Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 6
Temps de recherche: 0.0331s

inexprimable

C’est assez drôle, ce que nous disons lorsque nous essayons de dire l’indicible.

Auteur: Dumitriu Petru

Info: Au Dieu inconnu, 1979

[ esprit ] [ formulation ] [ informulable ] [ description ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par SANTARINI

nécessité

Et de grâce faites que le mystère perdure. L’indéchiffrable et l’indicible. Que nul ne sache jamais d’où provient l’émotion qui nous étreint devant la beauté d’un chant, d’un récit, d’un vers.

Auteur: Malte Marcus

Info: Le garçon

[ énigme ]

 

Commentaires: 0

trauma

Lorsque j’explore mes plus intimes tréfonds, il ne me revient de ce moment que la voix chevrotante d’une vieille nonne m’enjoignant de poser les lèvres sur ce front glacé de ma mère, et l’indicible répugnance avec laquelle j’avais obéi à cet ordre.

Auteur: Espinoy Jean d'

Info: Société anonyme, p 11

[ souvenir ] [ enfance ] [ maman décédée ] [ dépouille ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

simplification

Freud a utilisé, le sachant ou ne le sachant pas, […] des processus d’exposition qui font régresser sa syntaxe vers les langues primitives dominées par la parataxe*. [Par exemple dans La Science des Rêves], les répétitions de mots, à l’intérieur d’un paragraphe ou d’une série de paragraphes, se faisait selon un certain nombre de règles strictes qui sont à l’œuvre dans les langues anciennes, entre autres le grec ou l’hébreu. […] Comme si le fondateur de la psychanalyse, contraint de parler de l’indicible s’était laissé aller à inventer ou à redécouvrir quelque chose qui caractérise la langue à l’heure de sa naissance.

Auteur: Roustang François

Info: Comment faire rire un paranoïaque ? *construction par juxtaposition de phrases ou de mots dans lequel aucun mot de liaison n’explicite les rapports syntaxiques de subordination ou de coordination qu’entretiennent les phrases ou les mots

[ retour en arrière ]

 

Commentaires: 0

écriture

La poésie d’Emily Dickinson ressemble littéralement à un jardin secret. Si son auteur semble dédaigner la chair du monde extérieur, c’est pour mieux en recréer l’os. Emily n’a que faire du commerce des hommes, de leur médiocrité, de leurs gesticulations, car elle se tient au coeur même de la vie, là où l’âme s’ébat dans les tourments. Elle veut donner sa voix à l’indicible, car elle comprend que seule la poésie peut donner accès à cet "au-dedans" de la vie. Elle sait que les mots forment le parcours le plus direct pour l’atteindre. Elle sait aussi qu’en refusant les anecdotes et les formules convenues, elle prend le risque de se perdre et de perdre son lecteur chimérique dans l’obscurité des métaphores.

Auteur: Pajak Frédéric

Info: Dans "Manifeste incertain", volume 7, page 53

[ interprétation ] [ source d'inspiration ] [ analyse ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

terminologie

L’avènement de la mécanique quantique révèle sans doute pour la première fois que le langage descriptif de la physique ne constitue pas un simple "reflet" du monde qui nous entoure (et dont nous faisons partie intégrante), mais informe activement notre vision du "réel" : l’insistance de Bohr sur le fait que ce langage est littéralement imprégné par une série "d’images et de représentations qui se réfèrent aux événements de la vie quotidienne" (Bohr 1991 : 252) montre assez qu’à ses yeux il a une dimension proprement modélisante, qui va bien au-delà de son fonctionnement strictement dénotatif. Or, les paradoxes irréductibles auxquels on se heurte dès qu’on essaie de décrire l’univers quantique en fonction du système de représentations hérité de la physique "classique" laissent entrapercevoir les limites d’une telle démarche sur le plan ontologique : rien (autrement dit, aucune instance métaphysique semblable au Dieu cartésien qui ne saurait vouloir nous tromper) ne garantit en fait la pertinence de notre activité modélisante, puisqu’on ne saurait affirmer avec certitude à l’heure actuelle (a) que "les mots dont nous disposons – entendons les concepts que ceux-ci désignent – correspondent de façon bi-univoque à des "moellons" de la réalité" (d’Espagnat 2002 : 227) et (b) que les structures mêmes du langage verbal et/ou logico-mathématique utilisé par les physiciens correspondent par isomorphisme (ou, à tout le moins, par homomorphisme) aux linéaments d’un aliquid* préstructuré indépendamment de nos aptitudes perceptionnelles et des normes qui régissent nos activités expérimentales (v. d’Espagnat 2002 : 167, 427-428, 452, 499 n. 1, 518). La description raisonnée du "réel" microphysique (quel que soit le sens de cette expression) est donc pour nous un perpétuel défi, dans la mesure où elle nécessite de notre part un effort d’adaptation constant sur le plan conceptuel et discursif afin de verbaliser l’indicible et de penser l’impensable.

Auteur: Ilias Yocaris

Info: Des images et des paraboles : Niels Bohr et le discours descriptif en physique quantique. Conclusion. *quelque chose d’imaginaire ou supposé

[ limitation ]

 

Commentaires: 0