Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 3
Temps de recherche: 0.0329s

progressisme psychologique

La création onirique de Miss Miller fournit ensuite à Jung l’occasion de méditer sur des créations inconscientes de réelle valeur. Que de telles possibilités de création existent réellement, tout psychanalyste sera prêt à l’accorder ; dans la structure du psychisme postulée par Freud, c’est à la couche psychique préconsciente que revient la capacité de productions semblables. Mais lorsque Jung donne tout le psychologique comme divisé en deux parties, une moitié d’ordre inférieur et une moitié d’ordre supérieur, l’une qui reproduit le passé et l’autre qui pressent l’avenir, c’est une généralisation que les expériences actuelles ne confirment pas. La psychanalyse nous montre qu’il y a dans l’inconscient des formes d’activité qui ont si peu à voir avec le principe de réalité et qui paraissent si nettement mises au service de satisfactions voluptueuses qu’avec la meilleure volonté du monde on ne peut leur attribuer une tendance évolutive créatrice.

Auteur: Ferenczi Sándor

Info: Critique de "Métamorphoses et symboles de la libido" de Jung

[ supraconscient-infraconscient ] [ idéalisme ] [ objection ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

beaux-arts

Nous avons vécu deux ou trois siècles avec le sentiment que la Renaissance italienne retrouva, pour notre consolation, la voie perdue de l’art antique, et qu’il n’y avait avant elle et hors d’elle que barbarie et confusion. Quand notre besoin de les aimer nous a fait regarder passionnément l’œuvre laissée par les artistes qui précédèrent, aux derniers temps du moyen âge, l’essor italien, nous avons méconnu et calomnié l’Italie. Nous lui avons reproché l’action qu’elle exerça sur les peuples occidentaux, nous avons refusé de voir que les peuples occidentaux, après l’épuisement momentané de leurs ressources spirituelles, devaient subir la loi commune et demander à des éléments plus neufs de féconder leur esprit. Nous sommes ainsi faits qu’il nous est très difficile de nous placer hors de l’histoire pour la considérer de loin et que nous attribuons trop volontiers une valeur définitive aux sentiments que nos désirs actuels nous dictent. Ce besoin d’absolu qui est notre souffrance et notre force et notre gloire, nous refusons de l’accorder aux hommes qui prirent, pour l’assouvir, un autre chemin que nous.

Auteur: Faure Elie

Info: Histoire de l'art. L'art renaissant

[ historique ] [ intolérance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

transgenre

Le hasard m’avait fait perdre mon chemin, au milieu d’un bois aux rameaux touffus ; j’entendis retentir un cri perçant à mes côtés, comme celui d’une femme qui implorait de l’aide. J’accourus et sur un lac limpide comme le cristal j’aperçus un faune qui avait pris dans ses filets au milieu de l’onde une jeune fille nue : le barbare voulait la dévorer.
Je m’élance, l’épée en main, ne pouvant la sauver autrement, et j’ôte la vie à ce pêcheur barbare. À l’instant elle saute dans le lac : "Tu ne m’auras pas défendu en vain, dit-elle, et tu en seras magnifiquement récompensé : tu obtiendras tout ce que tu demanderas, car je suis une nymphe qui habite cette onde pure. Mon pouvoir t’étonnera : je suis maîtresse des éléments de la nature ; tout ce que tu désires, ma puissance peut te l’accorder ; laisse-moi le soin de te satisfaire. Grâce à mon art, la lune descend des cieux, le feu se glace et l’air devient solide ; avec quelques paroles seulement je fais trembler la terre et arrêter le soleil ".
Je ne demandais point, devant ces propositions à obtenir des trésors, à dominer les peuples et les États, d’être plus puissante ni plus valeureuse, de triompher dans toutes les guerres, mais je la suppliais seulement de m’accorder, de m’enseigner les moyens de contenter vos désirs, par quelque manière que ce fut, m’en rapportant à son jugement. Je lui avais à peine exposé mes vœux, que je la vis se plonger une seconde fois dans l’onde : elle ne fit d’autre réponse à mon discours que de me lancer quelques gouttes de l’eau enchantée : cette goutte ne m’eut pas plus tôt touché le visage que, sans savoir comment, je me trouvais toute changée. Je le vois, je le sens et je puis le croire à peine, je sens que de femme je suis devenue homme.
Et, si vous ne pouviez le vérifier à l’instant, vous eussiez eu peine à le croire. Mais dans ce sexe comme dans l’autre, je suis encore prête à obéir à vos volontés. Commandez et vous me verrez sans relâche et sans trêve à vos ordres. À ces mots, je fis en sorte qu’en avançant la main elle put se convaincre de la vérité.

Auteur: L'Arioste Ludovico Ariosto

Info: Roland furieux (Fleur-d’Épine et Richardet)

[ magie ] [ confirmation ] [ baptême ] [ femmes-hommes ] [ inversion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Plouin