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rejet
Grossièrement dit, le souvenir pue actuellement, comme l’objet pue dans le présent, et de même que nous détournons dans le dégoût l’organe des sens (la tête et le nez), de même le préconscient et le sens qu’est la conscience se détournent du souvenir. C’est cela le refoulement.
Auteur:
Freud Sigmund
Années: 1856 - 1939
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
Lettre à Wilhelm Fliess du 14 novembre 1897, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006
[
défini
]
perception
Considéré du point de vue de l’auditeur ou du lecteur, le texte-trame est perçu par les sens indriya, analysé rationnellement par l’organe mental manas, inspiré par l’intellect intuitif buddhi, et articulé dans une forme verbale. Du point de vue de l’auteur, le processus de composition procède de la structure inverse buddhi-manas-indriya.
Auteur:
Poggi Colette
Années: 1955
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: indianiste, spécialiste du sanscrit
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'art de l'illumination : Au coeur du Tantra
[
création
]
[
triade
]
[
hindouisme
]
femmes-par-homme
Aristote donnait déjà de l’hystérique une théorie fondée sur le fait que l’utérus était un petit animal qui vivait à l’intérieur du corps de la femme, et qui remuait salement fort quand on ne lui donnait pas de quoi bouffer. S’il a pris cet exemple, c’est évidemment qu’il n’a pas voulu en prendre un beaucoup plus évident, l’organe sexuel mâle, qui n’a besoin d’aucune espèce de théoricien pour se rappeler à l’attention par ses rebondissements.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans le "Séminaire, Livre II", pages 263-264
[
peur des femmes
]
[
projection
]
[
étymologie
]
non-dualité
La philosophie de l’advaïta considère qu’il n’est dans l’univers qu’une seule chose réelle ; c’est ce qu’elle appelle Brahman. Tout le reste est irréel, tout le reste est manifesté et fabriqué avec Brahman par la puissance de Mâyâ. Retourner à ce Brahman est notre but. Nous sommes chacun ce Brahman, cette réalité, plus cette Mâyâ. Si nous pouvons nous débarrasser de cette Mâyâ ou ignorance, alors nous devenons ce que nous sommes réellement. D’après cette philosophie, chaque homme est composé de trois parties : le corps, l’organe intérieur ou esprit, et derrière tout cela, ce qu’on appelle l’Atman, le Moi.
Auteur:
Vivekânanda Swâmi
Années: 1863 - 1902
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: patriote
Continent – Pays: Asie - Inde
Info:
Dans "Jnâna-Yoga", page 247
[
védânta
]
[
triade
]
[
principe
]
[
théologie Hindoue
]
corps-esprit
Ainsi donc, la violence mécanique du traumatisme libérerait le quantum d’excitation sexuelle qui a un effet traumatique en raison du manque de préparation par l’angoisse ; mais s’il survient en même temps une lésion physique, celle-ci, exigeant un surinvestissement narcissique de l’organe atteint, lierait l’excitation en excès [...]. On sait aussi, bien que la théorie de la libido n’en ait pas tenu suffisamment compte, que des perturbations aussi importantes dans la répartition de la libido que celles qui accompagnent la mélancolie sont temporairement supprimées par une affection organique intercurrente ; et même une démence précoce arrivée à sa période d’état peut passagèrement rétrograder dans les mêmes conditions.
Auteur:
Freud Sigmund
Années: 1856 - 1939
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 89-90
[
accident
]
[
maladie
]
[
symbolisation
]
[
dérivation
]
symbole
Nous le voyons pour la première fois attesté dans l’Antiquité grecque. Si nous allons aux textes, à différents endroits chez Aristophane, Hérodote, Lucien, etc., nous voyons d’abord que le phallus n’est pas du tout identique à l’organe en tant qu’appartenance du corps, prolongement, membre, organe en fonction. L’usage du mot qui domine de beaucoup, c’est son emploi à propos d’un simulacre, d’un insigne, quel que soit le mode sous lequel il se présente [...]. C’est un objet substitutif et en même temps cette substitution a une propriété très différente de la [...] substitution-signe. On peut presque dire que cet objet a tous les caractères d’un substitut réel, de ce que nous appelons dans les bonnes histoires, et toujours plus ou moins avec le sourire, un godemiché, de gaude mihi*, soit un des objets les plus singuliers par leur caractère introuvable qu’il y ait dans l’industrie humaine.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, pages 346-347. *réjouis-toi en moi
[
signifiant
]
[
historique
]
[
étymologie
]
sublimation de l'énergie vitale
Cesser toute activité mentale, tourner son esprit vers l’intérieur et ne pas prêter l’oreille aux bruits extérieurs. La respiration devient harmonieuse et ténue, presque imperceptible, avec une expiration progressive. Alors, tout naturellement le feu du cœur descend, tandis que l’eau des reins monte. La pointe de la langue est retournée et collée au palais au Point de l’étang céleste (tianchi). Le dessous de la langue s’emplit de salive à la saveur douce et sucrée comme le miel. Le ventre gronde comme le tonnerre. Dans cet état d’indistinction, la pensée est fixée, l’esprit est Vacuité. Le Vide se manifeste alors à partir des jambes et des coudes et, dans cet état de perte de conscience du corps et d’indifférenciation entre soi et autrui, le souffle originel soudain se met en branle, l’organe mâle entre en érection. Cette érection est le signe de la mise en mouvement du souffle véritable du ciel antérieur.
Auteur:
Zhao Bichen
Années: 1860 - 1942
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: maître taoïste
Continent – Pays: Asie - Chine
Info:
Dans "Traité d'alchimie et de physiologie taoïste", page 168
[
méthode
]
[
rituel
]
[
sexualité
]
bipolarité sexuelle
Un certain degré d’hermaphrodisme anatomique est normal. Chez tout individu, soit mâle, soit femelle, on trouve des vestiges de l’organe génital du sexe opposé. Ils existent soit à l’état rudimentaire et ont privés de toute fonction, ou bien se sont adapté à une fonction différente.
La notion qui découle de ces faits connus depuis longtemps déjà est celle d’un organisme bisexuel à l’origine, et qui, au cours de l’évolution, s’oriente vers la monosexualité, tout en conservant quelques restes atrophiés du sexe contraire.
On peut transposer cette conception dans le domaine psychique et comprendre l’inversion dans ses variantes, comme l’expression d’un hermaphrodisme psychique. [...]
Mais les observations ne confirment pas cette conception. Les rapports de l’hybridité psychique avec l’hybridité anatomique évidente ne sont certes pas aussi intimes, aussi constants qu’on a bien voulu le dire. [...] En sorte qu’il faut admettre que l’hermaphrodisme somatique et l’inversion sont deux choses indépendantes l’une de l’autre.
Auteur:
Freud Sigmund
Années: 1856 - 1939
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
"Trois essais sur la théorie sexuelle", traduit de l’allemand par B. Reverchon-Jouve éditions Gallimard, 1962, pages 29-30
[
décorrélés
]
[
ontogenèse
]
[
homosexualité
]
linguistique
Une des choses qui m’ont le plus frappé quand j’étais en Amérique, c’est ma rencontre, tout à fait intentionnelle de ma part, avec Chomsky. J’en ai été à proprement parler soufflé. Je le lui ai dit. Ce qui m’a soufflé est l’idée du langage dont je me suis rendu compte qu’elle était la sienne. Je ne peux pas dire qu’elle soit d’aucune façon réfutable, puisque c’est l’idée la plus commune. Qu’il l’ait à mon oreille affirmée m’a fait aussitôt sentir toute la distance où je suis de lui. Cette idée, idée commune donc, et qui me paraît précaire, part de la considération du corps conçu comme pourvu d’organes. Dans cette conception, l’organe est un outil, outil de prise, d’appréhension, et il n’y a aucune objection de principe à ce que l’outil s’appréhende lui-même comme tel. Ainsi, Chomsky peut bien considérer le langage comme déterminé par un fait génétique. En d’autres termes, a-t-il dit devant moi, le langage est lui-même un organe.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
[
transparence
]
[
critique
]
chemin initiatique
L’homme guidé jusqu’à ce point sur le chemin de l’amour contemplera les belles choses dans leur succession et leur ordre exact ; il atteindra le terme suprême de l’amour et soudain il verra une certaine beauté qui par nature est merveilleuse, celle-là même, Socrate, qui était le but de tous ses efforts jusque là, une beauté qui tout d’abord est éternelle, qui ne connaît ni la naissance, ni la mort, ni la croissance ni le déclin, qui ensuite n’est pas belle par un côté et laide par un autre, qui n’est ni belle en ce temps-ci et laide en ce temps-là, ni belle sous tel rapport et laide sous tel autre, ni belle ici et laide ailleurs, en tant que belle pour certains et laide pour d’autres. Et cette beauté ne lui apparaîtra pas comme un visage, ni comme des mains ou rien d’autre qui appartienne au corps, ni non plus comme un discours ni comme une connaissance ; elle ne sera pas non plus située dans quelque chose d’extérieur, par exemple dans un être vivant, dans la terre, dans le ciel ou dans n’importe quoi d’autre. Non, elle lui apparaîtra en elle-même et par elle-même, éternellement jointe à elle-même par l’unicité de sa forme, et toutes les autres choses qui sont belles participent de cette beauté de telle manière que la naissance ou la destruction des autres réalités ne l’accroît ni ne la diminue, elle, en rien, et ne produit aucun effet sur elle. Quand, à partir de ce qui est ici-bas, on s’élève grâce à l’amour bien compris des jeunes gens, et qu’on commence d’apercevoir cette beauté-là, on n’est pas loin de toucher au but. Suivre, en effet, la voie véritable de l’amour, ou y être conduit par un autre, c’est partir, pour commencer, des beautés de ce monde pour aller vers cette beauté-là, s’élever toujours, comme par échelons, en passant d’un seul beau corps à deux, puis de deux à tous, puis des beaux corps aux belles actions, puis des actions aux belles sciences, jusqu’à ce que des sciences on en vienne enfin à cette science qui n’est autre que la science du beau, pour connaître enfin la beauté en elle-même.
Tel est dans la vie, mon cher Socrate, me dit l’Etrangère de Mantinée, le moment digne entre tous d’être vécu : celui où l’on contemple la beauté en elle-même. Si tu la vois un jour, elle te paraîtra sans rapport avec la richesse et la parure, avec les beaux enfants et les jeunes gens dont la vue te trouble à présent et te fait accepter, à toi et à bien d’autres, pourvu que vous voyez vos bien-aimés et ne cessiez d’être en leur compagnie, de ne manger ni de boire, si la chose est possible, et de ne plus rien faire que les regarder et que rester près d’eux. Qu’éprouverait donc, à notre avis, un homme qui pourrait voir le beau en lui-même, simple, pur, sans mélange, étranger à l’infection des chairs humaines, des couleurs, de tout fatras mortel, et qui serait en mesure de contempler la beauté divine en elle-même, dans l’unicité de sa forme ? Crois-tu que la vie d’un homme soit banale, quand il a les yeux fixés là-haut, contemple cette beauté par le moyen qu’il faut, et vit en union avec elle ? Ne penses-tu pas, dit-elle, qu’alors seulement, quand il verra la beauté par l’organe qui la rend visible, il pourra enfanter non point des simulacres de vertu, car il ne s’attache pas à un simulacre, mais une vertu véritable, car il s’attache à la vérité ?
Auteur:
Platon
Années: -0428 -0348 av. J.-C.
Epoque – Courant religieux: Grèce antique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, écrivain penseur
Continent – Pays: Europe - Grèce
Info:
Discours attribué à Diotime dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, 211 a - 212 a
[
révélation
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apophatique
]