humour
Un jour que je mettais en question la moralité de sa conduite, Gene m'avait raconté une blague religieuse. Jésus s'adresse à la foule furieuse qui est en train de lapider une prostituée : "Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre." Une pierre siffle à travers les airs et touche la femme. Jésus se retourne et dit : "Franchement, maman, il y a des jours où tu fais chier."
Auteur:
Simsion Graeme
Années: 1966 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Nouvelle-Zélande
Info:
Le théorème du homard
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mère-fils
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nuit
Ils étaient une fois de plus sur la terrasse. L'été tirait presque à sa fin. Les moissons avaient été bonnes, la récolte des olives et des amandes aussi. Comme toujours, la vieille préparait son tagine pendant que le Vieux fumait et sirotait du thé. Et, comme toujours en été, l'espace était splendide. Des milliards d'étoiles illuminaient le firmament. De temps à autre, une météorite fendait l'atmosphère en un trait rouge qui s'évanouissait rapidement. " Dieu est en train de lapider le Diable... ", Disaient les Anciens à la vue de ces phénomènes cosmiques. Bouchaïb ne croyait pas à cela. Il connaissait bien l'astronomie. Il avait lu tant et tant de livres qu'il eût écrit lui-même si le sort ne s'en était mêlé... Mais il ne regrettait rien. Ses poésies berbères qu'on lirait peut-être un jour étaient son unique plaisir. Mais qui s'occupait de la poésie berbère ?
Auteur:
Khair-Eddine Mohammed
Années: 1941 - 1995
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Afrique - Maroc
Info:
Il était une fois un vieux couple heureux
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réflexion
]
pouvoir
Lucius Apuleius Saturninus, tribun du peuple se débarrassa de l'opposition de son collègue Baebius en le faisant lapider par le peuple. Il tua son concurrent Aulus Nunnius, fut réélu tribun de la plèbe, affecta de nouvelles colonies en Sicile, Achaïe et Macédoine et prit pour acheter les terres l'or de Caepion acquis par ruse ou le crime. Ensuite, tribun pour la troisième fois, et pour que son complice Glaucia puisse devenir préteur, il fit tuer le concurrent de celui-ci sur le Champ de Mars. Marius armé d'un sénatus-consulte par lequel les consuls devaient faire en sorte que la république ne subisse aucun dommage, poursuivit Saturninus et Glaucia sur le Capitole, les assiégea, coupa les canalisations d'eau alors qu'il faisait torride et les obligea à se rendre. Saturninus s'était enfui dans la curie, il fut tué à coups de pierres et de tuiles. Un sénateur du nom de Rabirius porta par plaisanterie sa tête au cours d'un repas.
Auteur:
Aurelius Victor
Années: 0327 - 0390
Epoque – Courant religieux: Empire romain
Sexe: H
Profession et précisions: historien romain, africain, gouverneur de Pannonie sous le règne de Julien
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
De viris illustribus
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assassinat
]
judéo-christianisme
De fait, la Bible ne prône nulle part l’épanouissement du vivant, le body-building, la relaxation, les loisirs, le télé-travail, l’Internet-citoyen, la réduction du temps de travail, les trente-cinq heures, les trente-deux heures, les vingt-sept heures, les dix-huit heures, les deux heures, la disparition des heures, les vide-greniers, les pique-niques citoyens, la gymaquatique, la muscu, les randonnées en tenue fluo, les félicités électroniques, la movida hilare et les Gay Prides.
On n’y trouve aucune contribution à l’accroissement des droits des malades, du droit au logement et de celui des handicapés, des sans-fenêtres, des sans-portes ou des sans-papiers. L’épisode de Babel est une insulte à notre idéal de culture interculturelle et transfrontalière. La différence des sexes marquée à jamais, dans la Genèse, comme condition de possibilité de toute humanité (avec l’énoncé des maux différents, ou plutôt différenciés avec une extrême précision, que Dieu promet à l’homme et à la femme après l’épisode du péché : multiplication des peines de grossesse pour elle, souffrance du travail quotidien pour lui et retour à la terre par la mort), justifie la haine de tous les transgenristes, de tous les partisans du "l’un et l’autre" ou du "ni l’un ni l’autre", de tous les déligitimeurs de l’ "ordre symbolique" et de tous les apologistes du "contre-pouvoir féminin" menacé par le front réactionnaire de l’Internationale machiste.
Et, assurément, les guerres et les massacres qui sont évoqués dans l’Ecriture ont le malheur d’avoir été "réels" ; de ne pas s’être rapprochés de l’idéal "zéro mort" des guerres "parfaites" d’aujourd’hui. […]
Quant à l’hostilité vétérotestamentaire vis-à-vis de ce qui relève de l’occultisme ("Si un homme ou une femme ont en eux un esprit de divination, ils seront punis de mort, on les lapidera", etc.), elle ne peut qu’apparaître odieuse à nos esprits modernes où cohabitent si harmonieusement les inepties des cartomanciennes et les prestiges de la technique la plus ravageante.
Et je ne parle même pas du paternalisme abusif dont le Livre regorge, ni de sa prétention paranoïaque à un châtiment descendu du ciel. Ou plutôt si, j’en parle. Je ne parle que de ça : de la fonction centrale du Père dans la Bible et du caractère spécifiquement douteux de la paternité réelle, introduisant la dimension symbolique et la parole articulée (du moins jusqu’à ce que les récentes conquêtes de la science n’en finissent avec ce doute et ne rendent la paternité possiblement certaine, donc sans intérêt, en même temps que d’autres conquêtes, sociétales celles-là, annonçant la joyeuse destruction du langage articulé et le retour à l’inceste).
En tous ces domaines, et en bien d’autres, la Bible n’a cessé de se rendre antipathique. Elle n’est pas du tout glamrock. Elle ne cultive pas le maximum respect. Les démocraties terminales d’Occident, dans leur frénésie de chasser tout ce qui a pu être différent, à un degré ou à un autre, de ce qu’elles considèrent maintenant comme le devenir enviable de l’humanité, ne peuvent donc qu’être conduites à mettre en accusation ses "passages sanglants" et "contraires aux droits de l’homme". […] La part d’ombre, le flou, le louche, le tortueux, l’ambivalent, la négativité, caractéristiques il n’y a pas si longtemps de ce qu’il y avait de plus humain et de plus libre dans la condition humaine, ne sont plus que des crimes ou des infirmités.
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, pages 37 à 39
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anti-moderne
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liste des griefs
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choc des discours
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révisionnisme
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évolution
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