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homme-animal

Une rencontre avec un animal sauvage, c’est quelque chose de viscéral, de primal, ça se vit avec le cœur, les yeux dans les yeux ; cela s’éprouve avec tous ses sens. Ça vient du fond du corps. Ce n’est pas quelque chose de cérébral ou d’intellectuel. On est à la merci de l’animal, c’est lui qui décide de vous accorder ou pas son attention, une "audience". On est à la merci de sa fuite. Il faut être humble, bienveillant, respectueux. Il faut savoir recevoir. C’est lui qui octroie le bonheur du moment. La rencontre est authentique ou elle n’est pas. On ne peut pas tricher, négocier, louvoyer. Voilà pourquoi c’est bouleversant.

Auteur: Sarano François

Info: https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2021/07/27

[ confluence ] [ surprise ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

homme-animal

Mais quant au prétendu psychisme du malheureux animal [par exemple le chien de l’expérience de Pavlov], ça ne démontre absolument rien. Même les prétendus effets de névrose qu’on obtient ne sont pas des effets de névrose, pour une simple raison –c’est qu’ils ne sont pas analysables par la parole. L’intérêt majeur de ces réflexes conditionnés, c’est de nous apprendre ce que l’animal peut percevoir. […] En vérité, nous interrogeons l’animal sur notre perception à nous. […]
L’intérêt, finalement, peut être de révéler la question qui nous est posée par le fait que nous découvrons chez l’animal que les signifiants –qui sont les nôtres, puisque c’est nous, expérimentateurs, qui les échelonnons en perception- traduisent entre eux une sorte d’équivalence.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le séminaire, livre XI : Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse

[ miroir ]

 

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être humain

Chez l’animal, il existe une chaîne ininterrompue de réactions commençant par un stimulus, comme la faim, et s’achevant par une suite plus ou moins déterminée d’actions, qui va supprimer les tensions créées par le stimulus. Chez l’homme, cette chaîne est interrompue. Le stimulus est là, mais le type de satisfaction est "en suspens" afin qu’il puisse choisir entre différentes suites d’actions. Au lieu d’actions instinctives prédéterminées, l’homme doit comparer mentalement les suites possibles ; il commence à penser et à réfléchir. Il modifie son rôle par rapport à la nature : d’une adaptation purement passive, il passe à une adaptation active ; il produit. Il invente des outils et, alors qu’il dompte la nature, il s’en détache de plus en plus.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", page 39

[ narration de l'humain par lui-même ] [ psychologie ] [ animal particulier ] [ post-instinctif ] [ calculateur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

théorie endosymbiotique

A la différence des cellules dans lesquelles elles résident, les mitochondries se reproduisent par simple division, et elles se reproduisent à d’autres moments que le reste de la cellule. Sans les mitochondries, la cellule à noyau – et, par voie de conséquence, la plante ou l’animal – ne peut pas utiliser l’oxygène, et ne peut donc pas vivre.
Les spéculations qui suivirent cette découverte conduisirent les biologistes à un scénario étonnant : les descendants des bactéries qui nageaient dans les mers primitives et respiraient de l’oxygène il y a trois milliards d’années existent aujourd’hui dans les cellules humaines sous la forme de mitochondries. A une époque reculée, les bactéries se combinèrent avec d’autres micro-organismes. Elles s’installèrent à l’intérieur, fournissant de l’énergie tirée de l’oxygène et s’occupant d’éliminer les déchets, en échange du gîte et du couvert.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", page 21

[ eucaryotes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-hommes

J’ai été extrêmement impressionné par la nature animale de l’inconscient de la femme, et j’ai des raisons de penser que sa relation à l’élément dionysiaque est très forte. […] Tout se passe comme si, chez l’homme, la composante animale s’arrêtait à la moelle épinière, alors que, chez les femmes, elle pénètre jusqu’à la base du cerveau ; on pourrait dire encore que l’homme maintient le royaume animal en lui en dessous de la ceinture, alors que, chez la femme, il imprègne tout son être. Lorsque l’homme s’en aperçoit chez la femme, il pense tout de suite que la nature animale de celle-ci est exactement comme la sienne, à la seule différence qu’elle en a davantage. Or, c’est complètement faux, car il y a de la spiritualité dans l’animalité de la femme ; tandis que, chez l’homme, il s’agit seulement de brutalité.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Introduction à la psychologie jungienne", page 223

[ vision du monde ] [ sauvage ] [ gaïa ] [ mammifère ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

eugénisme

Une large application des découvertes de la physiologie et du principe de sélection pourraient amener la création d’une race supérieure, ayant son droit de gouverner, non seulement dans sa science, mais dans la supériorité même de son sang, de son cerveau et de ses nerfs. Ce seraient là des espèces de dieux ou de dévas, être décuples en valeur de ce que nous sommes, qui pourraient être viables dans des milieux artificiels. La nature ne fait rien que de viable dans les conditions générales ; mais la science pourra étendre les limites de la viabilité. […] C’est à la science à prendre l’œuvre au point où la nature l’a laissée. […] De même que l’humanité est sortie de l’animalité, ainsi la divinité sortirait de l’humanité. Il y aurait des êtres qui se serviraient de l’homme comme l’homme se sert des animaux.

Auteur: Renan Ernest

Info: Dialogues philosophiques, pages 145-146

[ domination de l'homme par l'homme ] [ mégalomanie scientifique ] [ prémisses transhumanistes ] ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

Le cheval occupe la plus haute position dans la hiérarchie des animaux domestiques. Son statut culturel privilégié qui en résulte dans la société occidentale (de même que dans beaucoup d’autres civilisations), ainsi que, on le verra, une étrange faculté de « déchaîner les passions », il les doit à la nature des services qu’il rend à l’homme - sans équivalent dans la société européenne - et surtout du type de rapport à l’animal que ces services impliquent « Gibier, animal d’élevage, monture pour le jeu, la chasse, le transport et la guerre, attelé au char ou à la charrue, conduit à des surprenantes performances dans les épreuves sportives contemporaines, l’ Equus a hissé son maître sur un piédestal en lui apportant parfois de son plein gré, mais souvent durement contraint, vitesse, puissance et endurance pour la réalisation d’entreprises audacieuses auxquelles l’homme ne pouvait guère aspirer sans sa collaboration.

Auteur: Digard Jean-pierre

Info: Les Français et leurs animaux : Ethnologie d'un phénomène de société

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

double

Si l’on souhaite maintenir la pratique chamanique, il est important de se transformer régulièrement en son animal afin que celui-ci soit suffisamment satisfait pour rester. Cela implique d’exercer l’animal par la danse, en chantant des chants de l’animal et en reconnaissant les "grands" rêves comme étant des messages de l’esprit gardien. Danser votre animal est une méthode importante pour le satisfaire et le rendre peu enclin à vous quitter. L’esprit gardien animal résidant dans le corps-esprit d’une personne veut avoir la joie d’exister une nouvelle fois sous une forme matérielle. C’est un échange, car la personne acquiert le pouvoir de tout le genre ou l’espèce représenté par cet esprit gardien. Tout comme un humain peut vouloir faire l’expérience de la réalité non ordinaire en devenant chamane, un esprit gardien peut souhaiter faire l’expérience de la réalité ordinaire en entrant dans le corps d’un être humain.

Auteur: Harner Michael

Info: Dans La voie du chamane, page 117

[ incarnation ] [ métamorphose ] [ nature ] [ sauvage ] [ totem ]

 
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animal politique

Une grande différence qu’il y a, en effet, entre l’homme et l’animal, c’est que l’animal naît parfait, l’homme perfectible. [...]

Ébauché par la nature, l’homme est modelé par la société. L’homme est le chef d’œuvre de la civilisation.

Telle est la pensée du traditionaliste. [...] la tradition c’est le passé livrant au présent tout son trésor accumulé par les siècles. Et comprenant que c’est ce trésor qui nous élève à la dignité d’homme, de quels soins ne devrons-nous pas l’entourer !

L’individualiste croit prouver sa tendresse pour l’homme en concentrant toute son attention sur l’individu. Nous, qui disons que l’homme n’est homme qu’en tant qu’il porte en lui le passé, le conservant ainsi pour l’avenir, c’est aussi par tendresse pour l’homme, mais par tendresse prévoyante que nous refuserons de considérer l’homme en dehors de ce qui le prolonge dans le temps.

Auteur: Montesquiou Léon de

Info: Dans "Les raisons du nationalisme", La délégation des siècles, 2021, pages 50-51

[ transmission générationnelle ] [ essentialité ]

 
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éducation

Vers ma cinquième année, mon père se trouvait dans un cellier où l’on avait coulé la lessive. Il jouait de la viole et chantait, seul, auprès d’un bon feu de bois de chêne, car il faisait très froid. En regardant les tisons, il vit, par hasard, un petit animal semblable à un lézard, qui se livrait à de joyeux ébats au milieu des flammes les plus ardentes. Mon père, ayant reconnu tout de suite ce que c’était, appela ma sœur et moi, nous montra l’animal et m’appliqua un rude soufflet qui me fit verser un déluge de larmes. Il les essuya doucement et me dit : "Cher petit enfant, je ne te frappe point pour te punir, mais seulement pour que tu te souviennes que ce lézard que tu aperçois dans le feu est une salamandre, animal qu’aucune personne connue n’a jamais vu." Là-dessus, il m’embrassa et me donna quelques quattrini.

Auteur: Cellini Benvenuto

Info: La vie de Benvenuto Cellini écrite par lui-même, trad. Léopold Leclanché, Paris, 1881

[ souvenir d'enfance ] [ amplification ] [ dragon ]

 

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