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classes moyennes

Je n'étais pas spécialement prédestinée à m'intéresser aux nazis. Les parents de mon père n'avaient été ni du côté des victimes, ni du côté des bourreaux. Ils ne s'étaient pas distingués par des actes de bravoure, mais n'avaient pas non plus péché par excès de zèle. Ils étaient simplement des Mitläufer, des personnes "qui marchent avec le courant". Simplement au sens où leur attitude avait été celle de la majorité du peuple allemand, une accumulation de petits aveuglements et de petites lâchetés qui, mis bout à bout, avaient créé les conditions nécessaires au déroulement de l'un des pires crimes d'État organisé que l'humanité ait connu. Après la défaite et pendant de longues années, le recul manqua à mes grands-parents comme à la plupart des Allemands pour réaliser que sans la participation des Mitläufer, même infime à l'échelle individuelle, Hitler n'aurait pas été en mesure de commettre des crimes d'une telle ampleur.

Le Führer lui-même le pressentait et prenait régulièrement la température de son peuple pour voir jusqu'où il pouvait aller, ce qui passait et ne passait pas, tout en l'inondant de propagande nazie et antisémite.

Auteur: Schwarz Géraldine

Info: Les amnésiques

[ dictature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

communisme

Qu’est-ce que le socialisme ? C’est la socialisation des moyens de production, c’est le pouvoir de la classe ouvrière au moyen du Parti, considéré comme l’avant-garde de cette classe. Il ne peut y avoir de socialisme que si la terre et l’industrie sont, non point nationalisées, mais collectivisées, ce qui suppose une surveillance continue, par les travailleurs de la base, sur toute l’activité du Parti et de l’État. Le culte d’un individu, la terreur policière sont donc des phénomènes inconcevables en régime socialiste. Pour qu’ils deviennent possibles, il faut que le socialisme se transforme en son contraire, et que l’oligarchie dirigeante du parti se constitue en classe dominante : qu’elle se coopte au lieu de se faire élire, qu’elle répartisse les richesses à son profit, qu’elle établisse sa domination à la faveur de l’inertie des masses, de la vénalité, de la servilité ou de la lâcheté des militants de base. Il faut enfin qu’elle se sente assez mauvaise conscience pour éprouver le besoin de se maintenir par la terreur.

En 1914, la Sainte Russie n’était en retard que d’une révolution. En 1938, elle est en retard de deux.

Auteur: Gripari Pierre

Info: Dans "La vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie-Gripotard", éditions de la Table Ronde, 1968, page 167

[ retour du refoulé ] [ imposture ] [ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

camp de concentration

Les régimes totalitaires des temps modernes ont ouvert sur la connaissance de l'homme nombre de perspectives nouvelles. Poussant l'épreuve de force jusqu'à ses extrêmes limites, ils ont mis en lumière non seulement tout ce dont l'homme est capable, mais encore tout ce que l'on peut faire de lui. L'institution des camps avait deux objectifs : d'une part la lutte contre les adversaires du régime, leur mise hors combat et leur anéantissement, et d'autre part l'éducation d'une "élite" soigneusement sélectionnée et entraînée à la dureté. Dans l'un comme dans l'autre cas, il s'agissait de la destruction systématique de toute substance humaine. A Chelmno, Treblinka ou Auschwitz ont disparu les derniers vestiges d'une image confiante et optimiste de l'homme, ainsi que les catégories de jugement et les systèmes de référence d'une psychologie fondée sur une argumentation "causale". Les camps ont démontré que "le Mal absolu existe réellement, un Mal que l'on ne peut ni comprendre ni expliquer en fonction de mobiles pernicieux tels que l'égoïsme, la cupidité, l'envie, la soif de puissance, le ressentiment, la lâcheté ou quelque autre raison, et en face duquel, par conséquent, toutes les réactions humaines se trouvent réduites à l'impuissance."

Auteur: Arendt Hannah

Info: Les origines du totalitarisme

[ diable ]

 

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décharné

Impossible, quoi qu'il en soit, de comprendre l'objet de ces stigmatisations du "gros" sans mesurer la vision tout aussi redoutée du "maigre". L'obligation affirmée d'un "équilibre". [...] Le danger de cette maigreur serait de faire disparaître ce qu'une graisse "normale" est censée promouvoir : volume et modulation de formes. D'où la description fortement alarmée de la maigreur elle-même : "exténuation extrême" du corps, reconnaissable à "la lâcheté de la peau lorsque, étant attirée haut avec le bout des doigts, se sépare facilement d'avec la chair". D'où encore la sanction sociale possible de cette maigreur : le renvoi brutal de Hosse Clichtove comme "confesseur royal" en 1517 pour "excès de maigreur", ou l'ironie de Brantôme sur ces femmes "si décharnées que le plaisir et la tentation en sont bientôt passés" ; voire celle de l'Arétin, sur la "garce du couvent", femme jugée "revêche et sans grâce" que la maigreur transformerait en "figure de possédée". La maigreur alarme, rappelle la famine, la peste, les décharnements. Elle est dessèchement, aspérité, faiblesse, ce qui, dans l'imaginaire ancien, s'oppose aux ressorts de la vie. Elle profile l'inéluctable, le chemin de la vieillesse, celui de la mort : "Il n'y a rien qui dessèche comme l'âge bien que ce soit lentement."

Auteur: Vigarello Georges

Info: Les métamorphoses du gras : Histoire de l'obésité du Moyen Age au XXe siècle

[ inquiétante ] [ mince ] [ émacié ]

 

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existence

Ainsi, la plus dure bataille, ce ne fut pas contre le monde que l’auteur dut la livrer ; mais ce fut le dévoilement progressif des mensonges, des faux semblants, des masques dont il s’était couvert ; puis, ce fut la découverte des mythes et croyances dégénérés dont était constitué son Moi. En ce temps-là encore il ne distinguait pas le Moi référentiel de la Personne. Il se crut "fait de vide" et renonça à vouloir.
Par cet ultime piège, nos sociétés s’emparent de ceux qui avaient su éviter tous les autres. "Si je ne suis rien, pourquoi combattre - et comment ? Pourquoi ne pas accorder le peu qu’on me demande, ne serait-ce qu’un faux semblant, et taire mes angoisses ? Si je ne suis rien, que me prendra la mort ? Pourquoi ne pas admettre que le Passé me pousse et que le Néant me guette, comme on me dit que cela est ?"
Mais il faut croire qu’au cœur de la pire lâcheté demeure (dans l’âme ou dans l’esprit) une évidence muette et brûlante comme un soleil. Cette voix silencieuse, un jour, s’exprima. Elle disait : "La vie t’a été donnée." Et cela voulait dire : "Tu n’es pas à l’origine de ta propre existence ; tu en ignores les fins. Tu ne l’as pas créée et tu es incapable de la prolonger une heure, une seconde, car tu ne sais même pas de quoi elle est faite. Tu ne dois donc pas craindre ; tu ne peux qu’espérer."

Auteur: Pichon Jean-Charles

Info: L'homme et les Dieux - l'univers secret des religions

[ mystère ]

 
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idiomes

Au fond de moi il était clair que Whorf avait raison. Je savais que je pensais différemment en turc et en anglais - non pas parce que la pensée et la langue sont identiques, mais parce que les langues différentes vous obligent à penser différemment aux choses. Le turc, par exemple, avait un suffixe, -mis, que l'on appondait aux verbes pour signaler tout ce dont on n'avait pas été personnellement témoin. Vous étiez toujours en train d'énoncer votre degré de subjectivité. Il fallait y penser chaque fois qu'on ouvrait la bouche.

Le suffixe -mis n'avait pas d'équivalent exact en anglais. On pouvait le traduire par "il semble que" ou "j'ai entendu dire" ou "apparemment". Je l'associais à Dilek, mon cousin du côté de mon père - Dilek, petit, maigre, au teint sombre, qui avait mon âge mais était tellement plus petit. "Tu t'es plaint-mis à ta mère", me disait Dilek de sa voix calme et précise. "Le chien t'a fait-mis peur." "Tu as dit-mis à tes parents que si tante Hulya venait en Amérique, elle pourrait vivre dans ton garage." Quand tu entendais -mis, tu savais que tu avais été invoquée en ton absence - pas seulement toi mais ton hypocrisie, ta lâcheté et ton manque de générosité. Chaque fois que j'entendais -mis, je me sentais prise au dépourvu. J'avais peur des chiens. Je me plaignais à ma mère, souvent. Le mode -mis était une des choses dont je me plaignais à ma mère. Ma mère trouvait ça marrant.

Auteur: Batuman Elif

Info: L'Idiote

[ spécificités ] [ filtres ]

 

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femmes-par-femme

Combien de femmes ont connu cette retraite en soi, ce repliement patient qui succède aux larmes révoltées ? Je leur rends cette justice, en me flattant moi-même : il n'y a guère que dans la douleur qu'une femme soit capable de dépasser la médiocrité. Sa résistance y est infinie ; on peut en user et abuser sans craindre qu'elle ne meure, moyennant que quelque puérile lâcheté physique ou quelque religieux espoir la détournent du suicide simplificateur.

"Elle meurt de chagrin... Elle est morte de chagrin"... Hochez, en entendant ces clichés, une tête sceptique plus qu'apitoyée : une femme ne peut guère mourir de chagrin. C'est une bête si solide, si dure à tuer ! Vous croyez que le chagrin la ronge? Point. Bien plus souvent elle y gagne, débile et malade qu'elle est née, des nerfs inusables, un inflexible orgueil, une faculté d'attendre, de dissimuler, qui la grandit, et le dédain de ceux qui sont heureux. Dans la souffrance et la dissimulation, elle s'exerce et s'assouplit, comme à une gymnastique

quotidienne pleine de risques... Car elle frôle constamment la tentation la plus poignante, la plus suave, la plus parée de tous les attraits : celle de se venger.

Il arrive que, trop faible, ou trop aimante, elle tue... Elle pourra offrir à l'étonnement du monde entier l'exemple de cette déconcertante résistance féminine. Elle lassera ses juges, les surmènera au cours des interminables audiences, les abandonnera recrus, comme une bête rouée promène des chiens novices... Soyez sûrs qu'une longue patience, que des chagrins jalousement cachés ont formé, affiné, durci cette femme dont on s'écrie :

— Elle est en acier !

Elle est "en femme", simplement — et cela suffit.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info: La Vagabonde

[ endurantes ] [ coriaces ]

 

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écrivain-sur-écrivain

...Bounine, prix Nobel en 1933, n'aimait pas du tout Dostoïevski. Il y a une espèce d'opposition extra-textuelle entre ces deux personnages, il n'a pas du tout apprécié Crime et Châtiment, ni les Frères Karamazov, il trouvait que c'était trop russe, qu'il y avait trop d'émotions, trop d'exhibitionnisme psychologique, etc. Ça se discute, entre nous soit dit. Mais je voudrais vous citer juste un passage où ils s'opposent d'une façon claire. C'est un exemple assez intéressant d'un affrontement indirect entre deux grands de la littérature. Tolstoï et Dostoïevski ne se sont jamais affrontés de cette façon-là; Bounine et Dostoïevski, si. Il dit cela en substance. Tout se passe, l'action se passe avant la première guerre mondiale, les tranchées sont remplies de cadavres, les villes bombardées, ça c'est un peu le contexte extérieur de la nouvelle : " Et vous, pleurez-vous lorsque vous lisez que les Turcs ont égorgé cent mille Arméniens, que les Allemands ont infecté les puits avec le bacille de la peste, que les cadavres putréfiés sont entassés dans les tranchées, que les aviateurs ont lâché les bombes, des bombes sur Nazareth? N'importe quelle ville, Paris ou Londres, se lamente-t-elle d'avoir été construite sur des squelettes humains et d'avoir prospéré dans la barbarie la plus féroce et la plus banale envers ce qui est convenu d'appeler son prochain? En fin de compte, il n'y eut qu'un seul Raskolnikov pour se torturer, et cela en raison de sa lâcheté personnelle, voulu par son néfaste créateur, lui qui fourre le Christ dans tous ses romans de boulevard". C'est terrible ce qu'il dit de Dostoïevski, "les romans de boulevard". D'ailleurs ce n'était pas si faux : il donnait la forme, à ses romans (Dostoïevski), une forme de romans de boulevard, mais le contenu dépassait allègrement ce projet initial.

Auteur: Andrei Makine

Info: Littérature: les avatars de l'absolu, lecture délivrée a Harvard University en Avril 2000

[ . ]

 

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hypocrisie sociétale

Le malheur en tout ceci c’est qu’il n’y a pas de "peuple" au sens touchant où vous l’entendez, il n’y a que des exploiteurs et des exploités, et chaque exploité ne demande qu’à devenir exploiteur. Il ne comprend pas autre chose. Le prolétariat héroïque égalitaire n’existe pas. C’est un songe creux, une FARIBOLE, d’où l’inutilité, la niaiserie absolue, écœurante de toutes ces imageries imbéciles, le prolétaire en cotte bleue, le héros de demain, et le méchant capitaliste repu à chaîne d’or. Ils sont aussi fumiers l’un que l’autre. Le prolétaire est un bourgeois qui n’a pas réussi. Rien de plus. Rien de moins. Rien de touchant à cela, une larmoyerie gâteuse et fourbe. C’est tout. Un prétexte à congrès, à prébendes, à paranoïsmes… L’essence ne change pas. On ne s’en occupe jamais, on bave dans l’abstrait. L’abstrait c’est facile, c’est le refuge de tous les fainéants. Qui ne travaille pas est pourri d’idées générales et généreuses. Ce qui est beaucoup plus difficile c’est de faire rentrer l’abstrait dans le concret.

Demandez-vous à Brueghel, à Villon, s’ils avaient des opinions politiques ?…

J’ai honte d’insister sur ces faits évidents... Je gagne ma croûte depuis l’âge de 12 ans (douze). Je n’ai pas vu les choses du dehors mais du dedans. On voudrait me faire oublier ce que j’ai vu, ce que je sais, me faire dire ce que je ne dis pas, penser à ma place. Je serais fort riche à présent si j’avais bien voulu renier un peu mes origines. Au lieu de me juger on devrait mieux me copier au lieu de baver ces platitudes — tant d’écrivains écriraient des choses enfin lisibles…

La fuite vers l’abstrait est la lâcheté même de l’artiste. Sa désertion. Le congrès est sa mort. La louange son collier, d’où qu’elle vienne. Je ne veux pas être le premier parmi les hommes. Je veux être le premier au boulot. Les hommes je les emmerde tous, ce qu’ils disent n’a aucun sens. Il faut se donner entièrement à la chose en soi, ni au peuple, ni au Crédit Lyonnais, à personne.

Bien affectueusement.

Louis DESTOUCHES

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Lettre à Élie Faure, 2 mars 1935

[ bien-pensance ] [ jalousie sociale ] [ épistole ]

 

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antisémitisme

Le  Coran  contient  certains  passages particulièrement  choquants  dans  lesquels  Mahomet  stigmatise  les  Juifs comme des ennemis de l’islam et les décrit animés d’un esprit malveillant et rebelle. On trouve également des versets qui évoquent leur humiliation et leur misère justifiées, ‘‘encourant la colère divine’’ à cause de leur désobéissance.  Ils devaient être humiliés ‘‘parce qu’ils n’avaient pas cru aux signes de Dieu et avaient tué les prophètes injustement’’ (sourate 2, versets 61/68). Selon un autre verset (sourate 5, versets 78/82), ‘‘les incroyants parmi les Enfants d’Israël’’ furent maudits par David et par Jésus. À titre de châtiment pour avoir ignoré les signes de Dieu et les miracles accomplis par les prophètes, ils furent transformés en singes et en pourceaux ou en idolâtres (sourate 5, versets 60/65). Le  Coran  insiste  particulièrement  sur  le  fait  que  les  Juifs  rejetèrent Mahomet  (bien  que,  selon  des  sources  musulmanes,  ils  le  reconnurent comme un prophète) – par pure jalousie envers les Arabes et par ressentiment parce qu’il n’était pas juif.



De tels actes sont aujourd’hui présentés comme caractéristiques de la nature sournoise, perfide et intrigante des Juifs telle que la décrit le texte coranique. Pour des traits aussi négatifs, ils étaient voués à  ‘‘l’avilissement dans ce monde-ci’’ et à un ‘‘châtiment magistral’’ dans l’autre monde.



Une  série  de  versets  accuse  les  Juifs  de  ‘‘mensonges’’ (sourate  3, verset 71), d’altérations (sourate 4, verset 46), de lâcheté, d’avidité et de ‘‘corruption des textes sacrés’’.



Cette dernière accusation renvoie à une croyance bien ancrée selon laquelle les révélations des Ancien et Nouveau Testaments étaient authentiques, mais auraient été par la suite déformées par leurs indignes gardiens (Juifs et chrétiens). Le texte biblique devait donc être remplacé par le Coran, la parole littérale de Dieu transmise à son prophète Mahomet par l’intermédiaire de l’ange Gabriel. Cette version musulmane  substitutionniste  considère  Mahomet  comme  le  dernier prophète, celui qui a reçu l’ultime et complète révélation de Dieu sous la forme de l’islam.  



Le principal stéréotype antijuif entretenu par le Coran demeure l’accusation selon laquelle les Juifs ont obstinément et délibérément rejeté la vérité d’Allah. En outre, d’après le texte sacré, ils ont toujours persécuté ses  prophètes,  notamment  Mahomet  qui  dut  par  la  suite  expulser  deux grandes tribus juives de Médine et exterminer la troisième, les Qurayza. 

Auteur: Wistrich Robert

Info:

[ monothéismes ]

 

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