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pouvoir

La civilisation est fragile et nos démocraties sont des blagues . Sont élus ceux qui dépensent le plus pour leurs campagnes électorales, les pires démagogues. Ca se résume à du marketing et de la finance. Quatre ou cinq industriels contrôlent la quasi-totalité des médias français. Quelle objectivité, indépendance, honnêteté, peut-on attendre de leurs employés ? La plupart des journalistes ne sont ni plus intelligents, ni plus cultivés, ni plus honnêtes que le commun des mortels, et ils sont comme tout le monde : ils ont besoin de bouffer deux ou trois fois par jour, de préférence dans de bons restaurants, ils préfèrent voyager en business class et être bien sapés. Qu'est-ce qui est le pire ? Des lèche-culs mielleux qui viennent nous bourrer le mou avec des conneries tous les jours, ou une presse officiellement contrôlée ? Est-ce que ce n'est pas pire de croire qu'on est informés alors qu'on ne l'est pas ?

Auteur: Matz Alexis Nolent

Info: Le Tueur, Tome 7 : Le commun des mortels

[ fric ] [ manipulation ]

 

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lèche-cul

Un prof, c'est lâche. Ça s'arrête pas de lécher. Ça lèche les élèves, ça lèche le dirlo, ça lèche l'inspecteur. Ça a la trouille, au lieu d'avoir le trac. Un prof digne de ce nom devrait avoir tué au moins une fois dans sa vie. Un inspecteur par exemple, le jour de l'inspection. Quand on voit arriver ce malade mental, ce cocu du réel, ce petit flic, cet assassin propre, couvert par la Loi, on devrait sortir son colt Python 357 Magnum. Au lieu de ça, on le reçoit en grande pompe. On a sorti la cravate, la jupette bleu marine, on est passé au nettoyage à sec, on a demandé à Ossi une salle propre, bien éclairée, on a demandé à Bernard Bernardini d'empêcher les élèves d'y fumer pendant la récréation...
On le reçoit l'inspecteur, on lui désigne la jolie table qu'on lui a réservée, avec la jolie chaise, on l'a entouré des meilleurs élèves, on lui porte soi-même le cahier de textes de la classe... On est lamentable, larvesque. Au lieu de lui loger une bastos dans les entrailles, on le reçoit, tapis rouge, trouille au cul, et on se chie dessus pendant une heure, devant les élèves! La honte! Un prof, c'est lâche, ça ne tirera jamais sur un inspecteur. L'inspecteur le sait. C'est pour ça qu'il vient...

Auteur: Laborde Christian

Info: L'Os de Dionysos

[ école publique ]

 

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phonétique

Mon ami Jacques aimait manger épicé
Moules aux cumins ou l'asperge à la réglisse
Concupiscent avec les belles
Il se vantait d'être facile leur complice

Un jour de printemps on suppute
Croisant Lou il l'osa l'assaillir... de louanges
Fiancée putative peu convaincue
Et Jacques ulcéré... fut rembarré
car....
Gros lèche-cul vraiment compétent
Voire tout petit suspect presbyte
Dès qu'on pense pouvoir séduire facilement
On s'permet vraiment de drôles choses

Car pour qu'les opinions convergent
Il faut savoir quelle pétulance
User pour marquer ces annales
Car en loccurrence on nest jamais.... trop aidé

(refrain)
Démago démago mago
On subit tous ces concurrences
Démago démago mago
Chacun fait c'qui peut... pour s'exprimer

Prussien à cheval en tant qu(e)uhlan il paradait
Tapissé partout... d'plein'd'décorations
Il s'pavanait longuement comme dans ces concours
Ou la pièce est longue et le concert dure

Bref Jacques visait un job de prestige
Mais jamais il ne voulut coucher (même par contumace)
Ce qui eut simplifié son introduction
Mais lui préférait à la force du poignet

Ces gens qui n'aiment pas les coups d'piston
Il faut bien le mettre à leur décharge.
Car si on était dans le même cas qu'eux...
Peut-être bien qu'on préférait... s'exterminer

(refrain)

Evitons donc d'faire défection
Tout comme les mères de nos enfants
Qui montrent qu'enfin... nous fûmes féconds
Et qu'tout ça n'est pas sans fondement

Et je précise pour que la foule opine
Qui qu'tu sois, roi ou un toréador
Il faut culot et toupet
Si tu veux pénétrer... dans l'arène... du monde

Démago démago mago
On accepte même les consensus
Démago démago mago
Chacun fait c'qui peut...
Pour s'exprimer
Démago démago mago
On nage tous dans les faux semblants
Démago démago mago
Chacun fait c'qui peut...
pour commu... niquer.

Auteur: MG

Info: chanson : Mon ami Jacques 2009

[ jeu de mots ]

 

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phonétique

Les élites sont vulgaires
- Voilà qui n'est pas sans fondement... aide-toi et le ciel t'aidera dit-on
- Eh oui, j'opine, j'opine, on est jamais trop aidé, étonnant comme nos opinions convergent.
- A son travail à l'hôpital... vous savez, quand ce réputé député s'est fait amputer, ah, votre femme, quelle pétulance... elle doit aimer manger épicé, je vous envie
- Dans un concours plus le morceau est long plus le concert dure
Après une désertion dans la troupe le colon est furieux, un lieutenant essaye de le rassurer.
- Certes certes mon Colonel, je comprends votre énervement... mais lèche-cul compétent ou suspect presbyte... une défection reste rarement dans les annales...
- Absolument... n'empêche qu'on s'permet de drôles de choses dans ce bataillon... et vous avez vu leur caserne, incroyable, tapissée partout, même dans les WC...
- Tapissée partout, même dans les WC ?
- Absolument, qu'en avez-vous pensé mon lieutenant ?...
- Je suis d'origine allemande. Mon grand-père était uhlans. Donc, moi, en tant qu'uhlan, j'ai été choqué.
- Eh bien moi aussi, à la bonne heure... et comment va votre femme, si je peux me faire mettre
- Ah, vous la connaissez.... par quel canal ?...
- Par hasard, par hasard mon bon... faut dire que dès que je l'ai vue je n'ai pu retenir mon enthousiasme... on peut dire qu'elle aime manger épicé... et quelle pétulance...
- Enfin mon Colonel!... ne soyez pas si concupiscent l'endroit de la mère de mes 7 enfants...
- Allez allez, on sait bien que vous êtes fécond lieutenant... parlez-moi plutôt d'elle, que faisait elle avant de vous rencontrer
- Elle était sage-femme, elle s'appelait Widmer...
- Ah ah ah
- Elle avait un très bon poste
- A la poste.. aaaah, eh bien la mienne n'y va plus du tout, c'est trop kafkaïen, s'enfiler la dedans pour se taper des queues de 15 mètre
- Mais non, mon maréchal, je parlais de sa fonction de sage-femme, un véritable poste de prestige, de ceux qu'on obtient la force du poignet.
- Oui mais parfois cela ne suffit pas, tenez mon ami Jacques s'est récemment fait jeter d'un casting. "pas assez énergique" on lui a dit.. et Jacques ulcéré n'a que pu dire au revoir.
- Au moins il n'aura pas eu besoin de coucher pour être introduit...
- Ah ah, voilà un raisonnement qui n'est pas sans fondement... lieutenant.... aide-toi et le ciel t'aidera dit-on
- Eh oui mon capitaine, j'opine, j'opine, on est jamais trop aidé, étonnant comme nos opinions convergent.
- Merci, mon caporal, je vous imagine bien en train de l'assaillir de questions dès votre première rencontre.
- Oh Oui, avec ma femme nous avons été intimes à l'instant... très rapidement elle m'a dit tendrement : mon jeune complice....
- Formidable lieutenant, elle se laissait déjà pénétrer par vos idées... vous avez vite conclu, je suppute
- Pas tant que ça, j'étais bien trop raide, trop tendu... elle était là, comme une reine devant moi
- Ah ah ah, et vous comme un toréador...
- Un toréador ?
- Mais oui mon lieutenant, tout toréador, à l'instar de Louis 14, éprouve de l'appréhension avant d'entrer dans l'arène
- Ah ah ah... comme vous êtes drôle mon colonel, c'est à mettre à votre décharge
- Je vous remercie... et depuis, tout va bien ?
- Pas vraiment, elle est partie avec mon revenu...
- Mais ce n'est rien ça... ne vous en faites pas... (en riant) elle aurait pu revenir avec vos parties... tenez, la mienne était dans un état l'autre jour.. Vous savez que mon poste de commandement est au sous-sol ?...
- Oui et alors...
- Et bien elle était vraiment remontée lors de sa descente en ascenseur...
(le soldat de piquet )
- Boaf, femme ou ascenseur tu mets toujours ton doigt ou t'habite...
- Ecoutez lieutenant, venez plutôt manger à la maison ce soir... vous verrez le petit comme il est grand... nous venons d'ailleurs de lui offrir un phalluche...
- Ah bon, et qu'est-ce... un phalluche ?...
- Mais c'est une sorte de péniche, imbéchile...
- Il suffit mon président, vous n'êtes qu'un vil brequin...
- Et vous un pâle toquet...
( le soldat, un doigt sur la tempe )
- Heureusement quon nest pas dans le même cas qu'eux... sinon faudrait vraiment penser à s'expatrier.

Auteur: MG

Info: 1997

[ jeu de mots ]

 

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