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psychologie analytique

Nota bene : enfin je suis parvenu au sens le plus secret du travail de Jung. C’est tout simplement sa profession de foi occultiste, déguisée sous des dehors scientifiques. Les rêves disent l’avenir, les névrosés sont des gens doués de pouvoirs mantiques, qui prédisent l’avenir du genre humain (progrès, refoulement de la sexualité). L’inconscient connaît le présent, le passé et l’avenir ; dans les "symboles" se révèle le destin futur (c’est-à-dire le "devoir" de l’humanité). Tout cela prend son origine dans les études astrologiques de Jung. Le peu d’ "occulte" qu’il a vu, a suffi pour renverser tout l’édifice, manifestement bien chancelant, de son savoir psychanalytique. 

Auteur: Ferenczi Sándor

Info: Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 12 mai 1913

[ critique ] [ vacherie ] [ analyste-sur-analyste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclic

En même temps, une autre image m’apparaît : Nietzsche sort d’un hôtel de Turin. Il aperçoit devant lui un cheval et un cocher qui le frappe à coups de fouet. Nietzsche s’approche du cheval, il lui prend l’encolure entre les bras sous les yeux du cocher et il éclate en sanglots.

Ca se passait en 1889 et Nietzsche s’était déjà éloigné, lui aussi, des hommes. Autrement dit : c’était précisément à ce moment-là que s’est déclarée sa maladie mentale. Mais, selon moi, c’est bien là ce qui donne à son geste sa profonde signification. Nietzsche était venu demander au cheval pardon pour Descartes. Sa folie (donc son divorce d’avec l’humanité) commence à l’instant où il pleure sur le cheval.

Et c’est ce Nietzsche-là que j’aime, de même que j’aime Tereza, qui caresse sur ses genoux la tête d’un chien mortellement malade. Je les vois tous deux côte à côte : ils s’écartent tous deux de la route où l’humanité, "maître et possesseur de la nature", poursuit sa marche en avant.

Auteur: Kundera Milan

Info: L'insoutenable légèreté de l'être

[ basculement ] [ homme-animal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel