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sagesse

Si je laissais la passion pénétrer dans mon corps, la douleur viendrait rapidement à sa suite.

Auteur: Houellebecq Michel

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justification pour absence

Je ne suis pas venu à l'école parce que mon chien était dépressif et qu'il m'a menacé de se suicider si je le laissais seul.

Auteur: Internet

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[ provocation ]

 

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viol

J'avais mis au point une technique mentale : tout mon corps sous la taille lui appartenait. Entre ma taille et mes épaules se trouvaient mon coeur et mon âme qui souffraient. Ma tête en revanche n'était qu'à moi, et c'est là où je me réfugiais pendant qu'il abusait de moi. Je laissais vagabonder mon esprit.

Auteur: McGovern Sharon

Info: Terrifiée

[ refuge ] [ pensée-de-femme ]

 

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ballade

En marchant lentement, on peut découvrir des choses qui nous échappaient jusque là. Ce sont sans doute des choses infimes, de menus évènements qui nous enrichissent, et, si je me laissais aller à mon enthousiasme, je dirais même qu'il arrive parfois qu'on se retrouve face à des choses qui font pleinement sentir le plaisir "de vivre."

Auteur: Taniguchi Jirô

Info: Le Promeneur

[ promenade ]

 

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cauchemar

Rêvé que j'avais un enfant, je le tenais dans mes bras, le montrais à la Châtaigneraie à tous les kinés. Puis je le laissais sur une table quelques secondes. Hurlement. Je le découvre le cou cassé et il est alors plus petit qu'une main. Je sais qu'il va mourir. En écrivant cela, je pleure et je sais que je "revis" mon avortement, et c'est l'insoutenable à nouveau.

Auteur: Ernaux Annie

Info: 13 janv 1989

[ IVG ]

 

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économie

On laisse trois grains de riz dans la boite à repas froid ; si des millions de personnes laissent chaque jour trois grains, combien de sacs de riz sont ainsi gaspillés ? Ou bien : si dix millions de personnes économisent un mouchoir de papier par jour, combien de pâte à papier gagnera-t-on ? Je me sentais intimidé chaque fois que je laissais un grain de riz ou chaque fois que je me mouchais. Je souffrais de voir, en imagination, une montagne de riz, une montagne de pâte à papier gaspillées. J'avais obscurément l'impression de commettre une faute grave.

Auteur: Dazai Osamu

Info: La déchéance d'un homme

[ maniaque ] [ nourriture ]

 

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nourriture

De retour dans la salle de repos, j'ai dîné à la lueur de la torche électrique. Deux Sprite achetés dans le distributeur, et un sachet géant de noix de macadamia. Comme dessert j'ai mangé un rouleau de caramels et des boules de coco. Je les ai mangées comme j'avais l'habitude de le faire à Easterly : j'ôtais d'abord le chapeau, puis je faisais deux entailles dans la croûte avec les incisives. Après quoi, je prenais une gorgée de soda et je laissais la meringue fondre dans ma bouche. Le rituel m'a réconfortée et déçue à la fois. On avait beau faire, on était toujours la même personne, quelles que soient les circonstances.

Auteur: Lamb Wally

Info: Le chant de Dolorès

[ usa ] [ manger ] [ sucreries ]

 

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perspective extra-littéraire

Ce que j'ai voulu surtout faire pendant ces dix dernières années, c'est transformer l'essai politique en art. Je pars toujours d'un sentiment de fraternité, d'un sens de l'injustice. Lorsque je m'assieds pour écrire un livre, je ne me dis pas que je vais faire une oeuvre d'art. Je l'écris parce qu'il y a quelque part un mensonge que je veux dénoncer, un fait sur lequel je veux attirer l'attention, et je tiens d'abord à trouver une audience. Et si j'examine mon oeuvre rétrospectivement, je crois qu'invariablement, c'est lorsqu'il me manquait un but politique que j'ai écrit des livres sans âme et que je me laissais aller à des paragraphes redondants, des phrases sans signification, des adjectifs inutiles et un manque de sérieux.

Auteur: Orwell George

Info:

[ engagement ] [ écriture ] [ objectif ] [ rôle social ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pause

Je me tenais à l’ombre de l’arbre dans l’air frais de la rivière et je laissais le son, la brise légère me traverser de leur souffle. J’étais une coquille. Vide. Portez-moi à votre oreille et vous entendrez le ressac lointain d’un océan fantôme. Le néant, c’est tout. La plus infime pression du courant ou de la marée pourrait me renverser, me chavirer. Je m’échouerais. Ici sur le rivage, je m’assècherais et blanchirais et le vent me décaperait et me durcirait, arracherait les fines couches de l’épiderme jusqu’à ce que je sois cassant, de l’épaisseur du papier. Jusqu’à ce que je m’effrite dans le sable. Voilà comment je me sentais. Je dirais que c’était un soulagement enfin de n’avoir rien, rien, mais j’étais trop creux pour assimiler ce soulagement, trop vide pour le porter.

Auteur: Heller Peter

Info: La constellation du chien

[ répit ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

vieillir

J'ai les moyens d'acheter des livres, mais moins de temps pour les lire. En contemplant les piles qui encombrent l'appartement, j'essaie d'évaluer de combien leur volume dépasse déjà la somme de temps que j'aurai jamais à leur consacrer. Je découvre avec soulagement qu'en japonais il existe un mot pour cela : tsundoku ("acheter des livres et ne pas les lire; les laisser s'empiler sur le sol, les étagères ou la table de nuit"). Auparavant, aucun essai ne me semblait trop ardu si le sujet m'intéressait: je m'installais à la table du salon et je laissais les heures s'écrouler sereinement, soulignant avec soin les passages marquants au crayon et à la règle. En protégeant ma concentration, la pièce autour de moi semblait me seconder dans mes efforts et partager l'émerveillement des révélations qu'ils me valaient. Désormais, la journée ayant épuisé mon énergie intellectuelle, je suis trop fatiguée le soir pour faire autre chose que regarder des séries télévisées. J'aime beaucoup les séries, mais je reste à la porte des révélations. Et un peu à la porte de chez moi aussi.


Auteur: Chollet Mona

Info: Chez soi

[ affaiblissement ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste