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pulsion

Le terme de libido signifie pour moi : énergie psychique, ce qui lui permet de désigner l’intensité dont sont chargés les contenus psychiques. Freud identifie libido et Eros, conformément à ses hypothèses théoriques, et souligne qu’il distingue la libido de l’énergie psychique en général. C’est ainsi qu’il dit (Gesammelte Schriften, tome V, p.92) : "Nous avons établi la notion de libido en tant que force quantitativement variable et susceptible de mesurer les processus et les échanges dans le domaine de l’excitation sexuelle. Cette libido, nous la différencions de l’énergie qu’il faut supposer, en toute généralité, à la base des processus psychiques…" Dans un autre passage, Freud dit que, pour ce qui est de l’instinct de destruction, "un terme analogue à celui de libido lui fait défaut". Comme le prétendu instinct de destruction est aussi un phénomène énergétique, il me semble plus simple et préférable de définir la libido comme signifiant de façon générale des intensités psychiques, c’est-à-dire de faire du terme de libido un synonyme de l’énergie psychique en toute généralité. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Psychologie de l'inconscient", trad. Roland Cohen, Livre de Poche, Paris, 1993, pages 99-100

[ notion psychanalytique ] [ historique ] [ comparaison ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prolétaires

Les travailleurs ont disparu de notre vie. Ils ont été perdus de vue, transformés en quelque chose d’autre. Le travail des prolétaires dans notre époque de gestion et de savoir-faire a été dévalué. (...) En réalité, le Travailleur n'est pas parti n’importe où. Il est simplement retourné sous terre. Trahi par le socialisme soviétique dégénéré, étranglé par le nœud coulant du capital perfide, dont la domination aujourd’hui n'est pas seulement formelle et externe, mais absolue et interne, il regarde d’un air sombre la répugnante réalité construire autour de lui par des escrocs de tous types, de toutes races ou classes. Passé de l’état d’esclave de fonctionnaires du Parti à celui d’esclave des "nouveaux russes", le Travailleur est humilié et écrasé comme avant, plus qu’avant. Conduis dans l’obscur labyrinthe du social, empoisonné par des substituts électroniques d’émotions et par du pseudo-érotisme omniprésent, il se débat dans une cage étroite, faisant tourner, avec l’énergie de son agonie, une terrible machine à façade d’ordinateur, qui s’effondrerait comme une pyramide de sable s’il n’était pas là.

Auteur: Douguine Alexandre

Info: Le prophète de l'eurasisme

[ vingt et unième siècle ] [ néolibéralisme ]

 

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régénération

Le conscient se laisse repeupler en s’ouvrant aux contenus numineux de l’inconscient qui convergent "vers l’archétype de la totalité transcendante, le Soi"*. Et s’ils apparaissent avec autant de puissance, c’est parce que "l’émotion est la source principale de toute prise de conscience"*. Elle est le feu alchimique qui "consume tout ce qui est superflu"*, la principale source de la "transformation d‘obscurité en lumière et d’inertie en mouvement"* La libido ne peut réinvestir le conscient, que le traumatisme a transformé en champ de bataille déserté, sans aller puiser des formes et des représentations symboliques sources de vie aux sources de l’inconscient. L’apparition numineuse, marquée du sceau flamboyant de l’amour, permettrait à la libido de retourner progressivement vers le conscient où son retour se fera dans la gloire. L’énergie psychique est une divinité pour le conscient et lorsqu’elle le féconde à nouveau après le traumatisme, elle l’emplit d’amour, lui indique que la vie reflue, que l’énergie psychique a cheminé de l’inconscient au conscient sous l’égide du Soi. La réorganisation psychique s’achemine plus fermement vers les plus hauts paliers d’organisation.

Auteur: Arcé Alexandra

Info: Expérience de Mort Imminente, pp 64 et 65. *Extraits de JUNG C. G., Métamorphose de l’âme et ses symboles, opus cité

[ mystique ] [ psy ] [ émoi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

envol

L’un des 4 paramètres du voyage multidimensionnel est la STASE : corps physique endormi. Les 3 autres : conscience, intention, et non faire. Quoi que l’on vive, où que l’on soit, entendre et regarder le bruit du corps : Ses pensées assourdissantes, désirs infinis, besoins d’immortalité, de sensualité. Il fait du bruit depuis sa naissance, il en fera jusqu’à sa destruction. Écouter le bruit, et progressivement écouter plus loin, à la périphérie, s’éloigner du vacarme du corps. Il est toujours là, mais c’est moi qui me déplace, en silence. Moi, comme conscience, je suis la source de vie du corps. C’est ce-que-je-suis-vraiment qui ordonne à l’énergie de s’associer avec un corps biologique, de le faire vivre. Me déplacer en silence vers la périphérie va réduire la quantité d’énergie qui afflue vers le corps biologique. En silence, sans effort, sans travail. Le corps, l’ego vont automatiquement se mettre en veille, en stand-by. Voici la STASE, elle ne doit pas dépendre de quoi que ce soit de physique, c’est l’être qui prend le contrôle. Voici la sortie, la porte sur l’infini. S’éloigner, en silence.

Auteur: Auburn Marc

Info: 21 mars 2020

[ astral ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

appartenance

Le Soi, atman, essence de l’être, est mis en lumière dans les Upanisad (VIIIe av. J.- C.). Cette dimension profonde, immanente, touche à l’universel: elle en cela supra- individuelle dans le sens où elle n’est ni limitée par un sentiment égocentré ni "encapsulée" dans la carapace individuelle. Elle est par nature non-distincte de Brahman, l’absolu. Qu’il s’agisse de l’atman ou du Brahman, la traduction couramment utilisée d’absolu ou de soi, ne restitue pas la nuance de vie, de dynamisme, impliqué dans ces termes sanskrits. Pour brahman, la racine BRH brmhayati, croître, faire accroître, suggérant une arborescence infinie en laquelle viennent s’inscrire l’univers et ses formes variées. De même, le nom masculin atman a pour racine le verbe AN, respirer, vivre, se mouvoir, ce qui met en relief l’énergie inhérente de cette réalité intime diversement appelée principe de vie, âme individuelle, essence. Dans le Shivaïsme du Cachemire, en continuité avec les antiques Upanisad ; il est conçu comme Conscience-énergie, de même nature que en sa plénitude, et de ce fait nommé "le danseur", en analogie avec Siva-Nataraja. Sa nature est vie, vibration, conscience universelle.

Auteur: Poggi Colette

Info: Sept joyaux du tantra shivaïte : Rencontre avec sept maîtres du Cachemire médiéval. atman

[ hindouisme ] [ volutes ] [ fluide vital ] [ unicité ]

 
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évolution

On n’arrête pas le Progrès, disent-ils, sachant maintenant qu’ils disent : on n’empêche pas la catastrophe, on ne peut s’interdire de polluer l’atmosphère, de contaminer les fleuves et d’appauvrir le sol, de consommer de l’énergie qu’on ne recrée jamais, de laisser le développement démographique atteindre le seuil redoutable des cinq milliards d’individus, condamnés à l’avance aux famines, aux massacres raciaux, à la torture légale ou, dans le meilleur des cas, à la destruction sans souffrance de la prochaine guerre atomique.
Un mythologue ne croit pas à cette fatalité. Il sait, par le message en clair des millénaires, que la raison humaine n’est pas le seul facteur en cause. Des structures, des Idées, des Anges, des Noms de Dieu, des Tribus, des Astres, des Nombres, des Couleurs, des Notes de musique, des Principes, des Personnes –ou Dieu sait quoi !- apparaissent ou disparaissent à des époques déterminées, qui n’interviennent pas à proprement parler dans les affaires humaines, mais dont la présence ou l’absence ne peuvent pas ne pas influencer les hommes, comme les influencent effectivement les nombres, les couleurs, les sons, les principes, les idées, les personnalités entre autres.

Auteur: Pichon Jean-Charles

Info: Histoire des mythes, 2002

[ modèles ] [ humanité ] [ symboles ] [ paradigmes ]

 

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agriculture

Le soleil et la sève végétale parlent continuellement, dans les champs, de ce qu’il y a de plus grand au monde. Nous ne vivons pas d’autre chose que d’énergie solaire ; nous la mangeons, et c’est elle qui nous maintient debout, qui fait mouvoir nos muscles, qui corporellement opère en nous tous nos actes. Elle est peut-être, sous des formes diverses, la seule chose dans l’univers qui constitue une force antagoniste à la pesanteur ; c’est elle qui monte dans les arbres, qui par nos bras soulève des fardeaux, qui meut nos moteurs. Elle procède d’une source inaccessible et dont nous ne pouvons pas nous rapprocher même d’un pas. Elle descend continuellement sur nous. Mais quoiqu’elle nous baigne perpétuellement nous ne pouvons pas la capter. Seul le principe végétal de la chlorophylle peut la capter pour nous et en faire notre nourriture. Il faut seulement que la terre soit convenablement aménagée par nos efforts ; alors, par la chlorophylle, l’énergie solaire devient chose solide et entre en nous comme pain, comme vin, comme huile, comme fruits. Tout le travail du paysan consiste à soigner et à servir cette vertu végétale qui est une parfaite image du Christ.

Auteur: Weil Simone

Info: "La condition ouvrière", Journal d'usine, éditions Gallimard, 2002, page 427

[ vision cosmique ] [ homme-végétal ]

 
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économie

La société fonctionne sur l’énergie, mais n’oubliez pas qu’elle fonctionne aussi sur l’argent. Dans un tel scénario, la fin du pétrole bon marché (à extraire) aura des résultats paradoxaux sur l’ensemble. Au lieu d’avoir une hausse des prix, l’économie mondiale va d’abord perdre sa capacité à continuer à rembourser le principal et les intérêts sur les grandes quantités d’argent / dette nouvellement créées, et nous serons probablement confrontés d’abord à un phénomène de déflation. Dans ce scénario, les conséquences ne seront pas des prix de plus en plus élevés pour les consommateurs comme la plupart des producteurs pétroliers s’y attendent, mais plutôt l’insolvabilité des producteurs extrayant du pétrole à coût élevé et moyen, qui devront cesser leurs activités en raison du prix de marché nettement inférieur aux coûts d’extraction. Le Peak Oil viendra des tranches de production à coût élevé qui vont progressivement disparaître.

Je ne m’attends pas à ce que la relance par le gouvernement du mécanisme de crédit s’arrête, mais si c’est le cas, la production pétrolière et le prix du pétrole seront un peu moins élevés. À long terme, on parle d’énergie. Dans un avenir prévisible, on parle plutôt de crédit.

Auteur: Hagens Nate

Info:

[ évolution ] [ pénurie ]

 

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souffrance

Un événement comme le traumatisme externe provoquera à coup sûr une perturbation de grande envergure dans le fonctionnement énergétique de l’organisme et mettra en mouvement tous les moyens de défense. Mais ici le principe de plaisir est tout d’abord mis hors d’action. Il n’est plus question d’empêcher l’appareil psychique d’être submergé par de grandes sommes d’excitation ; c’est bien plutôt une autre tâche qui apparaît : maîtriser l’excitation, lier psychiquement les sommes d’excitation qui ont pénétré par effraction pour les amener ensuite à la liquidation.

Il est vraisemblable que le déplaisir spécifique de la douleur physique résulte d’une effraction du pare-excitations sur une étendue limitée. De ce point de la périphérie, des excitations affluent alors vers l’appareil psychique central de façon continue, ce qui ne se produit d’ordinaire qu’avec les excitations provenant de l’intérieur de l’appareil. A quelle réaction de la vie psychique pouvons-nous nous attendre, face à cette effraction ? L’énergie d’investissement est rappelée, venant de toute part, pour créer dans le voisinage du point d’effraction des investissements énergétiques d’une intensité correspondante. Il s’établit un "contre-investissement" considérable au profit duquel tous les autres systèmes psychiques s’appauvrissent, ce qui entraîne une paralysie ou une diminution étendue du reste de l’activité psychique.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 82-83

[ choc ] [ effroi ] [ psychanalyse ]

 

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créature fantastique

En Occident, le souffle du dragon est figuré à travers le symbole de la Vouivre qui s’identifie à l’énergie tellurique dont la particularité est de dynamiser la Terre, c’est elle qui transmet son souffle, sa chaleur et sa "Vie" à notre globe terrestre. Tout cela fait à écho à l’un des 99 noms d’Allah qui possède une importance toute particulière chez les Yézidis et dans le soufisme, à savoir Hayyat, qui signifie "le Vivifiant" et qui correspond par ailleurs à l’Animus Mundi, l’ "âme virile du monde". La Vouivre est aussi l’énergie qui colore les sources que l’on dit "guérisseuses". De tous temps, les hommes l’ont représentée sous la forme du serpent-dragon souterrain. Monstre folklorique, la Vouivre (ou guivre, woëvre/wivre, du latin vipera, vipère ; ou bien encore vivere, vivre, selon d’autres) porte une escarboucle sur le front. Cet œil frontal est aussi une gigantesque pierre précieuse cachée dans les roseaux des berges des rivières et des lacs où la vouivre pêche et que seul celui qui sera assez audacieux et téméraire pourra réussir à subtiliser. Car la Vouivre veille sur les trésors souterrains et, tout en parcourant l’échine de la Terre, elle aspire à rejoindre son complémentaire, c’est-à-dire l’Energie Cosmique.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", pages 497-498

[ symbolisme ] [ correspondances ] [ guivre ]

 

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