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environnement

La nature est comme un animal sauvage que vous avez dressé à travailler pour vous. Aussi longtemps que vous êtes sur vos gardes et que vous avancez avec prudence et réflexion, elle vous accorde son aide; mais détournez les yeux un instant, soyez distrait ou insouciant, elle vous prendra à la gorge.

Auteur: Markandaya Kamala Purnaiya Taylor

Info: Le Riz et la mousson

[ cultivateur ] [ agriculteur ]

 

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hommes-animal

Les originaux qui élèvent des cochons chez eux et qui s'émerveillent de leur sociabilité sont donc souvent considérés, ainsi que nous l'avons été avec Kamala, comme des fous. En revanche, les éleveurs hors-sol qui sanglent les truies, qui meulent leur dents et qui ne leur fournissent pas de litière paraissent des gens respectables, même s'ils provoquent des stéréotypies chez cette espèce beaucoup plus intelligente, propre et sociable qu'on ne le croyait. Or ces élevages représentent 90 % des porcheries de notre pays, troisième producteur européen avec un millions de truies.

Auteur: Jouventin Pierre

Info: Kamala, une louve dans ma famille

[ végétarien ] [ torture ]

 

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écriture

Quel écrivain disait que l'on recommence toujours le même livre ? Mais qui ne voit aussi qu'à chaque commencement de livre, les mots se font aventure pour qu'en dernier ressort, la différence triomphe, et pour que rien ne ressemble moins à une obsession que la même obsession ? Il suffit parfois, dans deux séries de mots apparemment soeurs, traitant d'un sujet identique, du léger, de l'imperceptible déplacement d'un de ces mots pour que l'ondoiement de sens ainsi obtenu entraîne une amélioration de la pensée, un progrès, vers la perfection de la chose dite et jusqu'à une suite de chocs de nature à produire, par fécondation hasardeuse, une autre pensée pour un autre thème.

Auteur: Moreau Marcel

Info: Kamalalam, Lettres Différentes, Cistre, l'Age d'homme, p. 16

[ mélodie ] [ littérature ]

 

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physionomie

[…] et Kamala avait approché son visage du sien. Il avait alors lu, avec une impressionnante clarté, sous ses yeux et aux deux coins de sa bouche, cette écriture fatidique faite de lignes très fines et de légères brisures, qui le fit songer à l’automne et à la vieillesse, comme lorsque lui-même, Siddhartha, qui atteignait la quarantaine, avait découvert ses cheveux blancs dans sa chevelure noire. Kamala portait sur son visage des traces de lassitude, de cette lassitude qu’on éprouve à marcher vers un but éloigné et sans joie, lassitude et commencement de flétrissure, angoisse encore dissimulée, qu’on n’ose s’avouer, dont on ne se rend peut-être pas encore compte soi-même et qui s’appelle la peur de vieillir, la peur de cet automne de la vie, la peur de devoir mourir un jour.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Siddhartha

[ fatiguée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

agonie

- Il ne faut pas pleurer, mon amour. Il faut se résigner à l'inévitable. - Chut, dis-je. Repose-toi, tu vas aller mieux. - Il suffit que j'étende la main, dit-il, pour sentir le froid de la mort. Veux-tu me prendre dans tes bras quand le moment sera venu ? Je suis en paix. Ne pleure pas. - Si je pleure, dis-je, ce n'est pas sur toi, c'est sur moi, mon bien-aimé, comment pourrai-je supporter l'existence sans toi qui est mon amour et ma vie? - Tu n'es pas seule, dit-il. Je vis dans mes enfants. Il se tut. Puis je l'entendis murmurer mon nom et je me penchai vers lui. - Nous avons été heureux ensemble, n'est-ce pas ? - Toujours, mon amour, toujours. - Tout se précipite, dit-il. Etends-toi un peu à côté de moi. Je mis mon visage contre le sien : son souffle caressait ma joue, doux et léger comme un pétale de rose ; puis il soupira, comme de fatigue, et tourna vers moi son visage ; et c'est ainsi que s'enfuit son âme si tendre et que la lumière s'éteignit dans ses yeux.

Auteur: Markandaya Kamala Purnaiya Taylor

Info: Le Riz et la mousson, p. 243

[ couple ] [ au revoir ] [ mort ] [ séparation ]

 

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