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atman

L’ignorance est la mère prolifique de toutes les misères ; or l’ignorance fondamentale, c’est de penser que l’Infini pleure et sanglote, qu’il est limité. La base sur laquelle repose toute ignorance, c’est que nous, l’Âme parfaite, immortelle, à jamais pure, nous pensons que nous sommes de petits esprits, que nous sommes de petits corps ; c’est la source de tout égoïsme.

Auteur: Vivekânanda Swâmi

Info: Dans "Jnâna-Yoga", page 46

[ projection ] [ dualité ]

 

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bêtise

La rage de vouloir conclure est une des manies les plus funestes et les plus stériles qui appartiennent à l’humanité. Chaque religion et chaque philosophie a prétendu avoir Dieu à elle, toiser l’infini et connaître la recette du bonheur. Quel orgueil et quel néant ! Je vois, au contraire, que les plus grands génies et les plus grandes œuvres n’ont jamais conclu.

Auteur: Flaubert Gustave

Info:

[ certitude ]

 

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posture yogique

Au niveau du corps, l’âsana est une ekâgratâ, une concentration en un seul point ; le corps est "tendu", "concentré" en une seule position. De même que l’ekâgratâ met fin aux fluctuations et à la dispersion des "états de conscience", de même l’âsana met fin à la mobilité et à la disponibilité du corps, en réduisant l’infinité des positions possibles de l’homme à une seule posture, archétypale, iconographique.

Auteur: Eliade Mircea

Info: Dans "Techniques du yoga" page 91

[ comparaison ] [ psychique-physique ] [ symbolique ]

 

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surface

Sur le ventre des vagues, des dessins à la craie tigrés formaient des continents qui s’étiraient, de vastes territoires changeant à l’infini, traversés de grands lacs et de larges rivières. Des isthmes et des myriades d’îles semblaient former un code secret, un poème épique chinois, écrit en idéogrammes salés. Ce manuscrit recelait très probablement l’avenir de l’univers fixé dans ses moindres détails, mais malheureusement, les caractères n’en étaient pas encore déchiffrés

Auteur: Valens Anton

Info: Poisson, Le Chaos

[ océan ] [ littérature ] [ miroitements ]

 

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germe

C’est l’irradiation de l’Infini, à l’intérieur de notre être, qui, par réminiscence, seule permet et fonde métaphysiquement la possibilité de connaissance que nous en avons. Il ne peut y avoir d’autre origine, d’autre source capable de nous transmettre ce savoir, véritable vestige divin imprimé à la racine la plus intime de notre être, qui rend possible l’accès à la contemplation et à la participation de ce qui est l’Être de notre être.

Auteur: Vivenza Jean-Marc

Info:

[ provenance ] [ inconscient ]

 
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sacré-profane

Lorsque la bonne forme physique obtenue par le Hatha-Yoga est utilisée comme une aide dans l’effort spirituel, l’effort n’a pas été perdu. Autrement, ce n’est pas du yoga mais la recherche d’un plaisir (bhoga). C’est lorsqu’on ne fait plus d’efforts que l’on est sur le chemin de l’Infini. Le Hatha-Yoga n’est rien de plus que de la gymnastique s’il n’a pas l’Eternel pour but. Si dans le cours normal de la pratique l’on ne ressent pas Son contact, le yoga a été stérile.

Auteur: Ma-Ananda Moyi

Info: Dans "L'enseignement de Mâ Ananda Moyî", trad. Josette Herbert, page 92

[ horizon ] [ objectif ] [ discipline ]

 
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écriture

La quête idéale ne possède aucun idéal ; car chaque idéal n’est sur-le-champ rien de plus qu’une allégorie, laquelle dissimule en soi un idéal plus élevé, et ainsi de suite à l’infini. Le poète n’accorde de repos ni à soi-même, ni davantage au lecteur, car le repos est l’exact contraire de l’acte poétique. Le seul repos qu’il possède, c’est l’éternité poétique, en laquelle il voit l’idéal, mais cette éternité est un néant, puisqu’elle est intemporelle et que de ce fait l’idéal se transforme, l’instant d’après, en allégorie.

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info:

[ chimère ]

 

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ego

Le moi est la synthèse consciente d’infini et de fini qui se rapporte à elle-même et dont le but est de devenir elle-même, ce qui ne peut se faire qu’en se rapportant à Dieu. Mais devenir soi-même, c’est devenir concret, ce qu’on ne devient pas dans le fini ou dans l’infini, puisque le concret à devenir est une synthèse. L’évolution consiste donc à s’éloigner indéfiniment de soi-même dans une "infinisation" du moi, et à revenir indéfiniment à soi-même dans la "finisation". Par contre le moi qui ne devient pas lui-même reste, à son insu ou non, désespéré.

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info:

[ individuation ]

 
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limitation

[...] il y a trop de choses identiques à l’infini,

j’ai des doigts et il y a des doigts partout,

j’ai des yeux et il y a des yeux partout,

j’ai des cauchemars et il y a des cauchemars de partout,

si je dors je dois me réveiller,

si je baise je dois m’arrêter de baiser,

si je mange je dois m’arrêter de manger,

je ne peux pas faire ce que je veux,

je suis bloqué dans une répétition de duplication...

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Tempête pour les morts et les vivants", au diable vauvert, trad. Romain Monnery, 2019, "brûler dans l'eau, se noyer dans les flammes"

[ indifférenciation ] [ esclavage ] [ sosies ] [ itérations ]

 

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antispiritualisme

Ce n’est pas le souci du progrès matériel qui détourne l’homme des hautes pensées et de la méditation des choses divines, c’est l’épuisement du labeur inhumain qui ne laisse pas, à la plupart des hommes, la force de penser ni celle même de sentir la vie, c’est-à-dire Dieu. […] Entre la provocation de la faim et la surexcitation de la haine, l’humanité ne peut pas penser à l’infini. L’humanité est comme un grand arbre, tout bruissant de mouches irritées sous un ciel d’orage, et dans ce bourdonnement de haine, la voix profonde et divine de l’univers n’est plus entendue.

Auteur: Jaurès Jean

Info: In Le matin des magiciens : Introduction au réalisme fantastique de Jacques Bergier

[ flux tendus ] [ stress ]

 

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