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levier du pouvoir

La peur, comme un succube, est entrée dans le peuple français. Et elle a été inoculée par l'alliance objective des médecins, des médias et des politiques. Chacun pour de bonnes raisons et pour le bien indiscuté de tous. C'est malheureusement un signe de civilisation.

La peur de l'étranger était déjà un grand classique mais, là, c'est le voisin, le frère, qui était celui dont il fallait se méfier. Avec le baiser qui tue au lieu de donner la vie. Le baiser au lépreux non pas transcendé par la grâce, mais par la laideur et l'abomination de la maladie.

Auteur: Jeener Jean-Luc

Info: Pour en finir avec la liberté

[ dictature sanitaire ] [ terreur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

esthétique

En se servant des notions de beauté et de laideur comme illustrations universelles de valeurs morales, le conte permet à l'enfant de projeter sur les personnages qui représentent les parents (le roi, la reine, mais aussi l'ogre ou la sorcière), tous les sentiments qu'il ne peut se permettre envers ses vrais parents de peur de perdre leur amour, et lui propose des modèles d'identification qui le consolent des déceptions de la vie enfantine. Avec une logique qui trouve un écho dans celle de l'inconscient, le conte démontre que la conquête du bonheur ne se fait qu'en abandonnant l'épineux cocon familial.

Auteur: Nahoum-Grappe Véronique

Info: Fatale beauté, p 178

[ gamins ] [ refuge ] [ dualité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

art pictural

Picasso : Il est l'homme qui court plus vite que la beauté. Un homme qui court moins vite que la beauté fera des oeuvres molles. Un homme qui court aussi vite que la beauté fera des oeuvres plates. Un homme qui court plus vite que la beauté l'essoufflera, l'obligera à rejoindre son oeuvre et son oeuvre deviendra belle à la longue. Rien de plus funeste que de courir côte à côte avec la beauté ou de rester en arrière. Il faut la précéder, l'éreinter, la rendre laide et c'est cette fatigue qui donne à la beauté neuve, la laideur magnifique d'un tête de Méduse.

Auteur: Cocteau Jean

Info: Le Passé défini

[ triade ] [ analyse ]

 

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portrait

Mme Émilie avait un visage blafard, qu’elle couvrait encore de poudre de riz, le front y compris ; un "tour" de cheveux violemment châtains ; des dents jaunes comme celles des chevaux ; tout cela lui faisant un visage aux couleurs du Pape (trait honorable), mais enfin qui n’était pas joli joli. Avec cela sèche, voûtée, sans tétons, les sourcils clairsemés et noircis au noir d’allumette, et les mains des Coëtquidan, qui étaient sa gloire, si petites au bout de ses bras – à peine plus larges que ses poignets – qu’elles en étaient monstrueuses, comme des membres atrophiés, ou comme les pattes d’un batracien.

Auteur: Montherlant Henry de

Info: Dans "Les Célibataires", éditions Grasset, Paris, 1934, pages 122-123

[ laideur ] [ femme-par-homme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

émerveillement

Peut-être était-ce l'anticipation, ce moment suspendu par le retour à la maison, quand on est dans un taxi avec un étranger sur le point d'être transfiguré en amant, et qu'il y a un intervalle, comme en musique, lorsque l'accord du désir a été joué et les notes de son accomplissement pas encore; quand tout est suspendu dans l'attente alors que la neige tombe sur une ville dont la laideur est provisoirement effacée et que le taxi lui-même semble évoluer à l'intérieur d'un cercle magique de chaleur et de solidarité en rotation. Je pense alors que ce moment est magnifique: la neige, et tout le reste.

Auteur: Hayes Alfred

Info: In Love

[ rencontre ] [ plaisir ] [ femmes-hommes ]

 

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vanité

Le trait distinctif de ces gens, c'est qu'ils sont absolument incapables de dissimuler leurs désirs, mais sont possédés du besoin irrésistible de les exprimer, immédiatement, dans toute leur laideur.
Quand ils se trouvent dans une société qui n'est pas la leur, ils commencent d'ordinaire par se sentir gênés, mais aussitôt qu'on les y a laissé prendre pied, ils deviennent insolents.
Le capitaine s'emballait déjà ; il marchait à grands pas en agitant les bras, n'écoutait plus les questions qu'on lui posait et parlait de lui-même avec une telle volubilité que la langue lui fourchait parfois ; alors, sans achever sa phrase il en commençait une autre.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Les Possédés

[ exister ]

 

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redécouverte

Dans ce petit bar du port, le haschich commença à faire jouer sa magie à proprement parler canonique avec une acuité brutale telle que je ne l’avais pour ainsi dire jamais connue auparavant. En effet, il faisait de moi un physiognomoniste, au moins un observateur de physionomies, et je vécus quelque chose de tout à fait unique dans mon expérience : j’étais littéralement rivé à ces visages que j’avais autour de moi et qui étaient pour certains d’une grossièreté ou d’une laideur remarquable. Des visages que j’aurais d’ordinaire évités pour deux raisons : je n’aurais pas souhaité attirer leur regard sur moi, ni n’aurais supporté leur brutalité.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Dans "Haschich à Marseille" in Images de pensée, page 203

[ fascination ] [ hypnotisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

langage

Comme tous les concepts accouchés par le progressisme, il faut aller chercher dans le dictionnaire officieux laissé par Orwell la véritable définition de l’écriture inclusive. On t’y expliquera que la guerre c’est la paix, que la liberté c’est l’esclavage et que l’écriture excluante c’est l’écriture inclusive. Car la voilà la vérité grasse, il n’y a sans doute pas plus excluant que l’écriture inclusive. Outre la laideur congénitale de ces hiéroglyphes pour Champollion à QI d’huître, elle est d’abord et avant tout une formidable machine à exclure. La diversité humaine étant par nature infinie, la prétention de vouloir inclure tout le monde est une chimère absolue.

 

Auteur: Proust Gaspard

Info:

[ pouvoir sémantique ] [ wokisme ] [ politiquement correct ] [ fermeture ] [ censure occulte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

personnage

C'est un homme de taille moyenne, très laid, d'une laideur comique d'Anglais, et dont le nez démesurément long a des courbes doublement royales et qui oscillent entre la courbe sémitique et la courbe bourbonienne... Les lèvres, très courtes et retroussées, montrent, entre les dents gâtées, des trous noirs. Son teint s'est éclairci dans la gamme des jaunes, relevé aux pommettes de quelques hachures de laque vive. Sans être obèse, comme les majestueux cochers de l'ancien jeu, il est maintenant doué d'un embonpoint confortable et régulier, qui rembourre de graisse les exostoses canailles de son ossature. Et il marche, le buste légèrement penché en avant, l'échine sautillante, les coudes écartés à l'angle réglementaire.

Auteur: Mirbeau Octave

Info: Le journal d'une femme de chambre, p 432

[ moche ]

 

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voiture

Je prends contact avec la laideur moderne. L'aimable docteur Joseph Termier, frère de Pierre, a une automobile pour les besoins de son art. Il me propose une petite excursion et j'y consens, par curiosité, à la condition qu'on ne fera pas de vitesse. Cette expérience me suffit. Je comprends l'espèce de jouissance physique procurée par la trépidation et la translation rapide ; mais il y a de la vilenie, comme dans toutes les choses modernes, et la laideur surabonde. On sait l'abus atroce de cette hideuse et homicide machine, destructive des intelligences autant que des corps, qui fait nos délicieuses routes de France aussi dangereuses que les quais de l'enfer et qu'on ne pourra jamais suffisamment exécrer.

Auteur: Bloy Léon

Info: Journal I, 1892-1907, 8 août 1906

[ anti-progressiste ] [ critique ] [ dénigrement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson