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interdit

Vous ne consulterez point les augures, et vous n'observerez pas les rêves.

Auteur: La Bible

Info: Le Lévitique

[ songes censurés ]

 

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homosexualité

Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination.

Auteur: la Bible

Info: Lévitique 18, 22

[ christianisme ]

 

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homo

Et d'ailleurs, quel courage aurait pu traverser quiconque à évoquer une telle sexualité sans être rattrapé par la censure? La loi nous l'interdisait. En l'occurrence l'église catholique. Et comme le pays était à 90% catholique, cela ne pouvait pas passer. L'Afrique de mon enfance se proclamait donc "puritaine" en évoquant le célèbre Lévitique (Chap. XX n°13) "Tu ne coucheras pas avec un mâle, comme on couche avec une femme ". Quelle interprétation fallait-il donner à celle-ci? L'amour entre personnes de même sexe était donc considéré au même titre qu'un crime contre l'humanité : Le deuxième péché. Même l'inceste, tabou le plus médiatisé, se positionnait mieux [...].

Auteur: Nguyen Matoko Berthrand

Info: Le flamant noir

[ religion ] [ christianisme ]

 

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ésotérisme

Les prostituées étaient impures, mais non méprisées.
Les juifs de l'Antiquité vilipendèrent l'impureté de la femme vouée au commerce charnel par une décision qui fit perdre de vue la raison magique centrée sur la détérioration de l'aura et entraîna des attitudes de types religieux qui débouchèrent sur le puritanisme. L'idée initiale n'était pas opposée à la pratique sexuelle proprement dite, mais à la promiscuité due à la concentration des halos dans les entrailles de la femme, étant donné qu'une aura ne se mélange parfaitement qu'avec une seule autre. La femme qui possédait une telle profusion de halos dans ses entrailles contaminait l'aura des hommes qui entretenaient des rapports avec elle. Ce déshonneur était ensuite apporté chez eux par leur propre sang, indépendamment du fait qu'il se traduisait par des maladies vénériennes car l'impureté et la sainteté constituent des états irrémédiablement contagieux.

Auteur: Nitos Laure

Info: Savoir lire l'aura, Ezéchiel, 44,19 ; Exode 29,37 ; 30,29 et Lévitique 15, 4-12, 20-28 ; 11, 31-40

[ religion ] [ métaphysique ]

 

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protestantisme

Luther en 1515, en 1516, les notes du cours sur l’Épître aux Romains le montrent jusqu’à l’évidence — Luther a pris possession réellement de ses idées personnelles. Pour le bienfait qu’elles lui procurent, il leur voue tant de reconnaissance, il leur suppose tant d’efficacité qu’il entreprend de communiquer aux autres le cher trésor qu’il vient de découvrir. Aux autres ? aux étudiants d’abord, dans ses cours. Aux simples gens, dans ses prônes. Aux théologiens également, aux hommes doctes, ses pairs, ses anciens maîtres, ses émules... Et voilà Luther, petit à petit, qui prend figure de chef d’école. Le voilà, en septembre 1516, qui rédige et fait discuter sous sa présidence par un candidat, Bernhardi de Feldkirchen, des thèses de viribus et voluntate hominis sine gratia dont le titre seul montre sa libération des doctrines  gabriélistes et de l’aristotélisme. Le voilà, un an après très exactement, en septembre 1517, qui de nouveau préside à une dispute Contra Scolasticam theologiam et rédige à cette occasion pour un autre candidat, Fr. Gunther, des thèses, 97 thèses, qui sont un exposé des grandes lignes directrices de sa doctrine.

L’homme, transformé en un arbre pourri, arbor mala factus, ne peut vouloir et faire que le mal. Sa volonté n’est pas libre ; elle est serve. Dire qu’il peut, par ses propres moyens, parvenir à ce sommet, l’amour de Dieu par-dessus tout : mensonge et chimère (terminus fictus, sicut Chimera). Par nature, l’homme ne peut aimer Dieu qu’égoïstement. Tout ceci, répudiation fort nette par Luther des doctrines scotistes et gabriélistes. Et pour que nul n’en ignorât, il l’indiquait à la fin de chacune de ses thèses : Contra Scotum, contra Gabrielem, contra dictum commune... Ensuite, venaient des thèses philosophiques. Avec la même vigueur sans ménagements, Luther proclamait sa haine d’Aristote, de sa métaphysique, de sa logique, de son éthique : "L’exécrable éthique aristotélicienne est tout entière l’ennemie mortelle de la grâce (contre les scolastiques !) — Il est faux que la théorie du bonheur d’Aristote ne soit pas opposée radicalement à la doctrine chrétienne (contre les moralistes, contra morales !). — Un théologien qui n’est pas logicien est un monstre d’hérésie : voilà une proposition elle-même monstrueuse et hérétique ! " Après quoi Luther concluait en développant son thème favori, l’opposition fondamentale de la loi et de la grâce : "Toute œuvre de la loi sans la grâce a l’apparence d’une bonne action ; vue de près, elle n’est qu’un péché. — Maudits, ceux qui accomplissent les œuvres de la loi ; bénis, ceux qui accomplissent les œuvres de la grâce. — La loi bonne qui fait vivre le chrétien, ce n’est pas la loi morte du Lévitique ; ce n’est pas le Décalogue ; c’est l’amour de Dieu, répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit".

Ainsi argumentait Luther en 1516 et en 1517.

Auteur: Febvre Lucien

Info: Un destin : Martin Luther, PUF, 1968, pages 54-55

[ enseignement ] [ philosophie ] [ théologie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson