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métaphore mathématique

La science est une équation différentielle, la religion est une condition aux limites.

Auteur: Turing Alan

Info: Carte postale reproduite en fac-similé dans l’ouvrage d’Andrew Hodges, Alan Turing : The Enigma

[ bornes ] [ impossible salutaire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écriture

Pour moi, ce livre a une autre signification, une signification subjective que je n’ai saisie qu’une fois l’ouvrage terminé. J’ai compris qu’il était un morceau de mon auto-analyse, ma réaction à la mort de mon père, l’événement le plus important, la perte la plus déchirante d’une vie d’homme. 

Auteur: Freud Sigmund

Info: A propos de "L'interprétation des rêves", Introduction à la 2e éd. rédigée en 1908

[ nécessité intérieure ] [ travail inconscient ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rationalisme

Reconnaître à la physique son droit à n’être pas la seule version correcte n’entache ni sa légitimité, ni sa beauté, ni l’organicité de son lien – presque aveuglant- avec le réel : "comment ne pas enregistrer de façon positive le caractère construit de l’activité scientifique" écrivait Bruno Latour dans l’ouvrage même où il évoque… la pluralité des mondes !

Auteur: Barrau Aurélien

Info: Forme et origine de l'Univers - Regards philosophiques sur la cosmologie

[ réalisme ] [ efficacité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivain

Il nous quitte à cinquante-neuf ans, terrassé par le cœur, c’est vrai dans toutes les acceptions du mot : il a eu trop de cœur à l’ouvrage, si l’on peut dire qu’on exagère jamais à cet égard. Il a été pour nous, pour moi qui l’admirais autant que je l’aimais, il a été un modèle de conscience professionnelle. Il se donnait tout entier à ce qu’il entreprenait.

Auteur: Descaves Lucien

Info: A propos de Gaston de Pawlowski in Le Journal du 3 février 1933

[ hommage posthume ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

excursus

Les digressions sont incontestablement la lumière, la vie, l’âme de la lecture. — Ôtez-les par exemple de ce livre, il serait aussi bon de mettre le livre tout-à-fait de côté. — Une langueur accablante, une monotonie insipide régneraient à chaque page ; il tomberait des mains. — Rendez-les à l’auteur ; il brille, il amuse, il se varie, il chasse l’ennui.

Le seul point est de savoir les manier adroitement, pour qu’elles soient utiles au lecteur et à l’auteur. On ne conçoit pas l’embarras qu’elles causent ordinairement à un écrivain. — Son sort est digne de pitié. — J’en vois qui commencent une digression, et j’observe que l’ouvrage dès ce moment est arrêté. — Continuent-ils le sujet principal : il n’y a plus de digression.

Auteur: Sterne Laurence

Info: La vie et les opinions de Tristram Shandy, gentilhomme

[ lecture ] [ écriture ] [ parabase ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tiercités

Le corps est quelque chose d’absolument mystérieux, écrivait-il. Le fait que nous puissions le décrire avec une telle exactitude ne signifie nullement que nous le connaissions. C’est la conclusion de l’ouvrage de Spinoza, cet homme qui polit des lentilles, pour que nous puissions mieux voir les choses, et invente une langue archi-difficile pour exprimer sa pensée. Car on dit : voir, c’est savoir.

Moi, je veux savoir, et non pas m’adonner à la logique. Qu’ai-je à faire d’une preuve extérieure, qui prend l’apparence d’une démonstration géométrique ? Une telle preuve n’apporte qu’un semblant de conséquence logique, et cet ordre qui est si agréable à nos esprits. Il y a le A, ensuite vient le B ; d’abord, les définitions, puis les axiomes et les propositions numérotées, et enfin quelques appendices en conclusion. Pareille démonstration ressemble, du moins telle est mon impression, à une planche anatomique parfaitement dessinée où chaque élément est désigné par une lettre et où tout semble clair et limpide. Mais, en définitive, on ne sait toujours pas comment tout cela fonctionne.

Auteur: Tokarczuk Olga

Info: Les Pérégrins

[ limitées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

interprétation psychanalytique

L’important est dans la structure de l’ouvrage [Lolita de Nabokov], et précisément dans le contraste éclatant entre la première et la seconde partie, entre le caractère étincelant du désir tant qu’il est médité par le sujet durant quelque trente années de sa vie, et puis sa prodigieuse déchéance dans une réalité enlisée au cours du misérable voyage de ce couple à travers la belle Amérique, où le sujet se trouve démuni de tout moyen d’atteindre sa partenaire. C’est par là que Lolita présente toutes les caractéristiques de la relation du sujet au fantasme à proprement parler névrotique.

Ce qui est exemplaire, c’est la façon dont, par la seule vertu d’une cohérence constructive, le désir pervers se livre. Ce désir n’apparaît pas dans le héros, mais dans un autre qui est plus et bien autre chose que son double, qui est littéralement son persécuteur. Il apparaît en marge de l’aventure, comme si le désir dont il s’agit chez le sujet ne pouvait vivre que dans un autre, et là où il est littéralement impénétrable et tout à fait inconnu. Cette substitution est tout ce qu’il y a de plus avoué dans le livre.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, page 537

[ littérature ] [ névrose ] [ perversion ]

 

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juste milieu

Helvétius a dit, avec raison, que le bonheur d’un opulent était une machine où il y avait toujours à refaire. Cela me semble bien plus vrai de nos sociétés. Je ne pense pas, comme Rousseau, qu’il fallût les détruire, quand on le pourrait ; mais je suis convaincu que l’industrie de l’homme est allée beaucoup trop loin, et que si elle se fût arrêtée beaucoup plus tôt et qu’il fût possible de simplifier son ouvrage, nous n’en serions pas plus mal. (…) je crois qu’il y a un terme dans la civilisation, un terme plus conforme à la félicité de l’homme en général, et bien moins éloigné de la condition sauvage qu’on ne l’imagine ; mais comment y revenir, quand on s’en est écarté, comment y rester, quand on y serait ? Je l’ignore. Hélas ! l’état social s’est peut-être acheminé à cette perfection funeste dont nous jouissons, presque aussi nécessairement que les cheveux blancs nous couronnent dans la vieillesse.

Les législateurs anciens n’ont connu que l’état sauvage. Un législateur moderne plus éclairé qu’eux, qui fonderait une colonie dans quelque recoin ignoré de la terre, trouverait peut-être entre l’état sauvage et notre merveilleux état policé un milieu qui retarderait les progrès de l’enfant de Prométhée, qui le garantirait du vautour, et qui fixerait l’homme civilisé entre l’enfance du sauvage et notre décrépitude

Auteur: Diderot Denis

Info: Réfutation suivie de l’ouvrage d’Helvétius intitulé L’Homme, Œuvres, Robert Laffont, Paris, 1994, tome I

[ contentement ] [ savoir s'arrêter ]

 

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résumé de lecture

Jung avait écrit les Types psychologiques en gardant à l’esprit le primat freudien de la sexualité, et celui de la volonté de puissance chez Adler, et en s’en démarquant.

En réalité, la genèse de l’ouvrage remonte à l’année 1913, quand Jung rompit avec l’orthodoxie freudienne. Tout ce qu’il a écrit jusqu’à la publication de 1921 peut être lu comme une série de notes évoluant progressivement vers l’élaboration d’une théorie unifiée des types. L’ombre de Freud plane sur l’ensemble de l’ouvrage : l’extraversion de Freud et l’introversion de Jung expliquent parfaitement pourquoi les deux hommes furent incapables de tirer parti de leurs différences. Par extrapolation à partir de leur cas et en s’appuyant sur d’autres exemples de querelles célèbres tirant leur origine d’un désaccord intellectuel, Jung avait cherché à comprendre comment les individus percevaient le monde extérieur et entraient en relation avec lui. Dans le domaine philosophico-religieux, il avait pris pour exemples saint Augustin et Pélage, Tertullien et Origène, et Luther et Zwingli. En philosophie, il s’était référé à Nietzsche et à ses deux approches de l’esthétique, apollinienne et dionysiaque, ainsi qu’aux deux types de savants, classiques et romantiques, distingués par le chimiste balte Wilhelm Ostwald. En littérature, enfin, il avait évoqué l’opposition entre les personnages de Prométhée et d’Epiméthée dans le poème de Carl Spitteler et le contraste entre la diastole et la systole, termes forgés par Goethe, pour désigner la dilatation et la contraction. 

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, pages 433-434

[ objectif de démonstration ] [ psychanalyse ] [ historique ]

 

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cosmologie

[…] la conception de l’Imaginal repose entièrement sur une métaphysique de l’imagination qui permet, nous allons le voir, d’apporter une solution complète aux difficultés que posent les nombreuses modalités ontologiques de cette faculté. Dans l’ouvrage qu’il avait consacré à Ibn’Arabî, H. Corbin avait exposé très nettement les fondements de cette métaphysique. Pour l’essentiel, il fallait concevoir, au-delà de l’imagination humaine qualifiée d’imagination conjointe au sujet (Khayâl mottasil), une imagination divine englobante, dissociable du sujet (Khayâl monfasil), "ayant une subsistance en elle-même". En tant que prototype de la capacité humaine d’imaginer, l’Imagination divine absolue (Khayâl motlaq) est donc, pour ainsi dire, le contenant de l’imagination conjointe. Cette dernière n’est qu’un mode du Khayâl divin, comme l’est la totalité des degrés de la Manifestation qui subsistent par la seule Présence, en eux, du Soutien créateur. Cet enseignement, dont nous présentons ici la synthèse, fut admirablement condensé par Ibn’Arabî dans la formule suivante : "l’existence tout entière est une imagination dans une imagination", qui figure dans le chapitre des Fusus al-Hikam consacré au Verbe de Joseph, l’interprète biblique des songes. De ce fait, l’univers dans son essence peut bien être identifié au "Rêve de Dieu", comme l’écrit W.C. Chittick, ce qui rend possible l’intégration, au sein du Khayâl, des modalités corporelles et non simplement subtiles de l’existence, dont elles formeraient, en quelque sorte, les régions les plus "basses". Chaque être serait donc une réalité projetée à l’intérieur de l’Imagination absolue.

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", page 185

[ conception traditionnelle ] [ islam ] [ songes divins ]

 

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