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femmes-hommes

Gwen: Moi, dans le sexe, c'est pas tant la performance qui m'intéresse mais + la communion entre deux êtres, c'est quelque chose de beau et tendre qui se vit en douceur, sans prise de tête ni compétences physiques particulières.
Laitue: Ouais donc en gros t'es une feignasse: sur le dos et c'est le mec qui fait tout...
Gwen: En gros.

Auteur: Internet

Info:

[ sexe ] [ missionnaire ] [ dialogue-web ]

 

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quête

Le premier mystère est : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Et le deuxième, aussi grand que le premier : pourquoi est-ce que je suis là en train de penser ? Ils sont bien à plaindre ceux dont ces questions ne visitent pas l'esprit au moins une fois par jour, car il ne leur sert à rien d'être des hommes. L'état de laitue leur conviendrait aussi bien.

Auteur: Michel Aimé

Info:

[ interrogation ]

 

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vocabulaire

Le mot "légume" n'a pas de sens botanique précis en référence aux plantes alimentaires et nous constatons que presque toutes les parties des plantes ont été utilisés comme légumes - racines (carotte et la betterave), tiges (pomme de terre et asperges), feuilles (épinards, artichaut et laitue), pétiole (céleri et la bette à carde), tiges et bourgeons de fleurs (brocoli et chou-fleur), fruits (tomates et citrouille), graines (haricots), et même les pétales (Yucca et citrouille).

Auteur: Heiser Charles

Info: des semences à la civilisation

[ potager ] [ nourriture ] [ imprécision ] [ végétal ] [ classification ]

 

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malbouffe

Ceci est un Happy Meal. On va l'analyser. Voici les succédanés de laitue, les succédanés de tomate et surtout ce morceau ovale et dur de couleur marron qui voudrait se faire passer pour un bout de vraie viande. A quoi il faut ajouter des liquides jaunes et rouges dont la formule n'a rien à voir ni avec la moutarde ni avec la sauce tomate. Forcément, le mélange explosif de tous ces éléments placés dans cette petite boîte prodigieuse nommée Happy Meal provoque une grande quantité de gaz nocifs chez l'enfant qui l'ingère, avec une évidente répercussion éructo-cérébrale. Celui qui mange ça ne pourra plus jamais penser correctement de sa vie.

Auteur: Garcia Rodrigo

Info: L'Histoire de Ronald, le clown de chez McDonald's : Suivi de J'ai acheté une pelle chez Ikea pour creuser ma tombe

[ nourriture ]

 

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amour

Quand vous plantez des laitues, si elles ne se développent pas bien, vous ne les blâmez pas. Vous examinez les raisons pour lesquelles il y a problème. Elles peuvent avoir besoin d'engrais, ou de plus d'eau, de moins de soleil. Vous ne blâmez jamais la laitue. Pourtant si nous avons des problèmes avec nos amis ou notre famille, nous les blâmons volontiers. Alors que si nous savons prendre soin d'eux, ils se développerons bien, comme les laitues. Blâmer n'a aucun effet positif, tout comme en essayant de persuader en utilisant la raison et les arguments. Telle est mon expérience. Aucun blâme, aucun raisonnement, aucun argument, juste de la compréhension. Si vous comprenez et que vous montrez que vous comprenez, vous pouvez aimer, et la situation changera.

Auteur: Thich Nhat Hanh

Info:

[ altruisme ] [ désintéressement ] [ végétaux ]

 

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potager

Le jardin doit être orné de roses et de lys, de tournesol, violettes et mandrake; ici vous devriez avoir le persil, du cost aromatique, du fenouil, de l'aurone... et la coriandre, la sauge, la sarriette, l'hysope, la menthe, du dictame, du céleri à couper, du pariétaire, des laitues, cresson de jardin et pivoines. Il devrait également y avoir des lits plantés d'oignons, de poireaux, d'ail, des citrouilles et des échalotes. Le concombre grandissant dans son abri, le pavot somnolent, la jonquille et le brank-ursine ennobliront un jardin. Ne devraient non plus manquer, si l'occasion se présente, des herbes pour le potage, des betteraves, des herbes mercurialis, de l'arroche, de l'oseille et des mauves, l'anis, la moutarde, le poivre blanc et absinthe sont aussi de bon service au jardinier.

Auteur: Neckham Alexandre de

Info: De la nature des choses, 1187

[ vocabulaire ] [ nourriture ]

 

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probité

Mais combien se vendent les laitues ? Une obole, peut-être. Si donc, en abandonnant l’obole, on reçoit les laitues, mais si toi, qui n’as rien abandonné, tu n’as rien reçu, ne pense pas avoir moins que celui qui a reçu. De même en effet qu’il a des laitues, de même toi, tu as l’obole que tu n’as pas donnée. Or c’est le même cas ici aussi. Tu n’as pas été convié au banquet d’un personnage ? C’est qu’en effet tu n’as pas donné à l’hôte le prix auquel il vend son repas. Il le vend pour un éloge, il le vend pour une marque de prévenance. Donne donc la différence d’avec le prix de sa vente, si cela t’est utile. Mais si tu veux en même temps ne rien abandonner et recevoir quelque chose, tu es insatiable et stupide. Tu n’as donc rien à la place du repas ? Mais si : tu as de ne pas avoir prononcé l’éloge de celui que tu ne voulais pas louer, de ne pas avoir souffert de ses portiers.

Auteur: Épictète

Info: Dans le "Manuel d'Epictète", éd. Flammarion, 1997, XXV, page 74

[ vie sociale ] [ incorruptibilité ] [ exemple ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

Je me demande parfois où nous autres femmes d'un certain âge nous situons dans le réseau social une fois que la construction du nid a perdu de son charme. Il y a une génération, Margaret Mead, qui avait une assez bonne réponse personnelle à cette question, s'interrogeait aussi à ce sujet et faisait remarquer qu'en d'autres temps et dans d'autres cultures, nous avons joué un rôle...
"A l'époque où nous étions deux ici à nous nourrir et à travailler, j'avais un grand jardin entre les plaqueminiers et la vieille route le long de la rivière. J'aimais le travail nécessaire pour produire, vers le milieu de l'été. Les rangées bien droites de haricots et de betteraves, les carottes, les pommes de terre, la maïs, les tomates, les cardons, les oignons, les laitues au goût exquis et aux couleurs stupéfiantes. Je semais des petits pois le long du grillage et fleurissaient, donnant ensuite des cosses bien tendres. Et dans tout le potager je faisais pousser des soucis orange vif et jaunes. Ils protégeaient les légumes des insectes qui détestent l'odeur des fleurs et les évitent, épargnant ainsi les légumes..."

Auteur: Hubbell Sue

Info: Une année à la campagne

[ potager ] [ nature ]

 

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magasin

A l'épicerie, dans la rangée huit, une petite dame bloque le passage avec son énorme chariot qui couvre à peine la largeur de son impressionnant derrière. Qu'elle m'empêche de circuler est une chose, plutôt normal même, vu les pyramides précaires d'articles en tout genre entassés dans le milieu de l'allée, mais qu'elle ne s'en rende pas compte et ne fasse même pas semblant d'essayer de se pousser un peu me tue. Son visage est crispé dans une moue de dédain apparemment provoquée par l'insatisfaction que lui inspire la lecture des ingrédients des produits sans exception. Elle les attrape un à un, les tourne dans tous les sens, s'attarde à tous les petits pourcentages de gras, de sucre, de sel et ne semble jamais trouvé là son bonheur ou quelque chose qui satisfasse son désir de se faire du bien. Son pouce et son index pincent sa bouche aux commissures pâteuses et viennent se rejoindre au centre de sa lèvre inférieure après avoir râclé les peaux mortes, les croutes séchées d'un rouge à lèvres à moitié effacé dans les teintes de mauve. Des traces tenaces d'un mauvais vin rouge bu la veille, peut-être. Par réflexe, fort de cette seule trace probablement mal interprétée, mon cerveau la transforme en une vieille alcoolique pas fine, facile à détester. Je m'avance en me traînant les pieds, pour faire du bruit, mais elle ne bouge pas. Sourde en plus. J'ai besoin d'aller tout droit, d'atteindre la section des desserts maison, pour ramasser trois tartes aux pets-de-soeur de la boulangerie Bouchard de L'Isle-aux-Coudres. [...] Une personne qui dort à peu près normalement se résigne sans regimber à changer de rangée pour éviter le problème. Je n'en suis pas. En passant près d'elle, en la frôlant sans délicatesse, dans ma tête je lui crie de toutes mes forces : "Mange de la laitue bio, crisse !" J'ai une voix intérieure qui porte, elle bouge, se dirige vers l'allée des légumes. Je me rends jusqu'au bout de la rangée, prends mes tartes, les paie et sors, sans détruire quoi que ce soit, sans tuer personne. Je suis parfois capable d'un contrôle absolument épatant.

Auteur: Lavoie Marie-Renée

Info: Le syndrome de la vis

[ personnage ] [ self contrôle ] [ encombrement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

[...] les dizaines de milliers de pages que tu as absorbées tournent sans cesse dans les tiroirs et les étagères de ton cerveau, tu te souviens des noms des auteurs, des titres des livres et même du nom des éditeurs et des collections, tu reconnais les couvertures, les tranches colorées, tu distingues les différents éditeurs à la couleur de la couverture, au format du livre, tu repères de loin dans les cartons les logos de tes préférés, tu recopies des paragraphes entiers, tu apprends par coeur des poèmes et des citations, tu lis les biographies et la correspondance de tes favoris, tu cites des phrases et des vers, tu prêtes des livres, tu perds des livres, tu les rachètes, tu ne t'en lasses pas ; quand tu es dans le jardin, tu considères les saisons comme les chapitres d'un livre familier que tu relis régulièrement, chaque année tu écris de nouvelles pages dans la terre du jardin, tu rédiges des brouillons successifs, tu élagues, tu mets au propre, tu relis tu déchires, tu chiffonnes des boules de papier, tu jettes au fumier, tu recommences, l'écriture te nourrit, tu rédiges les versets de la terre, tu graves dans la glaise, ton corps est ton dernier volume, les rides et les cicatrices, les plis et replis, les bosses et les creux racontent ton histoire et celle de tes frères ; il pleut sur le livre abandonné près du fauteuil du jardin, les pages sont trempées, même le vent ne parvient pas à les tourner, l'encre noire coule dans les allées, le ruisseau d'encre grossit, devient une rivière, coule vers la Lys, coule vers l'Escaut, traverse le pays, rejoint la mer du Nord, l'encre glisse dans la mer, les lettres les mots les phrases sont emportés par la bourrasque, par l'érosion incessante, tu les suis des yeux le plus longtemps possible, tu retiens les plus beaux mots, laitue blonde de la passion, reine de mai, mâche ronde verte à coeur plein, tu retiens tous ces mots, tu les retiens par coeur, ton coeur se remplit de mots, il déborde il éclate, les mots se répandent dans ton corps tout entier, ils parcourent tes veines comme des alcaloïdes stupéfiants, ils se nichent dans ton estomac et tes intestins veloutés, ils se cachent au détour d'une articulation, entre tes vertèbres sacrées, ils rampent à l'intérieur de tes os dans la moelle jaune et grasse, ton sang charrie tous les mots de l'amour et de la violence, les pseudopodes de tes globules blancs se saisissent des mots les plus longs, en séparent les syllabes et les digèrent sans coup férir, mais un jour cependant, les choses changent, tu constates l'invasion de ton corps par les profanateurs de littérature, les slogans de la télévision comme de longs vers répugnants s'introduisent dans tes oreilles, rampent entre les osselets, circulent sous les méninges de ton système nerveux, ils s'accouplent tête-bêche à l'intérieur de ta tête, tu regardes l'éclosion dégoûtante des parasites, tu les vois migrer, ton corps devient le champ de bataille de la poésie, ta peau se soulève par endroits, révélant l'ardeur des combats engagés entre les mots du dedans et ceux du dehors, ta température s'élève brutalement, tu te sens impuissant, tu assistes en spectateur à la lutte finale, tu es terrorisé, tu sens venir la fin, tu crains à tout moment de voir apparaître au milieu de l'écran noir sous tes paupières fermées cette sentence ultime THE END, tu voudrais apporter des retouches au script mais toute retouche est interdite, tu ne maîtrises plus rien et de toute façon ton [...]

Auteur: Suel Lucien

Info: Mort d'un jardinier

[ vocabulaire ] [ obsession ]

 

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