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futur

L'avenir ça nous inquiète mais ça devrait pas, parce que si ça se trouve, on en a même pas.

Auteur: Guène Faïza

Info: Kiffe kiffe demain

[ insouciance ]

 

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poème

Un homme qui a souffert, voilà le poète,
Qui a tant de plaintes dans le coeur.
Mais souvent il sourit si joyeusement !
On dirait qu'il a plus de chance que toi.

Auteur: Toumanian Hovhannès

Info: fin du poème, Les yeux souriants, trad. Louise Kiffer

[ souffrance ]

 

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voleur

<Romain> : J'kiffe trop mon frère
<Romain> : Mes parents lui ont parlé de la petite souris vu qu'il a perdu une dent de lait
<Romain> : Il a "fabriqué" des piege a souris pour la buter et lui voler toute sa thune...

Auteur: Internet

Info:

[ jeunesse ] [ dialogue-web ]

 

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poème

Au vieux dôme de l'Ararat,
Un siècle est venu, comme une minute,
Puis est passé.

L'épée d'innombrables éclairs,
S'est brisée contre le diamant,
Puis est passée.

Le regard des générations paniquées devant la mort
S'est posé sur le sommet lumineux
Puis est passé.

C'est maintenant ton tour, un moment ;
Toi aussi regarde le front altier
Et passe...

Auteur: Isahakian Avedik

Info: Trad. Louise Kiffer

[ éphémère ] [ temps ]

 

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poème

Le glas sonne, il y a un mort...
Et un chant paraissant lointain
Mais venant du jardin proche
Où des jeunes filles dansent...

Sous l'herbe se trouve un crâne...
Des rêves, doucement,
Sur le chemin au loin,
Bercent cet enfant...

Et là-bas par les champs,
Voilà que passe un couple,
Ils s'aiment passionnément.
Le glas sonne, il y a un mort...

Auteur: Zarifian Mathéos

Info: La vie, trad. Louise Kiffer

[ vivre ]

 

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jouet

Kiffe kiffe demain Quand j'étais petite, je coupais les cheveux des Barbie, parce qu'elles étaient blondes, et je leur coupais aussi les seins, parce que j'en avais pas. En plus c'était même pas de vraies Barbie. C'était des poupées de pauvre que ma mère m'achetait à Giga Store. Des poupées toutes nazes. Tu jouais avec deux jours, elles devenaient mutilées de guerre. Même leur prénom, c'était de la merde : Françoise. C'est pas un prénom pour faire rêver les petites filles, ça ! Françoise, c'est la poupée des petites filles qui rêvent pas.

Auteur: Guène Faïza

Info: Kiffe kiffe demain

[ frustration ] [ fillette ]

 

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poème

J'ai entendu une douce voix,
Elle était près de ma mère vieillie ;
Une lueur de joie a jailli ;
Mais hélas ! C'était un rêve.

Une source murmurant là-bas
Faisait rouler des perles.
Elle était pure comme le cristal,
C'était un rêve fou.

Et la mélodie triste, maternelle,
Rappela les jours de l'enfance ;
Je sentis le baiser de ma mère,
Ah ! Hélas ! C'était un rêve.

Elle m'a serré sur sa poitrine avec nostalgie,
Elle a essuyé mes yeux très mouillés
Mais mes larmes se tarissaient.
Ah ! Pourquoi n'était-ce qu'un rêve ?

Auteur: Shahaziz Smpad

Info: Rêve, Traduction Louise Kiffer

[ songe ]

 

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poème

Souviens-toi toujours de la mort
Souviens-toi, non pas pour pleurer
Mais, - pour que tu saches -
Tout ce qu'il reste encore ... à rire
Et... pour te réjouir.

Souviens-toi toujours de la mort
Non pas pour trouver insensé
Ce que tu dois faire,
Mais te dépêcher,
Puisqu'il y a du travail sous ce ciel.

Et ne te promène pas
Désoeuvré et abruti,
Dans ces pièces que... tu crois à toi.
Demain,
Dans la petite ou la grande,
Toi aussi, tu te coucheras... sur la table
Dans le cercueil tout neuf,
Pour... devenir poussière,
Et être évoqué seulement
Dans les avis de décès,
Les entretiens et les discours...

Souviens-toi toujours de la mort
Pour te rappeler pourquoi
Et ce que tu veux faire dans le monde.

Auteur: Emine Kevork

Info: Souviens-toi toujours de la mort, Trad. Louise Kiffer

[ conscience ]

 

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superficialité

Notre époque nihiliste se caractérise, entre autres choses, par une défaite de la réflexion et un triomphe de la moraline. La moraline est cette substance toxique des gens qui n’abordent plus le monde qu'en pantins manichéens tout juste capables de dire : je like ou je nique...

On ne se pose plus la question du pourquoi et du comment des choses, autrement dit de leur généalogie, mais on martèle qu'on adore ou qu'on vomit, disons-le dans le sabir du jour : qu'on kiffe ou qu'on invite à "manger ses morts".

C'est le degré zéro de l'humanité, le temps du cerveau reptilien qui décide de l’action binaire : on bave d’amour ou on bave de haine. Dans les deux cas, dépourvu de cerveau, on n’est plus qu’une bouche qui bave. Un ver annelé qui mange et qui défèque. Darwin n’avait pas prévu que l’évolution conduirait à cette transformation de l'homme en ténia.

Auteur: Onfray Michel

Info: Foutriquet

[ internet ] [ irréflexion ] [ PNL ] [ culture de la pulsion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

Ouvre ton écorce, arbre,
Prends-moi dans ton écorce...

Les jours ont passé un par un,
Les jours ont passé deux par deux,
Nous nous sommes nourris d'amour,
Et de souffrance et de deuil.

M'ont déjà fatigué
Les jours amples ou étroits,
M'ont déjà fatigué
Coupables et innocents,
M'ont déjà fatigué
Cette tristesse rare
Et ces malheureuses nostalgies.
Alors, ouvre ton écorce, arbre,
Prends-moi dans ton écorce !

Prends-moi dans ton écorce,
En ce siècle sans fleurs ;
Je vais me fondre en toi
Comme un petit printemps,
Comme un chagrin secret,
Au fond de tes feuilles,
Je brillerai même triste
Et entrerai dans un profond sommeil.

Et que les vents viennent,
M'arrachent de tes mains,
Moi, je m'éveillerai, mon arbre,
Nous tonnerons ensemble.

Moi, je serai poussé avec toi,
Moi, je me courberai avec toi,
Et de l'emprise des vents
Je me délivrerai avec toi.

Et une nuit secrète,
Quand tous dormiront,
Je te répéterai des paroles magiques ;
Nous irons tout doucement
Nous nous lèverons en tapinois
Et rendrons insomniaque
Celle qui dort.

Dans son rêve,
Un arbre ensorcelé
Prendra forme humaine ;
Il soufflera tout bas,
Et d'une langue humaine,
Comme une merveilleuse légende,
Il lui confiera
Un immense amour perdu,
Et une infinie nostalgie...

Auteur: Tavoian Razmig

Info: trad. Louise Kiffer

[ nature ] [ symbiose ]

 

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