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sommeil

Les végétaux ont des cycles biologiques, certaines plantes ont des cycles de sommeil similaires à l'homme : les légumineuses par exemple. L'albisia referme ses feuilles la nuit, le smimosa aussi, et beaucoup d'autres. Et si on empêche une plante de dormir, au bout de 2 semaines ses feuilles commencent à jaunir...

Auteur: Sur Arte TV

Info: l'esprit des plantes de Jacques Mitsch

[ végétal ]

 

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diététique

Les légumineuses ne constituent qu'une partie de l'apport protéique, et il suffit de consommer en même temps des protéines "complémentaires", c'est-à-dire riches en acides aminés soufrés, pour avoir un apport globalement équilibré. Or, il se trouve - la nature est bien faite - que c'est le cas des céréales (...). d'où l'intérêt de l'universelle association céréales + légumineuses. (...) pour que la complémentarité fonctionne au mieux, les aliments dont les protéines se complètent doivent être mangés au même repas. Un exemple : du point de vue de l'apport protéique (...) trois quarts de tasse de légumineuses et deux tasse de riz équivalent 270 g de bifteck.

Auteur: Aubert Claude

Info: Fabuleuses légumineuses : 140 recettes traditionnelles

[ alimentation ] [ santé ] [ nourriture ]

 

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malbouffe

En 2015, douze millions de décès dans le monde étaient imputables à une mauvaise alimentation, contre 2,75 millions liés à l’alcool et 7 millions au tabac, assure a journaliste Bee Wilson, spécialiste de l’histoire de l’alimentation dans The Way We Eat Now. "C’est paradoxal et triste car bien manger – aussi bien d’un point de vue gustatif que nutritionnel – était le critère qui nous servait à juger la qualité de la vie. Bien vivre sans bien manger ne devrait pas être possible", écrit-elle.

Aujourd’hui, des études épidémiologiques montrent que c’est en Afrique subsaharienne que l’on s’alimente le mieux, grâce à un régime à base de légumineuses, de céréales et de légumes. Dans des pays comme le Tchad, le Mali ou le Cameroun, si tout le monde ne mange pas toujours à sa faim, ceux qui ont accès à de la nourriture en quantité suffisante ne consomment pas les quantités de graisses, de protéines et de sucres qui rendent malades les habitants des pays les plus riches.

"Les aliments ultratransformés, l’insatiable machine marketing, les lubies alimentaires, Instagram, les régimes à effet yo-yo, le mode de vie sédentaire, les applications de livraison de repas à domicile, les coupables sont connus et nombreux, et Wilson les montre du doigt à sa manière habituelle, érudite et méthodique", note Tony Turnbull, responsable de la rubrique cuisine de The Times. Elle pointe aussi, ajoute l’historienne Kathryn Hugues dans The Times Literary Supplement, l’hyper individualisation des repas qui a pour conséquence "que la plupart d’entre nous s’en tient à un tout petit répertoire alimentaire, rétrécissant notre exposition à certains groupes d’aliments tout en se goinfrant d’autres."

Auteur: Meunier Amandine

Info: Newsletter de "Books" du 29.03.19

[ art de vivre ] [ habitudes alimentaires ] [ facilité ] [ élargissement de l'offre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

palier évolutif

Découverte d’une nouvelle forme de vie née de la fusion d’une bactérie avec une algue

Ayant eu lieu il y a 100 millions d’années, il s’agit seulement du troisième cas connu de ce phénomène.

(Image - La forme de vie née de la fusion entre l'algue Braarudosphaera bigelowii et la cyanobactérie UCYN-A."

Des chercheurs ont découvert une forme de vie de nature extrêmement rare née de la fusion d’une algue avec une bactérie fixatrice d’azote il y a 100 millions d’années. Appelé endosymbiose primaire, le phénomène se produit lorsqu’un organisme en engloutit un autre pour faire de celui-ci un organite, à l’instar des mitochondries et des chloroplastes. Il s’agit du troisième cas recensé d’endosymbiose. Il pourrait ouvrir la voie à une production plus durable d’azote pour l’agriculture.

Au cours des 4 milliards d’années de vie sur Terre, seulement deux cas d’endosymbiose primaire étaient connus jusqu’ici. La première s’est produite il y a 2,2 milliards d’années, lorsqu’une archée a absorbé une bactérie pour l’intégrer dans son arsenal métabolique en la convertissant en mitochondrie. Cette étape constitue une phase majeure dans l’évolution de tous les organismes sur Terre, leur permettant notamment d’évoluer vers des formes plus complexes.

(Photo : Des mitochondries dans une cellule.)

La seconde endosymbiose primaire connue s’est produite il y a 1,6 milliard d’années, lorsque des organismes unicellulaires ont absorbé des cyanobactéries capables de convertir la lumière en énergie (photosynthèse). Ces bactéries sont devenues les chloroplastes que les plantes chlorophylliennes utilisent encore à ce jour pour convertir la lumière du Soleil en énergie.

D’un autre côté, on pensait que seules les bactéries pouvaient extraire l’azote atmosphérique et le convertir en une forme utilisable (en ammoniac) pour le métabolisme cellulaire. Les plantes pouvant fixer l’azote (comme les légumineuses) effectuent ce processus en hébergeant ces bactéries au niveau de leurs nodules racinaires.

La découverte de l’équipe du Berkeley Lab bouleverse cette notion avec le premier organite capable de fixer de l’azote et intégré dans une cellule eucaryote (une algue marine). " Il est très rare que des organites résultent de ce genre de choses ( endosymbiose primaire ) ", explique Tyler Coale de l’Université de Californie à Santa Cruz, dans un communiqué du Berkeley Lab. " La première fois que cela s’est produit à notre connaissance, cela a donné naissance à toute vie complexe. Tout ce qui est plus compliqué qu’une cellule bactérienne doit son existence à cet événement ", a-t-il déclaré, en faisant référence aux origines des mitochondries. Le nouvel organite, décrit dans deux études publiées dans les revues Cell Press et Science, est baptisé " nitroplaste ".

Un organite à part entière

La découverte de l’organite a nécessité plusieurs décennies de travail. En 1998, les chercheurs ont identifié une courte séquence d’ADN qui semblait provenir d’une cyanobactérie fixatrice d’azote (UCYN-A) abondante dans le Pacifique. D’un autre côté, une autre équipe de l’Université de Kochi (au Japon) a identifié une algue marine (Braarudosphaera bigelowii) qui semblait être l’hôte symbiotique de la bactérie. En effet, l’ADN de cette dernière a été découvert en importante quantité dans les cellules de l’algue.

Alors que les chercheurs considéraient l’UCYN-A comme un simple endosymbiote de l’algue, les deux nouvelles études suggèrent qu’elle a co-évolué avec son hôte de sorte à devenir un organite à part entière. En effet, après plus de 300 expéditions, l’équipe japonaise est parvenue à isoler et cultiver l’algue en laboratoire. Cela a permis de montrer que le rapport de taille entre les UCYN-A et leurs algues hôtes est similaire d’une espèce à l’autre.

D’autre part, les chercheurs ont utilisé un modèle informatique pour analyser la croissance de la cellule hôte et de la bactérie par le biais des échanges de nutriments. Ils ont constaté que leurs métabolismes sont parfaitement synchronisés, ce qui leur permettrait de coordonner leur croissance. " C’est exactement ce qui se passe avec les organites ", explique Jonathan Zehr, de l’Université de Californie à Santa Cruz et coauteur des deux études. " Si vous regardez les mitochondries et le chloroplaste, c’est la même chose : ils évoluent avec la cellule ", ajoute-t-il.

Les experts ont également montré que la bactérie UCYN-A repose sur sa cellule hôte pour sa réplication protéique et sa multiplication. Pour ce faire, ils ont utilisé une technique d’imagerie à rayons X et une tomographie permettant d’observer les processus cellulaires en temps réel. " Nous avons montré grâce à l’imagerie à rayons X que le processus de réplication et de division de l’hôte algal et de l’endosymbiote est synchronisé ", indique Carolyn Larabell, du Berkeley Lab.

(Illustrations montrant les algues à différents stades de division cellulaire. UCYN-A, l’entité fixatrice d’azote désormais considérée comme un organite, est visible en cyan ; le noyau des algues est représenté en bleu, les mitochondries en vert et les chloroplastes en violet.)

Une quantification des protéines des deux organismes a aussi été réalisée. Il a été constaté qu’environ la moitié des protéines de l’UCYN-A est synthétisée par sa cellule hôte, qui les marque avec une séquence protéinique spécifique. Ce marquage permet ensuite à la cellule de les envoyer au nitroplaste, qui les importe et les utilise pour son propre métabolisme. " C’est l’une des caractéristiques de quelque chose qui passe d’un endosymbionte à un organite ", explique Zehr. " Ils commencent à éjecter des morceaux d’ADN, et leurs génomes deviennent de plus en plus petits, et ils commencent à dépendre de la cellule mère pour que ces produits génétiques soient transportés dans la cellule ".

Un potentiel pour une production d’azote plus durable

Les chercheurs estiment que les nitroplastes ont évolué il y a environ 100 millions d’années. Comme l’UCYN-A est présente dans presque tous les océans du monde, elle est probablement impliquée dans le cycle de l’azote atmosphérique. Cette découverte pourrait avoir d’importantes implications pour l’agriculture, le procédé industriel utilisé actuellement pour convertir l’azote atmosphérique en ammoniac (procédé Haber-Bosch) étant très énergivore. Ce dernier permet notamment d’assurer 50 % de la production alimentaire mondiale et est responsable d’environ 1,4 % des émissions carbone.

Toutefois, de nombreuses questions restent sans réponse concernant le nitroplaste et son hôte algal. En prochaine étape, les chercheurs prévoient ainsi de déterminer s’il est présent dans d’autres cellules ainsi que les effets que cela pourrait avoir. Cela pourrait permettre d’intégrer directement la fixation de l’azote dans les plantes de sorte à améliorer les récoltes. 



 

Auteur: Internet

Info: https://trustmyscience.com/ - Valisoa Rasolofo & J. Paiano·19 avril 2024

[ symbiogénétique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel