Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 25
Temps de recherche: 0.0331s

vacuité

L’été passe.
Je soulève un store
Je ne regarde rien

Auteur: Nakamura Teijo

Info:

[ haïku ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

relation psychothérapeutique

Sans le savoir, j’attendais de [Jung] une sorte de magie noire, et comme il n’était pas magicien, il m’a tranquillement opposé une fin de non-recevoir. "Je n’ai que la spiritualité à vous offrir, c’est à prendre ou à laisser – mais ne me faites pas attraper des maux de tête", m’a-t-il dit l’été dernier. Malheureusement, à cette époque, je n’étais pas mûr pour le comprendre. 

Auteur: Angulo Jaime de

Info: Lettre à Mabel Dodge Luhan, 14 décembre 1923

[ transfert ] [ sujet-supposé-savoir ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

divertissement

L’aliénation par le travail, en déliant les individus de leurs préoccupations personnelles, sauve ces derniers du vide et de la médiocrité contemplée, médiocrité qui acculerait beaucoup d’entre eux à la dépression et au suicide. Les tensions avec sa chef de service, Mme Rivalin, détournèrent Claire du projet envisagé pendant l’été de quitter son mari. Elle s’était glissée dans ses habitudes, ses sorties entre copines le samedi après-midi et son cours de stretching du vendredi soir.

Auteur: Patrice Jean

Info: Dans "L'homme surnuméraire", page 38

[ accommodations ] [ fuite ] [ labeur ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Coli Masson

existence

Le temps d’un cri
C’est le temps qui commence

Le temps d’un rire
Et se passe l’enfance

Le temps d’aimer
Ce que dure l’été

Le temps d’après
Déjà time is money

Le temps trop plein
Et plus le temps de rien

Le temps d’automne
Il est là. Long d’une aune

Le temps en gris
Tout de regrets bâti

Le temps d’hiver
Faut le temps de s’y faire

Et trois p’tits tours
C’est le compte à rebours

Auteur: Granek Esther

Info: De la pensée aux mots, 1997. Éphémérides

[ déroulement ] [ poème ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Mes camarades ne viennent plus jouer avec moi non plus. L’été dernier, j’ai commencé à avoir mes règles, et maman m’a dit que je devenais une jeune femme. Je ne pouvais plus faire les quatre cents coups avec des petits voyous crasseux toujours à se la raconter. Baybay James et Boukie Crawford ont un an de plus que moi, a ajouté maman, et les garçons à cet âge font des bêtises, mais ils n’en feraient pas avec sa fille.

Auteur: Fanonne Jeffers Honorée

Info: Les Chants d'amour de Wood Place

[ adolescence ] [ séparation ] [ puberté ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

média

Ce fut l’été du marathon de la tartuferie : le spectre du terrorisme, qui avait remplacé celui du communisme comme menace majeure pour la sécurité du pays, laissait la place au spectre de la turlute ; un président des États-Unis, quadragénaire plein de verdeur, et une de ses employées, une drôlesse de vingt-un ans folle de lui, batifolant dans le bureau ovale comme deux ados dans un parking, avaient rallumé la plus vieille passion fédératrice de l’Amérique, son plaisir le plus dangereux peut-être, le plus subversif historiquement : le vertige de l’indignation hypocrite.

Auteur: Roth Philip

Info: La tache

[ manipulation ] [ rideau de fumée ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

gaulois

- Les Français poussent leur arrogance à imaginer que leur passage dans ce monde consiste à apporter les Lumières, mais aussi à imposer leur perception de la vérité à la planète entière. Je fuis Florence l’été, car je ne supporte pas ces troupeaux de Français, qui sont autant de Napoléon en puissance, à la conquête de nos villages. Observe et écoute une terrasse avec des touristes français et tu verras. J’ai cru comprendre que si ce sont des Parisiens, c’est encore pire.

Il rit à nouveau, heureux d’avoir pu se moquer.

Auteur: Boudarel Roland

Info: Place Médard

[ dénigrés ] [ arrogants ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

états-unis

Tu sais, toutes les villes américaines sont identiques. Des foules de gens pressés, des odeurs incroyablement tenaces. L’été les rues sont poussiéreuses, l’hiver elles se transforment en ruisseaux de fange. Les voitures sont bruyantes et les pensions crasseuses, et à tous les coins de rues, on voit des dames en robe de soir côtoyer les plus misérables des chiffonniers. Il y a des Irlandais et des Chinois, des Italiens et des nègres, personne ne se connait et tout le monde s’en fiche. On y trouve toutes les choses imaginables, à l’exception de l’air pur.

Auteur: Karl Iagnemma

Info: Les expéditions

[ crasse ] [ saleté ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

fondu-enchainé

Aussi imperceptiblement que le chagrin

L’été s’en est allé —

Trop imperceptible enfin

Pour ressembler à quelque perfidie —

Une quiétude s’est distillée

Comme un demi-jour commencé de longtemps,

Ou la Nature qui aurait passé avec elle-même

Un après-midi retiré —

L’obscurité s’est ramassée plus tôt —

Le matin, étranger, a brillé —

Courtoise, pourtant déchirante grâce,

Comme invitée, mais qui s’en serait allée —

Et ainsi, sans une aile,

Ni l’aide d’une quille

Notre été, léger, a pris la fuite

Vers la beauté.

Auteur: Dickinson Emily

Info: Poésies complètes: Édition bilingue, Flammarion 2020

[ automne ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

deuil

Nous sommes retournés au salon, où la présence d’Alix demeurait inscrite dans chaque objet. Un cardigan de laine bleu pâle était encore accroché au dossier d’une chaise. J’ai déchiffré le titre du livre resté ouvert sur la tranche : Albertine disparue. Dans le jardin, que l’on voyait depuis la porte-fenêtre, des massifs de roses anciennes déployaient leurs nuances enflammées par l’été : blanches, crème, jaunes bordées de rose. J’ai effleuré du doigt la porcelaine de Sèvres, la théière posée sur la table basse. Une bouffée de chagrin m’est montée à la gorge à l’idée qu’Alix et moi ne boirions plus jamais de Darjeeling ensemble.

Auteur: Gestern Hélène

Info: L'odeur de la forêt

[ émotion ] [ absence ] [ objets ]

 

Commentaires: 0