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beaux-arts

Grace à l'art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier, et autant qu'il y a d'artistes originaux, autant nous avons de monde à notre disposition plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l'infini, et qui bien des siècles après qu'est éteint le foyer dont ils émanaient qu'il s'appelât Rembrant ou Veer Meer, nous envoient leur rayon spécial.

Ce travail de l’artiste, de chercher à apercevoir sous de la matière, sous de l’expérience, sous des mots quelque chose de différent, c’est exactement le travail inverse de celui que, à chaque minute, quand nous vivons détourné de nous-même, l’amour-propre, la passion, l’intelligence et l’habitude aussi accomplissent en nous, quand elles amassent au-dessus de nos impressions vraies, pour nous les cacher maintenant, les nomenclatures, les buts pratiques que nous appelons faussement la vie. En somme, cet art si compliqué est justement le seul art vivant. Seul il exprime pour les autres et nous fait voir à nous-même notre propre vie, cette vie qui ne peut pas s’"observer", dont les apparences qu’on observe ont besoin d’être traduites, et souvent lues à rebours, et péniblement déchiffrées. Ce travail qu’avaient fait notre amour-propre, notre passion, notre esprit d’imitation, notre intelligence abstraite, nos habitudes, c’est ce travail que l’art défera, c’est la marche en sens contraire, le retour aux profondeurs, où ce qui a existé réellement gît inconnu.

Auteur: Proust Marcel

Info: A la recherche du temps perdu, t. 8 : Le Temps retrouvé

[ ouverture ] [ quête ] [ création ] [ individuation ] [ singularité solipsiste ]

 

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femmes-hommes

Tu vois, je pense que mon corps ne m’appartient pas. En fait, il est la propriété de l’espèce. Les mâles qui veulent s’en servir n’ont qu’à prouver leur virilité, pas besoin de plus. Je crois que je n’en ai jamais refusé l’accès à un mec s’il me l’a demandé avec assez de fermeté. Peu importe le physique, peu importe le mental et encore moins l’intelligence. Il suffit d’être un mâle et de me le prouver.

– Tu veux dire que tu ne cherches pas de relations un peu plus solides que le coup d’un soir ? Jamais ?

– J’ai pas dit ça. Quand je me suis donnée à un mec, je reste avec lui tant qu’il me démontre que c’est lui le mâle dominant. Si celui qui me baise sait me prouver qu’il est le maître, je ne chercherai jamais ailleurs.

– Et si tu croises un autre mec encore plus viril ? Tu laisses l’autre et tu te tires avec lui ?" Elle a un petit éclat de rire, vite noyé sous un regard adhérent et très sérieux.

- Oui… sans réfléchir. Sans la moindre hésitation. Face à un vrai mâle, je n’ai plus de libre arbitre. C’est la loi de l’espèce, Darling ! Je vois pas pourquoi je chercherais à lutter.

– Et qu’est-ce que tu fais de l’amour ? je demande.

– Mais c’est ça l’amour.

Auteur: Gilberti Ghislain

Info: Dynamique du Chaos

[ domination ]

 

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philosophie

L’aristotélisme ressortit au Samkhya, le platonisme au vedânta. Le raisonnement d’Aristote contre les Idées est le suivant. On postule l’essence pour rendre compte de la communauté de nature entre deux êtres individuels, deux hommes par exemple, qui tous deux participent de la "forme" humaine. Or, si l’essence est aussi une réalité existant en elle-même (thèse de Platon), il faudra supposer un "troisième homme" pour rendre compte de la communauté de nature entre tel homme et l’essence "Homme", et ainsi de suite. On voit que l’horizon ontologique d’Aristote est limité à l’exister individuel, et qu’il ne conçoit pas que l’essence puisse être parfaitement réelle sans pour autant exister à la manière d’un chat ou de Callias. (Métaphysique, livre II, 9, 980 b). Aristote a perçu aussi vivement que Platon la nécessité de lutter contre les Sophistes. Il a lui aussi clairement compris qu’il s’agissait d’une crise de l’intelligence analytique dévoyée par la découverte de sa propre puissance instrumentale. Mais la solution qu’il propose est significativement différente. Au lieu de découvrir dans le contenu de cette intelligence les traces du vrai et de l’être et, à partir de ces qualités immanentes, de la retourner vers son Principe, Aristote veut redresser l’intelligence analytique sur son propre plan et dans sa forme même : il invente la logique formelle, c’est-à-dire l’art de raisonner juste indépendamment de l’essence ou de la chose même (ibidem, XIII, 4, 1078 b 25), art auquel on donna justement à partir du VIe siècle, le nom d’Organon, c’est-à-dire d’instrument.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Platon ou la restauration de l'intellectualité occidentale", n°471 de la revue "Etudes traditionnelles "

[ différences ] [ résumé ] [ critique ]

 
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génotypage

Le big data génétique aurait comblé Galton, le cousin eugéniste de Darwin. Obsédé par la mesure mathématique — des mensurations, comportements et caractères transmis — il est le créateur de la biométrie et de la "psychométrie". C’est en étudiant les statistiques sur les lignées qu’il veut perfectionner la sélection artificielle, préfigurant ainsi la génétique des populations. Avec l’eugénisme, il élabore une théorie biologique, mais aussi une méthode de gestion centralisée du cheptel humain par l’exploitation des données. Après lui en 1904, le biologiste américain Davenport, financé par la Carnegie Institution, poursuit la recherche sur l’eugénisme en dépouillant des millions de fiches sur les Américains stockées dans le laboratoire de Cold Spring Harbor.

Un siècle plus tard, les données sont numérisées, elles incluent des millions de génomes séquencés et leur traitement s’opère avec les moyens de l’intelligence artificielle.

Un outil performant, assurent les fondateurs de Genomic Prediction, pour la sélection d’embryons selon la taille, le poids, la couleur de peau, la prédisposition à certaines pathologies, voire le QI. D’après la revue du Massachusetts Institute of Technology, cette start up américaine est financée par des magnats transhumanistes de la Silicon Valley et son patron, le bio-informaticien danois Laurent Tellier, s’inspire du film Bienvenue à Gattaca. Son associé, Stephen Hsu, compte sur les "milliardaires et les types de la Silicon Valley" pour utiliser sa technologie et "faire des FIV même quand ils n’ont pas besoin de FIV". Ensuite, dit-il, le reste de la société suivra. Ceux qui en auront les moyens.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Alertez les bébés ! ", éditions Service compris, 2020, pages 39-40

[ séquençage ] [ création de la demande ]

 

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Verbe

L’ineffable est paré de toutes les vertus, le discours accablé de tous les maux. Or, la seule façon de dépasser le langage, c’est non de l’écarter, mais de l’assumer, c’est-à-dire de le justifier comme langage. Là est la marque de la véritable gnose : le silence n’est pas le contraire de la parole, il en est le principe et la fin. Le discours véritablement métaphysique est celui dont le contenu, loin de la dénoncer, en justifie l’existence et en rend raison : ainsi du Logos, Parole qui sort du Silence parce que le Fils sort du Père et y retourne par l’opération du Saint-Esprit. [...] En révélant la fonction du langage comme opérateur métaphysique, l’anagogie ne fait que rapporter à la cause son effet, la parole au silence dont elle est sortie, le Fils au Père qui l’a engendré, et ne s’avère elle-même que comme l’effet, dans l’intelligence, de l’opération du Saint-Esprit. [...]

Ce n’est donc pas le mot ou le concept qui, d’eux-mêmes, se transforment en opérateurs métaphysiques. L’œuvre anagogique requiert une intelligence en travail constant. La tension anagogique qui ouvre les concepts à la transcendance de leur propre contenu, demande une activité, une vigilance, un dressement de l’esprit contre les énoncés doctrinaux, une lutte de joie et d’amour contre l’affaissement de l’intelligence dans l’ordre des pensées convenues et répétées : non se laisser penser par des formules, mais s’éveiller à la permanente nouveauté de la vérité, au miracle permanent de l’intellect qui naît chaque fois qu’il est illuminé [...].

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 106-107

[ vitalisation ]

 
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quête intellectuelle

Le calme et le silence nécessaires au savant ont je ne sais quoi de doux, d’enivrant comme l’amour. L’exercice de la pensée, la recherche des idées, les contemplations tranquilles de la science nous prodiguent d’ineffables délices, indescriptibles comme tout ce qui participe de l’intelligence, dont les phénomènes sont invisibles à nos sens extérieurs. Aussi sommes-nous toujours forcés d’expliquer les mystères de l’esprit par des comparaisons matérielles. Le plaisir de nager dans un lac d’eau pure, au milieu des rochers, des bois et des fleurs, seul et caressé par une brise tiède, donnerait aux ignorants une bien faible image du bonheur que j’éprouvais quand mon âme était baignée dans les lueurs de je ne sais quelle lumière, quand j’écoutais les voix terribles et confuses de l’inspiration, quand d’une source inconnue les images ruisselaient dans mon cerveau palpitant. Voir une idée qui pointe dans le champ des abstractions humaines comme le lever du soleil au matin et s’élève comme lui, qui, mieux encore, grandit comme un enfant, arrive à la puberté, se fait lentement virile, est une joie supérieure aux autres joies terrestres, ou plutôt c’est un divin plaisir. L’étude prête une sorte de magie à tout ce qui nous environne. Le bureau chétif sur lequel j’écrivais, et la basane brune qui le couvrait, mon piano, mon lit, mon fauteuil, les bizarreries de mon papier de tenture, mes meubles, toutes ces choses s’animèrent, et devinrent pour moi d’humbles amis, les complices silencieux de mon avenir. Combien de fois ne leur ai-je pas communiqué mon âme, en les regardant ?

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Dans "La peau de chagrin", Librairie générale française, 1984, pages 132-133

[ travail ] [ rêverie ] [ familiarité des choses ] [ exaltation ]

 

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transcendance

[...] la conception dionysienne se distingue de la conception scolastique comme le mode initiatique se distingue du mode simplement spéculatif, sans qu’on puisse cependant parler d’une opposition absolue, du moins chez les maîtres [...]. Mais il n’en est pas de même dans le thomisme tardif. Or, l’idée qu’il existe une raison entièrement naturelle est étrangère à la perspective dionysienne, comme à la vérité. Cette thèse, propre au néo-thomisme, dérive de son adoption d’un aristotélisme schématisé, et l’on ne peut nier que cet aristotélisme ne recèle une tendance foncièrement naturaliste, même s’il échappe par endroits à cette limitation cosmologisante. De ce "naturalisme", la théologie scolastique ne pouvait entièrement neutraliser les effets, ce qui devait susciter la réaction anti-intellectualiste, et même nominaliste, de la mystique affective, ains que la puissante révolte luthérienne, avec les conséquences que l’on sait. Au contraire, Denys [l’Aréopagite] enseigne, avec Platon, l’hétéronomie et l’incomplétude de la raison (il n’y a pas de pure nature) et son exigence naturelle d’un accomplissement surnaturel d’ordre intellectif et même supra-intellectif ou supra-noétique, si l’on veut. [...] Dans cette perspective, l’intelligence est à la fois moins et plus que ce qu’en conçoit le "philosophisme scolastique", pour reprendre une expression d’Étienne Gilson, car elle est surnaturelle par nature ; en d’autres termes, elle est d’essence métaphysique : de même que "chez S. Thomas, tout le mystère divin est déjà présent dans la nature même de l’intellect" [Lettres de Monsieur Etienne Gilson au père de Lubac, 1986, page 75], de même, pour Denys et les platoniciens, l’intellect (noûs) est déjà quelque chose de divin (théios).

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 92-93

[ complémentarité ] [ christianisme ] [ anti-dualisme ]

 

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réflexion

"Cogito, ergo sum" ("Je pense, donc je suis" René Descartes, Principes de la philosophie)

Si nous cherchons dans le Larousse une définition du mot "pensée", nous trouvons, entre autres : "Ensemble des processus par lesquels l'être humain au contact de la réalité matérielle et sociale élabore des concepts, les relie entre eux et acquiert de nouvelles connaissances". Je trouve cette définition aux relents d’anthropocentrisme un peu injurieuse pour les animaux car elle sous-entend qu’ils ne pensent pas, la pensée étant l’apanage de l’espèce humaine. Si nous nous tournons maintenant vers le Wiktionnaire, nous trouvons : "Toute opération de l’intelligence" Cette fois, nous tombons dans l’excès inverse : même les ordinateurs et les robots seraient censés penser ! Depuis, entre autres, le développement de l’intelligence artificielle, ils sont en effet capable d'effectuer des opérations intellectuelles compliquées, parfois bien plus compliquée que celles qui peuvent être réalisées par les êtres humains ou les animaux.

Ces exemples illustrent le flou de la notion et la difficulté à la cerner. Quand Descartes écrivait son fameux "Cogito, ergo sum", il ne pensait sans doute pas à l’intelligence artificielle car on ne devait pas encore l’imaginer à son époque. Son aphorisme devait signifier : "Je suis conscient, donc je suis". Et, si c’est le cas, il ne pouvait y utiliser que la première personne du singulier car l’existence dont il serait alors question serait celle de la conscience, cette mystérieuse conscience que nous ne pouvons expérimenter qu’au plus intime de nous-même, sans aucune possibilité pour la partager avec d’autres ou pour expérimenter celle des autres. Curieusement, la vérité de cette existence est absolue : elle subsisterait même si, comme dans l’hypothèse extrême du solipsisme, il n’existait rien d’autre !

Auteur: Santarini Gérard

Info: Extrait de "Croire ou savoir ? Petites graines de réflexion pour un monde meilleur", Librinova, 2019

[ compréhension ] [ homme-animal ]

 

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sémantique automatique

Les sceptiques n’en peuvent mais.

L’intelligence artificielle des textes, dont la réalisation la plus connue est chat GPT, a envahi avec succès nos vies et nos laboratoires.

Cependant, la machine n’a ni intelligence ni éthique. Les avatextes qu’elle produit ne sont pas fondés sur un prédicat de vérité et ne sauraient se revendiquer ni du bien, ni du beau, ni du mal. De plus, en l’absence d’intention de la machine, autre que la stochastique, le lecteur ne saurait engager un parcours interprétatif classique sur les contrefaçons textuelles générées ; et non créés. 

Nos questionnements portent sur la compréhension du mode de fonctionnement des IA, condition pour évaluer les plus-values heuristiques que les traitement deep learning peuvent avoir dans l’analyse des corpus textuels : l’interprétabilité/explicabilité des modèles est la question essentielle et préalable à tout usage scientifique (vs. commercial) de l'IA. En d’autres termes, l’IA, plus que tout autre traitement automatique, " suppose une herméneutique des sorties logicielles " (F. Rastier, La mesure et le grain, Champion, 2011 : 43).  

Nous plaiderons que les modèles convolutionnels (CNN) ont le pouvoir de rendre compte de l'axe syntagmatique, c'est-à-dire qu'ils exhibent les combinaisons saillantes sur la chaine des textes. Tandis que les modèles transformers ont le pouvoir de rendre compte de l’axe paradigmatique, c’est-à-dire qu’ils identifient les sélections ou les " rapports associatifs " (Le Cours, Chapitre V, pp. 170-175 de l'éd 1972) des textes en corpus. Dans les deux cas, et de manière fermement complémentaire, c’est à un effort de co(n)textualisation que nous appelons – le mot en relation syntagmatique avec son co-texte immédiat, le mot en association avec ses coreligionnaires du paradigme en mémoire ou en corpus – pour une sémantique non pas formelle mais une sémantique de corpus.

Auteur: Mayaffre Damon

Info: Descriptions idiolectales et Intelligence artificielle. Que nous dit le deep learning sur les textes ? Résumé introductif de son intervention

[ homme-machine ] [ onomasiologie mécanique ] [ signifiants vectorisés ] [ pensée hors-sol ] [ ouverture ] [ méta-contextualisation ] [ interrogation ]

 

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homme-machine

Ici dans les laboratoires de Zurich, nous travaillons sur l’après. Dans les dix prochaines années, il y aura des innovations liées aux techniques d’intelligence artificielle qu’on mettra à disposition, telle que l’intelligence artificielle généralisée (AGI). Une intelligence artificielle plus intelligente. Un des concepts sur lesquels mes équipes travaillent ici est la partie symbolique, que l’on appelle l’intelligence symbolique*. L’idée est de ne pas seulement dépendre d’un réseau de neurones qui demande une quantité colossale de données à répétition pour pouvoir apprendre.

Je vous donne l’exemple d’un système de conduite pour automobile, pour que ce soit plus compréhensible. Au lieu d’entraîner le système avec une grosse quantité de vidéos de voitures qui s’arrêtent à une intersection quand une autre voiture arrive de la droite, nous pourrions lui faire ingérer le code de conduite directement, et intégrer cette notion dans celle-ci. On en arrivera au même point, mais avec l’apprentissage neuronal classique, il faut une quantité phénoménale de vidéos différentes qu’il faudra répéter plusieurs fois pour que le réseau ait compris et ajusté ses poids pour obtenir la bonne réponse.

Le travail est donc d’aller faire ingérer le modèle de ces 50 pages comprenant toutes les règles et leur description, puis d’utiliser cette intelligence symbolique en combinaison avec l’intelligence basée sur les données, le Deep Neural Network. Ce sera beaucoup plus efficace ainsi. Notamment dans les situations uniques où le modèle n’aurait pas été entraîné. Avec un système de conduite, cela pourrait être utile si une voiture rencontre un panneau stop tombé sur le bas-côté de la route. On pourra aller plus loin dans ce que l’on appelle la out of distribution generalization* : la généralisation de ce qu’on a appris en dehors des données fournies pendant l’apprentissage.

 

Auteur: Haas Robert

Info: https://www.01net.com/, 24 déc 2023, *à différencier du développement de la fonction symbolique chez l'enfant, c'est-à-dire la capacité d'avoir des représentations mentales. ****généralisation hors distribution (OOD), ou problème de généralisation de domaine, qui suppose l'accès uniquement à des données tirées d'un ensemble "Eavail" "domaines disponibles pendant la formation".  Il faut donc aller vers la généralisation d'un ensemble de domaines plus large "Eall" comprenant des domaines non vus.

[ combinaison ouverture ]

 

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