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pouvoir

On libérera l’énergie de l’atome, on guérira de la tuberculose et du cancer, on voyagera dans les astres, on prolongera la vie, mais on ne trouvera pas le moyen de se faire gouverner par les moins dignes.

Auteur: Rostand Jean

Info:

[ problématique ]

 

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prophétie

La terre veut pas d’hommes, veut que des hominiens... l’homme est un dégénéré un monstre parmi, qui heureusement se reproduit de plus en plus rarement... l’avenir est aux Balubas hacheurs bâfreurs, goinfreurs de trains... trains complets, voyageurs, cheminots et bébés ! tout ! quand ils seront tous motorisés et l’atome en plus, vous allez voir...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Rigodon (1969, 336 p.)

[ misanthropie ] [ race gagnante ]

 

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symbologie

Ce n’est pas un hasard si Umberto Eco, le sage de Bologne, l’un des derniers sémiologues encore vivants, se réfère aussi souvent aux grandes inventions décisives dans l’histoire de l’humanité : la roue, la cuillère, le livre…, outils parfaits, selon lui, à l’efficacité indépassable. Tout laisse supposer, en effet, que la sémiologie est en réalité l’une des inventions capitales de l’histoire de l’humanité et l’un des plus puissants outils jamais forgés par l’homme, mais c’est comme le feu ou l’atome : au début, on ne sait pas toujours à quoi ça sert, ni comment s’en servir.

Auteur: Binet Laurent

Info:

[ langage ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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quantique

L’application que la physique fait des lois statistiques aux phénomènes à l’échelle de l’atome a, d'une façon singulière, son penchant en psychologie, dans la mesure où celle-ci explore les fondements de la conscience, c’est-à-dire poursuit ses investigations jusqu’au point où les phénomènes conscients s’obscurcissent et cessent d’être représentables, et où seuls peuvent être encore constatés des effets qui exercent une influence ordonnatrice sur des contenus de la conscience. L’étude de ces effets donne ce résultat étrange qu’ils émanent d'une réalité inconsciente, c’est-à-dire objective, qui se comporte en même temps comme une réalité subjective, c’est-à-dire dotée d'une certaine conscience.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, pages 558-559

[ discours ] [ limites ] [ transdisciplinarité ] [ intrication psy-réalité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prescience

La connaissance des forces qui gouvernent l’atome nous donnerait le secret de la gravitation universelle, et inversement. Pour étudier l’infiniment grand et l’infiniment petit nous avons opté pour l'œil physique démesurément grossi par ces loupes géantes que sont les microscopes et le télescope. Tout cela ne peut nous aider à découvrir que la forme des choses et non l’essence des formes. Il n'est qu'une façon d'atteindre ce dernier but, c'est de mettre l'œil de l'esprit en forme de loupe, grâce à l'effet constrictif* de l'intuition qui élargit les plus petits détails spirituels des choses et fait voir l'invisible et l’impalpable.

Auteur: Malcom de Chazal

Info: Sens-Plastique– Gallimard - L’Imaginaire (page 91) *qui resserre

[ au-delà ] [ clairvoyance ] [ dépassement ]

 
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Ajouté à la BD par Rice

communication

C’est pour autant qu’une interprétation juste éteint un symptôme que la vérité se spécifie d’être poétique.
La vérité en psychanalyse, c’est un faire.
Ce n’est pas de chercher l’unité, l’atome de signification saussurien de signifiant-signifié.
C’est inventer une alliance du son et du sens qui précisément met en cause, met en péril, met en recherche, ce qui est établi, déposé, solidifié, dans les usages de la langue.
À l’occasion, l’interprétation psychanalytique n’est pas là pour faire simplement traduction, pour proposer un mot nouveau.
Elle est là pour unir le son et le sens d’une façon telle que ça résonne pour celui qui l’entend.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Lacan en Chine

[ situation particulière ] [ dialogue ] [ patient-analyste ] [ théorie-pratique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chimie minérale

Je voudrais nommer le nombre de groupes d'atomes, avec lesquels un atome élémentaire se coordonne pour former un radical complexe,  nombre de coordination de l'atome en question... Il faut différencier nombre de valence et nombre de coordination. Le nombre de valence indique le nombre maximum d'atomes monovalents qui peuvent se lier directement à l'atome en question sans la participation d'autres atomes élémentaires.

Peut-être que ce concept (nombre de coordination) est destiné à servir de base à la théorie de la constitution de composés inorganiques, tout comme la théorie de la valence a constitué la base de la théorie constitutionnelle des composés carbonés.

Auteur: Werner Alfred

Info: Dans 'Beitrag zur Konstitution anorganischer Verbindungen', Zeitschrift für anorganische Chemie, (1893), 3, 267-330. *Le nombre de coordination d'un atome dans une molécule est le nombre d'atomes liés à l'atome. En chimie et en cristallographie, le nombre de coordination décrit le nombre d'atomes voisins par rapport à un atome central. Au XXIe siècle, la valence primaire de Werner correspond à l'état d'oxydation, tandis que sa valence secondaire correspond à la coordinence ou nombre de voisins de l’atome central.

[ ligands ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

métaphysique

Avec les philosophes, la conception de l’élément primitif s’éleva du premier coup, grâce à Pythagore, à l’unité suprême, à l’unité unique, à la Monade ; nom magnifique, lui aussi, mais plus redoutable encore à porter que celui de l’atome. Car lorsqu’il fallut bien, avec le probe et lumineux génie de Leibniz, que la seule monade rendît compte de tout l’Univers, nous eûmes la surprise vraiment hallucinante de voir cette monade, cette unique, "qui contenait dans ses replis le monde entier", se multiplier en nombre infini pour suivre la division infinie de la matière. Si la monade avait donc le singulier avantage sur l’atome d’être un atome formel inétendu, elle n’échappait pas au mirage scientifique du monde à trois dimensions qui nous conduit à voir au fond de chaque phénomène, non pas une unité unique toujours la même, ce qui serait la vérité, mais autant d’unités totales qu’il y a de phénomènes, c’est-à-dire une infinité, ce qui est absurde. […]

Lorsque nous considérons, en effet, dans le monde à trois dimensions, la même statue de cent façons différentes, l’idée ne nous vient pas de croire à l’existence de cent statues réelles. De même, dans le monde à quatre dimensions, l’idée ne nous vient plus d’attribuer une réalité substantielle distincte à chacun des aspects de la substance unique.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, page 293

[ limites ] [ critique ] [ repli discursif ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

vieillesse-jeunesse

En vérité en ces années 1890 et 1891 (je me raidis et m’enfonce de plus en plus à mesure que passent les semaines), je me fais un peu l’effet d’une vieille carapace de coquillage toute défoncée et repoussante, d’une conque battue par le temps (plus de pattes, locomotion totalement bloquée, rejetée par la mer au sec sur la plage, incapable d’aller quelque part – plus rien d’autre à faire que de rester calme et distraire le temps qui est compté à découvrir si la conque en question, toute cabossée par les cognements du temps, pourrait encore tirer quelque chose de sa bonne humeur légendaire et des pulsions primaires de flottabilité commandées par les centres tout au fond de sa vieille grisaille de coque déchiquetée......... (Lecteur, laisse-moi m’amuser un petit peu – pour la raison bien simple que beaucoup trop de poèmes suivants tournent autour du sujet de la mort, etc., l’autre bonne raison étant que les heures qui passent (5 juillet 1890) sont toutes ensoleillées. Tout vieux que je sois, je me sens aujourd’hui comme l’atome d’une petite vague joueuse, ou bien prêt à jouer comme un petit chevreau, un petit chat – sans doute une période d’ajustement physique, un accès de perfection temporaire. Je crois avoir cela en moi pour toujours de toute façon.)

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Pour conclure les feuilles d’herbe - 1891, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002

[ éternité intérieure ] [ puer aeternus ] [ métaphore ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

greenwashing

L’expansion du vélo électrique, de Pékin à Paris, n’est pas un choix politique de décideurs convaincus du respect de l’environnement. Le vélo électrique leur est imposé par l’encombrement de l’espace public par la voiture. Leur écologie n’est pas celle des années 1970 qui voulait "réinventer la vie". Elle est le pilotage technocratique de la machine urbaine, imposée par la contrainte des embouteillages et la raréfaction des ressources en pétrole, en air, en espace. Le vélo n’est plus un moyen d’émancipation – à bicyclette, avec Paulette -, mais le moyen de transport le plus efficient dans une métropole asphyxiée.

Auto-Boulot-Dodo ou Vélo-Boulot-Dodo, peu importe, tant que les composants sociaux fonctionnent, zéro délai, zéro défaut. Le e-vélo, si facile à hisser dans le train, si pratique pour se faufiler entre les voitures, est devenu, selon l’expression des ingénieurs du territoire, un "maillon de la chaîne de mobilités". Il ne s’oppose plus aux autres moyens de transport, il est un moyen supplémentaire, selon que l’on habite plus ou moins loin de son lieu de travail, selon l’offre de transports publics, selon la météo. Grâce aux distances qu’il permet de parcourir, le vélo électrique peut prendre sa part dans la hausse ininterrompue depuis soixante ans des distances de déplacements quotidiens domicile-travail. Quoique Le Dauphiné libéré survende les epromenades sur des routes de montagne, le vélo électrique est d’abord et avant tout ce qu’en dit la Pompili de la Transition écologique : un "vélotaf". Dans les années 1960-1970, la voiture individuelle a imposé son aménagement de l’espace. Si le vélo électrique est à ce point soutenu par les pouvoirs publics, c’est qu’il peut y trouver sa place sans remises en question plus essentielles.

Refuser le vélo électrique c’est crever la baudruche de la "transition énergétique", de la technopole électrique et connectée. Le vélo électrique, anodin en apparence, est le petit mensonge qui en fait accepter de bien pires. Celui de l’électromobilité, d’abord : aussi propre soit-elle en apparence, les électromobilistes exportent les nuisances de leur mode de vie chez les voisins des mines de lithium, de cobalt, de manganèse. Celui de l’atome évidemment, sur le point de passer pour une "énergie propre" si Emmanuel Macron parvient à l’imposer parmi les énergies financées par le "Green New Deal" de l’Union européenne. Celui, plus général enfin, de l’écologie apolitique des technocrates, des scientifiques et des ingénieurs, qui vantent le vélo électrique comme ils vantent la voiture électrique, les énergies renouvelables, la ville intelligente.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/voleurs_de_ve_los-2.pdf

[ saturation urbaine ] [ bicyclette ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson