent de prendre des tranquillisants, les maris de crier sur leurs femmes et les femmes sur leurs maris, et plus personne ne frappait les bambins. Et les rancœurs s’apaisèrent, et, au lieu de prendre une arme pour s’approprier l’argent d’autrui, les gens employèrent leur temps à d’autres choses qui n’étaient pas la haine et se mirent à travailler outre mesure puisqu’il y avait à réformer, maintenant que les véhicules véloces n’existaient plus et que les distances s’étaient allongées. Même les villes changèrent. Les villes monstrueuses dans lesquelles un homme se sentait seul ou inutile se démembrèrent et chaque quartier se sépara de l’autre et il y eut des petits centres, quasiment une ville en soi pour chacun d’entre eux, autosuffisants, avec ses écoles et ses hôpitaux et ses musées et ses marchés et pas plus de deux ou trois policiers blasés et somnolents assis au soleil, buvant une limonade avec un vieux voisin retiré des affaires. Les petites villes ne poussèrent pas et ne ressentirent pas le besoin de s’étendre et de s’agrandir, mais, le long du long chemin qui les séparait les unes des autres se fondèrent de nouvelles communes, petites également, tranquilles également, pleines de jardins et de potagers et de maisons basses et de gens qui se connaissaient et de maîtres et de médecins et de conteurs de contes et de policiers débonnaires.

Auteur: Gorodischer Angelica

Info: Kalpa impérial

[ décentralisation ] [ conte ] [ rêve ] [ utopie ] [ décroissance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel