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personnes âgées

L’égalité ne doit pas faire oublier que toutes les tranches de vie ne se "valent" pas […] Pourquoi ne pas leur réserver des horaires aux heures creuses dans les supermarchés ? Affréter des taxis dont le coût serait pris en charge pour les déplacements essentiels ? Prévoir des livraisons à domicile de nourriture et de biens de première nécessité ? Vérifier l’installation informatique des plus anciens pour leur assurer une relation au moins virtuelle avec leur famille ? Ou encore, dans le cas d’une réouverture des salles de spectacle, mettre en place des sessions réservées aux plus fragiles, et d’autres aux moins vulnérables ?

Auteur: Launay Odile

Info: Libération, 01.02.2021

[ réclusion ] [ ségrégation ] [ invisibilisation ] [ vieux ]

 
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commerce

[…] une pharmacie, voilà ce dont on avait le plus besoin. Il dépeignit tous les bienfaits qui résulteraient de l’installation à Polden-sur-Mer d’une pharmacie, où l’on trouverait pour chaque maladie de nombreux remèdes, grâce auxquels on finirait par se guérir. Il y avait une énorme différence entre la petite armoire de produits pharmaceutiques du docteur et une vraie pharmacie, avec des mixtures en abondance, de belles pilules brillantes et très coûteuses. "Bon Dieu de bon Dieu ! mon cher Edevart, ce serait un vrai plaisir d’être malade dans ces conditions", il en avait eu l’expérience à l’étranger. Quels jours merveilleux, quelle vie de grandeur ! Dans la chambre voisine de la sienne il y avait un millionnaire.

Auteur: Hamsun Knut

Info: Dans "August le marin", trad. Marguerite Gay et Gerd de Mautort, Le livre de poche, 1999, page 1365

[ modernisation ] [ nouveauté ] [ enthousiasme ]

 

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yoga

Retournons au même exemple du débutant face à la difficulté mécanique, mais qui cette fois sera désireux d’étudier en même temps ses capacités psychiques.
Il organise donc la posture et sent l’inconfort avant de parvenir à l’installation complète. Là, au lieu de forcer, il reste sur ses positions, il attend, comme un animal qui flaire l’adversaire. Cet arrêt, même très court, voire virtuel, permet deux résultats immédiats : sur le plan physique, les contractions musculaires antagonistes ou inutiles vont se dénouer d’elles-mêmes ; sur le plan psychique, le seuil de la douleur va s’élever : à ce stade, l’inconfort diminue. Alors l’apprenti pousse la posture légèrement plus loin, il va frôler la douleur, mais s’arrêter juste avant, et là, il va durer, s’installer pour tenir le plus longtemps possible, comme on fait le siège d’une citadelle ennemie.

Auteur: Ruchpaul Eva

Info: Dans "Précis de Hatha-Yoga, stade fondamental", page 75

[ état d'esprit ] [ apprivoiser ]

 
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greenwashing

Les installations nucléaires de Cadarache ont été promues, avec Iter, comme le fleuron d’une production "d’énergie quasiment inépuisable, sûre, et d’un faible impact sur l’environnement", ainsi que le rappelle le site officiel d’Iter. Les démiurges promettaient d’amplifier d’un facteur dix la puissance apportée aux systèmes de chauffage du réacteur, passant de 50 mégawatts à 500 mégawatts. Le banquier Macron, employeur temporaire de Christophe Castaner au ministère de l’Intérieur, louait, comme Jacques Chirac avant lui, la production d’une "énergie non polluante, décarbonée, sûre et pratiquement sans déchets".

Après-coup, le "retour d’expérience" est moins enthousiasmant, ainsi que le rappelle cet article du Canard Enchaîné́ en date du 27 octobre 2021, qui cite l’Iter Organization elle-même :

"Il est évident que l’ensemble des systèmes de l’installation Iter consommera plus d’énergie que le plasma en produira."

Quant au journaliste scientifique Stephen B. Krivit, spécialiste des questions énergétiques, il estime qu’avec Iter, un petit groupe de chercheurs experts en fusion nucléaire s’est surtout efforcé d’abuser le gogo, afin de maintenir les financements publics. Selon Krivit, le bilan énergétique de l’installation de fusion nucléaire serait proche de zéro. Non pas 50 mégawatts pour 500 mégawatts, mais plutôt 500 mégawatts pour 500 mégawatts. Sans compter, à propos du faible impact sur l’"environnement", les quantités de métaux nécessaires à la production des aimants supraconducteurs du réacteur (niobium-titane ; niobium-étain), arrachés aux entrailles de la forêt brésilienne ; puis, en aval, les 40 000 tonnes (a minima) de déchets à stocker, dont du béryllium irradié. Autrement dit une substance classée par le Centre de recherche international sur le cancer (IARC) dans le groupe 1 des cancérogènes reconnus, ici au niveau des poumons.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/provence_nucle_aire.pdf

[ coûts cachés ] [ gaspillage ] [ débiteur ]

 
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greenwashing

1/ La construction, l’installation, l’entretien (usage de produits nettoyants, de désherbant) des "fermes" solaires possède un lourd impact écologique. Il faut extraire les métaux et autres minerais, fondre la silice a très haute température pour obtenir le silicium, etc. Et qui dit extractions minières dit destructions environnementales et pollutions. Au préalable, il faut avoir construit les machines qui permettent d’extraire, transporter et traiter lesdits minerais, ainsi que les machines pour construire ces machines, et ainsi de suite — c’est un large ensemble d’industries qui sont nécessaires pour fabriquer des panneaux solaires (la même chose est vraie de n’importe quel objet de la civilisation industrielle). Par ailleurs, leur durée de vie ne dépasse guère vingt à trente ans ; ils ne sont ensuite que partiellement recyclés, génèrent donc des déchets, et n’ont pas grand-chose de "renouvelables" (sachant que le recyclage est en lui-même une industrie énergivore, qui requiert des machines, des machines qu’il faut construire, etc. — sachant, en d’autres termes, que le recyclage n’est pas non plus écologique). Enfin, des études récentes semblent montrer que la haute température des panneaux est mortelle pour les insectes qui les survolent, déjà durement éprouvés pour d’autres raisons.

2/ Les panneaux solaire n’ont de plus probablement jamais permis d’éviter un seul gramme d’émissions de gaz à effet de serre. En effet, les nouvelles sources d’énergie ne font que s’ajouter aux précédentes tandis que la production totale ne fait que croitre. On exploite les hydrocarbures partout où on le peut (gaz de schiste, sables bitumineux, gisements arctiques) et de surcroit on détruit les forêts pour construire des panneaux solaires. Il y a addition, et non remplacement.

La part prise par l’énergie solaire photovoltaïque est au demeurant extrêmement faible dans la consommation totale d’énergie (une tromperie commune consiste à ne parler que de l’électricité en oubliant que le gros de notre énergie est issue d’hydrocarbures de façon directe sans passer par la forme électrique), soit 0,4% du total dans le monde et 0,8 % en France. Cette légère augmentation ne suffit pas même à compenser la profusion de nouveaux "besoins" énergétiques créés par les technologies nouvelles.

Ainsi, la consommation d’électricité mondiale du seul bitcoin est dix fois supérieure à la production d’électricité photovoltaïque de la France, et trois fois supérieure à celle de l’Allemagne dont on vante l’avance dans le domaine. Interdire une crypto-monnaie, qui n’est au fond pas grand-chose de plus qu’une pyramide de Ponzi permettant à certains de spéculer, à d’autres de blanchir de l’argent et financer des activités illicites, ferait plus pour limiter les besoins en électricité fossile que des décennies de subventions massives du photovoltaïque.

3/ Un argument encore plus fort est celui du cannibalisme énergétique, qui prend en compte le fait que la construction de panneaux solaires est très couteuse en énergies fossiles sous une forme ou sous une autre (mines, fonte des métaux, du silicium, camions pour leur mise en place…). Si le déploiement de l’énergie censé remplacer les fossiles se fait à un rythme élevé, le secteur de substitution sera pendant la période de déploiement consommateur net d’énergie. En effet, si un panneau solaire, sur ses 20 à 25 années de durée de vie produit en 7 ans une quantité d’énergie qui compense celle nécessaire à sa construction, mais que dans le même temps on a construit deux autres panneaux, alors il faudra encore attendre pour que la construction de tous ces panneaux soit compensée, et si on ne cesse d’en construire toujours plus, alors le secteur augmente la demande de fossiles au lieu de la réduire. Au mieux, ce ne sera qu’au bout de longues décennies que le secteur cessera de croître et pourra réellement compenser les émissions liées à son déploiement. Le problème c’est que, comme le disent les climatologues, après plusieurs décennies, il sera trop tard.

4/ Pire encore. Au même titre que l’énergie fossile ou nucléaire, l’énergie produite par les panneaux solaires (ou les éoliennes, ou n’importe quelle autre source d’énergie dite verte, propre, renouvelable ou décarbonée) ne sert par définition qu’à alimenter d’autres appareils, d’autres machines issues du système techno-industriel ; à alimenter les infrastructures industrielles et numériques de la machine à détruire la nature qu’est devenue notre société, à alimenter les smartphones, les ordinateurs, les écrans de télévision, les voitures (électriques), l’inutile pollution lumineuse, les serveurs financiers, les usines d’aluminium, les écrans publicitaires dans l’espace public poussant à surconsommer, etc. (de plus en plus de compagnies minières se tournent vers les centrales de production d’énergie dite renouvelable, verte ou propre, notamment le solaire ou l’éolien, afin d’alimenter leurs installations d’extractions minières, pour la raison que ces centrales sont relativement simples à mettre en place). L’électricité produite par les centrales de production d’énergie dites vertes, propres ou renouvelables est donc elle-même largement néfaste écologiquement, dans ses usages, indépendamment de la façon dont elle est produite.

5/ On pourrait enfin évoquer un argument d’ordre culturel et politique. Les panneaux solaires (et éoliennes), négligeables en ce qui concerne les réalités du système énergétiques, sont omniprésent dans les discours, images et communication du grand récit officiel : "le développement durable". À ce titre, on peut penser que leur rôle principal est celui d’une diversion, d’objets inutiles mais rassurant au service du consentement à l’ordre établi. Il n’y a pas à s’inquiéter pour l’avenir, ni à restreindre sa consommation, ce n’est pas la peine de renoncer à l’automobile ou à l’avion : les énergies renouvelables sont là pour nous permettre de conserver pour toujours la débauche énergétique actuelle. Il suffit d’investir où il faut son épargne, de favoriser la finance verte ou de lancer un vaste plan d’investissement public.

Auteur: Autard Jean

Info: https://www.partage-le.com/2022/03/22/les-panneaux-solaires-ne-sont-pas-ecologiques-par-jean-autard/

[ coûts cachés ] [ déresponsabilisation ] [ solution miracle ] [ critique ]

 

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