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soldat

Tout à coup, au bout de la rue, l’officier parut. Sur la neige qui fermait l’horizon, il profilait sa grande taille de guêpe en uniforme, et marchait, les genoux écartés, de ce mouvement particulier aux militaires qui s’efforcent de ne point maculer leurs bottes soigneusement cirées.

Auteur: Maupassant Guy

Info: Boule de suif

[ hiver ] [ soins ] [ vêtements ] [ personnage ]

 

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décor

Du haut de la colline, la plaine s’étendant en bas ressemble à une immense nappe blanche sur laquelle la main du Très-Haut a égrené des perles d’arbres et des rubans de routes. La caravane des koulaks forme un fil de soie fin qui s’étire jusqu’à l’horizon, où le soleil pourpre se lève solennellement.

Auteur: Iakhina Gouzel

Info: Zouleikha ouvre les yeux

[ toundra ] [ steppe ]

 

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existence

Les navires au lointain transportent à leur bord tous les désirs d’ un homme. Certains reviennent avec la marée. D’autres voguent à jamais sur l’horizon, sans jamais s’éloigner du regard, sans jamais toucher terre jusqu’à ce que le Guetteur détourne les yeux de résignation, ses rêves raillés mortifiés par le Temps. Telle est la vie des hommes.

Auteur: Hurston Zora Neale

Info: Mais leurs yeux dardaient sur Dieu

[ réalité ] [ mirages ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

mégapole

Au-delà de Delhi Gate, obscurité dévorante, faisceaux lumineux des phares écartelés à travers le pare-brise rayé. Gémissement des bus monstrueux qui naviguent entre les files. A l’horizon, des usines maculent de fumée noire le ciel de plus en plus sombre. Puis, en franchissant la Yamuna enténébrée, scène pastorale démente dans la rivière en contrebas, avec des huttes moyenâgeuses au milieu des roseaux.

Auteur: Deepti Kapoor

Info: Un mauvais garçon

[ obscurité ] [ circulationj ]

 

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poème

Un être fou,
Un être phare,
Un être mille fois biffé,
Un être exilé du fond de l’horizon,
Un être boudant au fond de l’horizon,
Un être criant du fond de l’horizon,
Un être maigre,
Un être intègre,
Un être fier,
Un être qui voudrait être,
Un être dans le barattement de deux époques qui s’entrechoquent,
Un être dans les gaz délétères des consciences qui succombent,
Un être comme au premier jour,
Un être…

Auteur: Michaux Henri

Info: La Vie dans les plis

[ exister ]

 

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steppe

Rien au monde ne ressemble à un pays tartare... l’âme est comme écrasée par cette puissante et majestueuse nature. Point de villes, point d’édifices, point d’arts, point d’industrie, point de culture, point de forêts ; toujours et partout c’est une prairie, quelquefois entrecoupée de lacs immenses, de fleuves majestueux, de hardies et imposantes montagnes ; quelquefois se déroulant en vastes et incommensurables plaines. Alors, quand on se trouve dans ces vastes solitudes, dont les bords vont se perdre bien loin dans l’horizon, on croirait être, par un temps calme, au milieu de l’Océan.

Auteur: Huc Évariste Régis

Info: Souvenirs d'un voyage à travers la Tartarie et le Tibet, suivis de L'Empire chinois

[ Asie ] [ émerveillement ]

 

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aurore

La fin de la nuit. Les étoiles pâlissent puis s’effacent, le bord du disque solaire apparaît au-dessus de l’océan des collines et le ciel s’embrase soudain. L’œil est attiré par l’horizon, par la paix qui émane de la terre. Des chants d’oiseaux aussi limpides que l’azur saluent le retour du soleil. Puis l’œil sa fatigue d’infini et, partant en quête de détail, redécouvre la lutte pour la vie. Un lapin sort de sous un buisson de sauge, et une ombre passe sur lui. Un faucon décrit avec majesté des cercles qui se rétrécissent et les chants des oiseaux se font aigus et saccadés. Des hirondelles, sorties on ne sait d’où, plongent pour chasser le rapace qui s’élève. Un papillon flamboie sur une pierre et la langue d’un caméléon jaillit et le gobe.

Auteur: Miller Arthur

Info: Les Misfits

[ matin ]

 

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nature

Ils poussèrent plus au nord, à travers les bouquets de pins d’Oregon et quelques rares clairières envahies d’épineux. Ils traversèrent une zone déboisée. Sur leur gauche, les sommets de la ligne de partage des Rocheuses flottaient dans le lointain. Ils longèrent une corniche hérissée de granit. Sur les rochers, le lichen était d’un orange éclatant, et pour la première fois, il aperçut les prairies luxuriantes de North Park en contre-bas, comme un rêve d’océan bleu-vert, ou la robe même dont l’été venait de se dépouiller. Avec les Neversummer Mountains se profilant à l’horizon, Mike se dit que c’était le plus beau coin qu’il ait jamais vu. Il envia les hommes dont c’était le travail de rentrer tous ces foins. […]

Caracolant dans les hautes herbes au crépuscule, leurs épis caressant le ventre et les flancs de sa monture, la pointe de ses bottes déjà trempée, Mike était heureux.

Auteur: Galvin James

Info: Clôturer le ciel

[ émerveillement ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

pensée-de-femme

Les feuilles bigrement vertes

Pour un mois d’octobre,

Ma porte pour toi est toujours ouverte

Des sentiments, jamais sobre



Pour un mois d’octobre

Les oiseaux chantent à tue-tête,

Des sentiments, jamais sobre

En veux-tu encore des épithètes ?



Les oiseaux chantent à tue-tête

Le soleil s’attarde au-dessus des toits,

En veux-tu encore des épithètes ?

Nous le savons, l’amour n’a rien d’courtois



Le soleil s’attarde au-dessus des toits

La douceur plonge au cœur des arbres,

Nous le savons, l’amour n’a rien d’courtois

Cette nuit, prends bien garde



La douceur plonge au cœur des arbres

Des dorures à l’horizon,

Cette nuit, prends bien garde

Mon tendre sauvageon



Des dorures à l’horizon,

Ma porte pour toi est toujours ouverte

Mon tendre sauvageon,

Les feuilles bigrement vertes.

Auteur: Huppen Iocasta

Info: Dorures à l’horizon

[ séductrice ] [ accueillante ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophe

Platon est un témoin très particulier. On peut dire qu’il ment, et d’autre part qu’il est véridique même s’il ment, car à interroger Socrate, c’est sa question, à lui Platon, qui se fraye son chemin.

Platon est tout autre chose. Ce n’est pas un va-nu-pieds. Ce n’est pas un errant. Nul dieu ne lui parle, ni ne l’a appelé. Et à la vérité, je crois qu’à lui les dieux ne sont pas grand-chose. Platon est un maître, un vrai, un maître du temps où la cité se décompose, emportée par la rafale démocratique qui prélude aux grandes confluences impériales – une sorte de Sade en plus drôle.

[…] Ce que Platon voit à l’horizon, c’est une cité communautaire, tout à fait révoltante à ses yeux comme aux nôtres. Le haras pour tous, voilà ce qu’il nous promet dans un pamphlet qui a toujours été le mauvais rêve de tous ceux qui ne peuvent se remettre du discord toujours plus accentué de la société avec leur sentiment du bien. Cela s’appelle La République, et tout le monde l’a pris au sérieux, en croyant que c’était vraiment ce que voulait Platon.

Il y a quelques autres malentendus et élucubrations mythiques. Le mythe de l’Atlantide, par exemple, me semble bien plutôt être l’écho de l’échec des rêves politiques de Platon, et il n’est pas sans rapports avec l’aventure de l’Académie.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, livre VIII - Le transfert" page 104

[ description ] [ interprétation ] [ sens de l'œuvre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson