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idiomes

… la langue n’est pas seulement un moyen de communication, elle est porteuse d’une culture et d’une vision singulière du monde. Une langue n’est pas une façon différente de désigner les mêmes choses, c’est un point de vue différent sur ces choses. Prenez un mot tout simple, comme "bonjour" (bonne journée). Il ne dit pas exactement la même chose que le grec khaire (réjouis-toi, jouis), le latin vale (porte-toi bien), l’hébreu chalom ou l’arabe saalam (va en paix)… Appréhender cette diversité, c’est contribuer à préserver la richesse de la pensée.

Auteur: Cassin Barbara

Info:

[ spécificités ] [ modes de pensée ] [ intraduisibles ]

 

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foldingue

D’autres mots comme maboul, de l’arabe mahbul, fou, en transitant par l’argot de l’armée d’Afrique en 1830, avant de prendre un essor certain en langue française, ont même été immortalisés dans la poésie française, au point d’en avoir fait oublier leur origine. Comment ne pas penser ici à l’une des plus célèbres chansons de Léo Ferré, Jolie Môme, apparue à la fin de l’année 1960 dans l’album Paname, avec ce premier couplet qui fait partie de notre patrimoine poétique : "T’es tout’ nue Sous ton pull Y’a la rue Qu’est maboule… Jolie môme" ?

Auteur: Pruvost Jean

Info: Nos ancêtres les Arabes : Ce que notre langue leur doit

[ cinglé ] [ étymologie ]

 

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mère-fils

À partir de ce jour-là, une sorte de pacte silencieux s’établit entre eux. C’était comme si ces huit lettres semées, graine après graine, par la main de sa mère le mettaient dans l’obligation d’ajouter, pour elle, d’autres lettres, d’autres mots, d’autres phrases qu’elle ne pouvait pas écrire, elle qui ne s’exprimait qu’en darija, l’arabe populaire. Comme si elle lui demandait de continuer à bien apprendre à lire et à écrire à l’école pour, qui sait, plus tard, raconter ce livre invisible écrit par les petites gens, les analphabètes, les pauvres et les sans-voix. Un livre auquel, comme ses voisines et tous les siens, elle appartenait modestement.

Auteur: Djemaï Abdelkader

Info: Mokhtar et le figuier

 

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islam

Le général Tarik, qui conquit l’Espagne en 711, était un Berbère de l’Afrique du Nord mettant ses forces au service de la religion musulmane. On lui doit même le nom de Gibraltar qui étymologiquement signifie "montagne de Tarik". De manière tout aussi éloquente quant à l’adhésion des peuples à la cause arabe, l’armée de Tarik était riche de douze mille Berbères et ne comptait qu’à peine trois cents Arabes.

Ces conquêtes menées avec l’énergie de la foi aboutirent à un immense empire administré par différents souverains, portant le nom de calife, accompagnés de toute une hiérarchie dont les noms s’imposèrent peu à peu dans notre langue, entre autres les émirs, leurs gouverneurs, et les vizirs, leurs ministres. L’histoire même du mot khalife ou calife en reflète la dimension religieuse : l’arabe halifa, d’où est issu le khalife, désigne en effet le "successeur" et en l’occurrence le successeur de Mahomet.

Auteur: Pruvost Jean

Info: Nos ancêtres les Arabes : Ce que notre langue leur doit

[ historique ] [ étymologie ] [ maures ] [ envahisseur ]

 

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sociologie

Le courant philosophique qualifié par G. Durand de Nouvel Esprit Anthropologique est le résultat d’un croisement de tendances et d’idées extrêmement diversifiées. Disciple de Bachelard, G. Durand a suivi dans ses grandes lignes la théorie jungienne des archétypes de l’inconscient collectif, de même que les travaux d’historiens tels que M. Eliade et de G. Dumézil dont il intégrera la plupart des conceptions à ses propres publications. A cet ensemble d’influences, auxquelles il faudrait ajouter celles de A. Leroi-Gourhan et de R. Bastide, est venue parallèlement se joindre dès 1962 celle, absolument déterminante pour notre sujet, d’H. Corbin. Avec l’œuvre de ce dernier allaient en effet être introduites dans l’appareil conceptuel de l’anthropologie occidentale plusieurs notions clés de l’ésotérisme islamique, demeurées jusque-là presque totalement inconnues du monde universitaire contemporain.

Entièrement consacrés à l’étude de l’imaginaire, les écrits de G. Durand allaient donc apparaître comme le fruit d’une cohabitation difficile et problématique entre des doctrines foncièrement hétérogènes qui, au nom d’un certain pluralisme, se trouvaient désormais couplées selon une nouvelle logique de la "dualitude". L’ambiguïté majeure résultant de cette méthode était de situer sur un même plan ce que G. Durand nomme l’Imaginatif et ce que H. Corbin, traduisant de l’arabe une donnée fondamentale du soufisme, désigne par le monde Imaginal (alam al-khayâl).

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", page 71

[ syncrétisme ] [ résumé ]

 

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archéologie mystérieuse

Pour nombre d’historiens, la découverte de mégalithes par les Hébreux aurait favorisé leurs légendes relatives aux Géants post-diluviens qui régnaient sur Canaan. Il existe en effet un site qui pourrait confirmer la présence, si ce n’est de géants au sens littéral, du moins de bâtisseurs de haute stature qui auraient érigé les mégalithes dans cette région au début de l’age du bronze, au milieu du troisième millénaire avant notre ère, le site de Rogem Hiri. Nommé ainsi par altération de l’arabe Rujm-el-Hiri, littéralement "le tas de pierres du chat sauvage", il est souvent appelé en hébreu Gilgal Rephaïm, la roue des géants. Il se compose d’un tumulus central entouré de trois anneaux concentriques de caillasse de basalte, figure parfaite de l’Omphalos et du Centre du Monde. Le cairn central mesure 20 à 25 m de diamètre pour 6 mètres de haut, il a la forme d’un tronc de cône, donc d’une sorte de tour, et renferme une chambre funéraire, ronde également, d’un diamètre de 2 mètres, couverte de plaques de basalte. Le cercle le plus extérieur, d’un diamètre de 156 mètres pour 3,5 mètres de hauteur, offre environ 500 m de périmètre. Les anneaux intermédiaires offrent respectivement, en allant vers le centre, 100, 65, et 45 m de diamètre pour le demi-cercle qui touche le monument central. Cet ensemble cyclopéen se trouve au milieu du plateau du Golan et pourrait rivaliser avec Stonehenge ou la cité perdue d’Arkaïm exhumée dans l’Oural.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" page 459

[ description ]

 

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