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guerre

Lorsque les armes se taisent, leur bruit est remplacé par les lamentations des morts, relayées par les soupirs des survivants.

Auteur: Isegawa Moses

Info:

[ après ]

 

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ruche

Une colonie sans reine est une communauté pathétique et mélancolique; une plainte ou des lamentations en jaillissent parfois... Sans intervention, la colonie mourra. Mais introduisez une nouvelle reine et le changement le plus extravagant se produira.

Auteur: Longgood William

Info:

[ mère ]

 

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fanfaronnade

A peine avais-je posé le pied sur la terre ferme, que je me vis assailli par un gros ours. "Ah ah ! pensai-je, tu arrives bien !" je lui pris les pattes de devant dans mes deux mains et les serrai avec tant de cordialité qu'il se mit à hurler désespérément ; mais moi, sans me laisser toucher par ses lamentations, je le tins dans cette position jusqu'à ce qu'il mourût de faim. Grâce à cet exploit, j'inspirai un tel respect à tous les ours, que depuis lors aucun d'eux n'a jamais osé me chercher querelle.

Auteur: Raspe Rudolf Erich

Info: Les aventures du baron de Münchhausen

[ bravade ]

 

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femme-par-homme

Je trouve étrange, extraordinaire, que pas une seule fois elle n'ait dit : "Je me sens seule sur terre...". Ces mots auraient certainement éveillé en moi de la compassion, mieux qu'un déluge de lamentations sur la destinée des femmes. Cependant, bien que ces mots de solitude ne soient jamais sortis de ses lèvres, tout son corps était enveloppé des effluves d'un isolement affreux; à son contact mon propre corps s'enveloppait des effluves de la mélancolie plus ou moins cuisante que je portais en moi; toutes ces émanations se mêlaient. Comme "la feuille morte qui descend au fond de l'eau pour se poser sur le rocher", j'étais prêt à m'éloigner, par crainte et par angoisse.

Auteur: Dazai Osamu

Info: La déchéance d'un homme

[ triste ] [ contagieuse ] [ empathie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femme-par-homme

Je trouve étrange, extraordinaire, que pas une seule fois elle n'ait dit : "Je me sens seule sur terre...". Ces mots auraient certainement éveillé en moi de la compassion, mieux qu'un déluge de lamentations sur la destinée des femmes. Cependant, bien que ces mots de solitude ne soient jamais sortis de ses lèvres, tout son corps était enveloppé des effluves d'un isolement affreux; à son contact mon propre corps s'enveloppait des effluves de la mélancolie plus ou moins cuisante que je portais en moi; toutes ces émanations se mêlaient. Comme "la feuille morte qui descend au fond de l'eau pour se poser sur le rocher", j'étais prêt à m'éloigner, par crainte et par angoisse.

Auteur: Dazai Osamu

Info: La déchéance d'un homme

[ rebutante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dictature

Le despote n'est pas un homme. C'est le Plan. Un plan précis, réaliste, qui apportera la solution une fois le problème posé clairement, dans son ensemble et son indispensable harmonie. Ce plan s'élabore bien loin de la frénésie de la mairie ou de l'hôtel de ville, des cris de l'électorat ou des lamentations des victimes de la société. Il est élaboré par des esprits sereins et lucides. Il ne tient compte que de vérités humaines, ignorant toutes les réglementations en vigueur, tous les usages et les filières existantes. Il n'examine pas s'il peut être réalisé en accord avec la constitution déjà en vigueur. C'est une création biologique qui s'occupe des hommes et qui peut être réalisé via les techniques modernes.

Auteur: Scott James C.

Info: Seeing Like a State: How Certain Schemes to Improve the Human Condition Have Failed

[ organisation ] [ autoritarisme ] [ fascisme ] [ centralisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pédagogie

En fait, si je devais concevoir un mécanisme avec pour but de détruire la curiosité normale et l'amour d'un enfant pour le pattern making, je ne pourrais pas probablement pas faire mieux que ce qui est fait couramment de nos jours - je n'arriverai pas à proposer ce système "écraseur d'idées et sans âme" que constitut l'éducation contemporaine des mathématiques. Chacun sait que quelque chose y est tout faux. Les politiciens disent, "nous avons besoin de niveaux plus élevés." Les écoles "nous avons besoin de plus d'argent et d'équipement." Les éducateurs disent une chose, et les professeurs disent des autres. Ils sont tous à côté. Les seules personnes qui comprennent ce qui se passe et sont le plus souvent blâmées et le moins souvent entendues : les étudiants. Ils disent, la "classe de maths est stupide et casse-pied," et ils ont raison.

Auteur: Lockhart Paul

Info: Lamentations d'un mathématicien, p.20

 

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souffrance

- En voilà une qui vient de loin ! dit-il en désignant une femme encore jeune, mais très maigre et hâve, au visage non pas hâlé, mais plutôt tout noirci. Elle se tenait à genoux et regardait fixement le staretz. Dans ses yeux il y avait quelque chose de hagard.

- De loin, mon père, de loin, à trois cents verstes d’ici. De loin, père, de loin, prononça la femme d’un ton chantant, en balançant la tête d’un mouvement rythmique, la joue appuyée sur la paume de la main. Elle parlait comme si elle récitait une complainte. Il est dans le peuple une douleur silencieuse et d'une infinie patience : elle rentre en elle-même et se tait. Mais il est aussi une autre douleur : elle se fraye un chemin par les larmes et dès lors jaillit en lamentations. Tel est surtout le cas des femmes. Mais elle n'en est pas moins cruelle que la douleur silencieuse. Les lamentations n'apaisent qu'en rongeant et en déchirant encore davantage le cœur. Une telle douleur ne veut pas de consolations, elle se nourrit du sentiment d'être inextinguible. Les lamentations ne sont que le besoin d'irriter sans cesse la plaie.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Dans "Les Frères Karamazov", traduction d'Elisabeth Guertik, le Cercle du bibliophile, page 61

[ jouissance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

occultisme

Comment ne pas songer non plus à l’artiste transsexuel Anna/Varney alias Sopor Aeternus, un(e) chanteu(se)r albinos et castra torturé(e) déclamant des lamentations maladives et plaintives sur une musique dark wave aux accents médiévaux et funèbres sortis tout droit d’un cimetière désolé ? Au début des années 1990, Sopor Aeternus s’était très vite fait remarquer au sein de la scène gothique à cause de son apparence de danseur de Buto qui aurait abusé du Nosferatu de Murnau, et dont certaines caractéristiques physiques ne sont pas sans résonner avec celle de Grosche/Gregor A. Gregorium/Gotos, le Grand Maître de la Fraternita Saturni. A ses débuts, la rumeur courait qu’il vivait en ermite dans la crypte d’une tour perdue au milieu des bois autrichiens. Les anciens se souviennent encore de l’époque où il déambulait tel un spectre, avec ses ongles démesurés, dans les caves des clubs dark wave de Nuremberg où, avec l’aide d’Holger, son valet bossu, il vendait sous le manteau ses premières démos. Nous n’irons pas jusqu’à affirmer que Sopor s’est directement inspiré d’Eugène Grosche/Gotos mais les ressemblances et les analogies sont frappantes et ne s’arrêtent pas là, Anna/Varney, qui prétend n’être qu’un "réceptacle pour la musique que les esprits des morts lui dévoilent et qu’il retranscrit", ayant développé tout un concept autour de l’influence de Saturne dont il utilise le sigle astrologique comme logo. Ses textes sont influencés par "les rêves, les planètes, les limbes, la numérologie et les dimensions parallèles".

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" pages 820-821

[ influences ] [ source d'inspiration ] [ marketing sépulcral ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-hommes

Une très abondante littérature populaire nous campe le personnage de la femme mariée, vue par les maris ou les autres hommes; on a pu remarquer, au moins dans la littérature des XIIe et XIIIe siècles, que le nombre de maris réprimandés, battus, tyrannisés – et cocufiés – par leur femme-ogresse, forte en gueule et seule patronne à la maison, portant les braies, est très supérieur à celui des femmes "corrigés" par leur mari. Il faut certes interpréter ce fait avec prudence, se demander s'il ne s'agit pas là d'une caricature aux traits forcés : femme coquette s'enduisant de fiel de mouton, de graisse de chien, envoûteuse, empoisonneuse, menteuse et trompeuse; femme torturant son mari en lui faisant exprès répéter dix fois la même chose, l'assourdissant de son caquetage, le contredisant : veut-il du vin, il a de la cervoise; du pain, il a du gruau plein de levain; il dort, elle le réveille; il se tait, elle l'attrape; il parle, elle lui coupe la parole. La femme est rioteuse, querelleuse, papelarde (donnant ses rendez-vous à l'église), désobéissante, envieuse, superstitieuse, cruelle, luxurieuse, exigeante et insatisfaite, elle réclame le devoir conjugal avec emportement et "si le mari est trop fatigué pour s'exécuter, elle lui arrache les cheveux et le gifle"; un autre jour le mari en a-t-il envie? Elle le refuse. Les Lamentations de Mathieu, les satires contre les ivrognesses ou les maquerelles ne doivent pas trop nous retenir, mais tous ces ouvrages tendent à mettre en évidence la place exceptionnelle que la femme occupe dans la société médiévale et dans tous les milieux.

Auteur: Delort Robert

Info: La vie au Moyen Age

[ historique ] [ panorama ]

 

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Ajouté à la BD par miguel