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prospective

Je m'attends à voir les prochaines décennies transformer la planète en une forme d'art; Le nouvel homme, lié à une harmonie cosmique qui transcende le temps et l'espace, caressera et modèlera sensuellement toutes les facettes de l'artefact terrestre comme s'il s'agissait d'une œuvre d'art, et l'homme lui-même deviendra une forme d'art organique. Il ya un long chemin à parcourir, et les étoiles ne sont que des stations de ce chemin, mais nous avons commencé le voyage. Être né dans cet âge est un don précieux, et je regrette la perspective de ma propre mort tout simplement parce que je laisserai tant de pages du destin de l'homme - si vous excusez cette image de Gutenbergienne - cruellement non lues. Mais peut-être, comme j'ai essayé de le démontrer dans mon examen de la culture post-littéraire, que l'histoire commence seulement quand le livre se ferme.

Auteur: McLuhan Marshall

Info:

[ civilisation ] [ optimisme ] [ espérance ] [ parlêtres intégrés ] [ idiosyncrasies unifiées ]

 

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argent

Mordechaï Meisl se disait que gagner de l'or était une entreprise pénible et souvent bien vaine pour les autres ; nombreux étaient ceux qui y vouaient le vie et la perdait dans cette entreprise. Pour lui, en revanche, cela n'avait jamais été qu'un jeu. Sa vie durant, l'or l'avait poursuivi, courtisé et adulé, revenant toujours lorsqu'il le rejetait. Parfois il était las de tant de chance, et même l'or devenait pour lui un objet de crainte. L'or le harcelait, voulait lui appartenir et ne servir personne d'autre que lui, et quand il lui appartenait, il ne restait plus dans les caisses et les coffres, mais parcourait le monde à son service, comme son valet. Oui, l'or l'aimait, il s'était soumis à lui. Mais que ferait-il, que provoquerait-il le jour où il le laisserait derrière lui, seul au monde, sans entrave, sans sa main pour le dompter ?

Auteur: Perutz Leo

Info: La nuit sous le pont de pierre

[ finances ] [ gestion ] [ indélégable responsabilité ] [ pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

troubles psychiques

La dépression s’avance souvent masquée. Un symptôme vient en cacher un autre. Et cela est d’autant plus vrai que cette dépression se lit moins comme la perte d’un objet d’amour que comme une perte au niveau du moi. Chez les enfants dits “ hyperactifs ”, l’agitation motrice, l’incapacité à fixer l’attention, masque dans bien des cas une dépression infantile. Chez le sujet mythomane, il y a une tentative effrénée de maintenir l’illusion d’un moi idéal depuis longtemps destitué, mais le sujet n’en veut rien savoir, car ce serait pour lui tomber dans le néant. C’est sans doute aussi le cas dans les comportements de dépendance. L’énergie que dépense un sujet à ne pas se séparer de son objet d’élection est à la mesure du vide intérieur que laisserait la perte de cet objet, ou de la blessure hémorragique qu’elle ouvrirait dans un moi peu assuré de sa consistance.

Auteur: Bertrand Michèle

Info: "Revue française de psychanalyse" 2004/4 Vol. 68 | pages 1087 à 1095

[ latente ] [ formes ] [ activités masques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

drague sauvetage

- Je t'ai pas raconté ! je suis en couple ! o/

- Sérieux ? Toi ? Mais comment >< ?

- L'autre jour en descendant de chez moi je vois une meuf en train de se faire aborder par une kaïra. Genre "hé miss sérieux t'es super jolie sa te dit on vas cher moi ?" (J'ai vu qu'il la laisserait pas partir)

-  Et ?

-  (je suis sur tu me croiras pas >_< )

-  J'arrive je dit a la meuf "salut chérie tu m'attendais ?" Je lui ai lancé un regard de complicité pour quelle comprenne.

-  Et après le mec il t'a parlé.

-  Non même pas elle m'a dit "oui mon coeur vient on va au ciné". Donc on part en laissent le mec tout seul comme un con. -

- Mais après ?

- Je lui ai dit "ca marche toujours le ciné ?" Elle m'a dit oui et depuis c'est ma meuf \o/

Auteur: Internet

Info:

[ banlieue ] [ séduction ] [ dialogue-web ] [ opportunité ]

 

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inconnaissable nécessaire

La morale n’est pas la doctrine qui nous apprend comment nous devons nous rendre heureux, c’est celle qui nous enseigne seulement comment nous devons nous rendre dignes du bonheur. Et l’on peut dire qu’à cause de cela même, et pour que nous soyons vraiment dignes du bonheur, nous ne saurions avoir de connaissance du suprasensible.
Une telle connaissance, si nous la possédions, nous amènerait à agir d’une façon intéressée. Elle laisserait perdre cette pureté d’intention qui fait le mérite de notre désintéressement, et sans laquelle le souverain bien lui-même, tel que le définit Kant, ne serait plus concevable. Dieu ne veut pas, purement et simplement, que nous soyons heureux. Il ne veut pas le bonheur universel. Il veut le bonheur joint à la moralité. Et notre moralité suppose, par conséquent, quelque ignorance, c’est-à-dire la limitation de notre connaissance, telle que la Critique de la raison pure l’a, une fois pour toutes, définie. Cette limitation de notre connaissance est par conséquent la source de notre moralité, de notre véritable liberté.

Auteur: Alquié Ferdinand

Info: Dans "Leçons sur Kant", page 276

[ anti-synthétique ] [ résumé ] [ cheminement aveugle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fellation

"Suce-moi doucement, bébé, suce-moi comme il faut... Je te préviendrai quand je serai prêt à balancer la purée, je te laisserai le temps de te retirer... "
Mensonge classique, s'il en est.
Et attention, hein... Plus ou moins accepté.
Quand la gonzesse crache, tu as le droit à la fameuse scène du : "Dégueulasse ! Tu t'es bien foutu de ma gueule !" Mais elles aiment ça. Elles aiment toutes ça, avaler le foutre.
Mais on pourrait dire que c'est des conneries, cette scène. Parce qu'elles savent que ça nous met dans des états pas possible, de leur gicler à la gueule.
Des mensonges. Les mensonges.
Les mensonges, c'est dangereux.
Parce que parfois on peut finir par y croire.
Tout ce que tu entreprends se construit sur du vide.
Si tes rêves ne reposent que sur des mirages, alors rien n'est réel.
Si tu brandis fièrement le mensonge, tu dois être porté jusqu'au bout.
Et il faut que tu saches.
Quand le mensonge tombe, que la vérité est découverte, il ne te reste plus rien après.

Auteur: Oyola Leonardo

Info: Chamamé

[ tromperie ]

 

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séparation

Et même s'ils n'étaient pas mariés, Mathilde était sa femme. Il repensa à ces mois maudits, à ce long tunnel qu'est la maladie. Quand on perd cette bataille-là, ça veut bien dire qu'on n'est pas si fort que ça. Du cancer de sa femme il ne dirait jamais rien, et à qui en parler d'ailleurs ? Il gardait juste en tête ces petites marches qu'ils faisaient tous les deux dans les couloirs de l'hôpital, de la chambre jusqu'à la machine à café, à la fin elle avait du mal à se lever, ça lui semblait surhumain de se forcer à marcher sur deux cents mètres, mais elle le faisait, jusqu'au jour où il était allé seul lui chercher le gobelet de café tout chaud qu'elle aimait court et sucré, jusqu'au jour où elle n'a même plus parlé de boire du café, jusqu'au jour où elle n'a même plus parlé. Plus jamais il ne se croirait fort, il ferait juste semblant, il laisserait parler les apparences, le mètre quatre-vingt-quinze et les cent deux kilos, ce corps dans lequel il se cache. Il savait aussi qu'il n'aimerait plus, qu'il n'en serait plus capable, que plus jamais il ne prendrait ce risque.

Auteur: Joncour Serge

Info: Repose-toi sur moi

[ souffrance ] [ maladie ] [ couple ]

 

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printemps

Un grand souffle chaud parcourt depuis huit jours la vallée de Chamonix. Venant d'Italie, le vent s'engouffre dans le corridor de la mer de Glace, vient heurter les raides pentes herbeuses de l'aiguille à Bochard, puis retombe comme une haleine tiède sur les étroites prairies qui bordent l'Arve, faisant éclore brusquement en une nuit l'admirable flore alpestre. Chaque jour la vieille neige de l'hiver recule, monte, se réfugie dans les alpages, puis plus haut dans les grands couloirs et dans les glaciers... On peut suivre cette progression du printemps : c'est comme un immense assaut que donne la nature à la montagne. Les forêts toutes rougies par les gels et les tourments reverdissent de jeunes pousses d'un vert très tendre, mais plus haut, vers les deux mile, tout est encore brûlé. Les névés fondent les uns après les autres, laissant sur le paysage une tache rougeâtre. On dirait une plaie mal guérie ; cela fait comme une croûte qu'on aurait arrachée et qui laisserait dessous le ton plus clair de la peau mal formée. Puis, ces plaies des alpages se cicatrisent à leur tour, verdissent, et le gazon dru des altitudes vient unifier la teinte fraîche de la montagne.

Auteur: Frison-Roche Roger

Info: Premier de cordée

 

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épreuve divine

Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. Voyant qu’il ne pouvait pas le vaincre, cet homme le frappa à l’emboîture de la hanche ; et l’emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu’il luttait avec lui. Il dit : Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et Jacob répondit : Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. Il lui dit : Quel est ton nom ? Et il répondit : Jacob. Il dit encore : Ton nom ne sera plus Jacob mais tu seras appelé Israël [celui qui lutte avec Dieu], ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. Jacob l’interrogea, en disant : Fais-moi, je te prie, connaître ton nom. Il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. Jacob appela ce lieu du nom de Peniel [face de Dieu] ; car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. Le soleil se levait lorsqu’il passa Peniel. Jacob boitait de la hanche. C’est pourquoi, jusqu’à ce jour, les enfants d’Israël ne mangent point le tendon qui est à l’emboîture de la hanche ; car Dieu frappa Jacob à l’emboîture de la hanche, au tendon.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Genèse, 32, 24-32

[ prescription ] [ judaïsme ] [ coutume juive ] [ origine ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

rêve

Cléandre donc, s'approchant de sa femme, lui demanda comment elle se trouvait, et elle dit que sa fièvre avait augmenté depuis le souper faute de dormir, et qu'elle croyait que sa guérison consistait en son repos. Cléandre lui prit la main, et lui trouvant le pouls ému (comme il ne pouvait faillir de l'être, en l'appréhension où elle était) lui dit néanmoins que cela ne serait rien. Qu'il ne soit vrai, dit-il, je suis ému comme vous, mais mon émotion procède d'ailleurs : car je songeais tout maintenant que je vous avais perdue, et qu'il y avait un dragon ici qui vous enlevait; tellement que cela m'a éveillé tout tremblant : et puis me souvenant que vous vous trouviez mal hier au soir, interprétant moi-même mon propre songe, j'ai craint que votre mal ne fût le dragon que j'ai vu vous emporter, et c'est ce qui m'a fait venir à cette heure pour voir comment vous vous trouvez : mais dieu merci, vous n'êtes pas aussi mal que j'avais songé, ce dont je suis bien aise. Je m'en vais coucher une petite heure avec vous, et puis je vous laisserai reposer. Quand Lysandre ouï le songe de Cléandre, il crut infailliblement être découvert, jusqu'à ce qu'il entendit l'explication qu'il en fit.

Auteur: Audiguier de la Menor Vital

Info: Histoire tragi-comique de nôtre temps... alors que son amant Lysandre est caché dans la chambre, surpris par l'arrivée du mari, Cléandre

[ justification ]

 

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