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racisme

Ce qui est l'objet de notre lutte, c'est assurer l'existence et le développement de notre race et de notre peuple, c'est de nourrir ses enfants et de conserver la pureté du sang, la liberté et l'indépendance de la patrie, afin que notre peuple puisse mûrir pour l'accomplissement de la mission qui lui est destinée par le Créateur de l'univers.

Auteur: Hitler Adolf

Info: Mon Combat, Ed. latines, Paris 1934 ch. VIII

[ . ]

 

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injure

En combinant certains racines grecques ou latines on peut créer des néologismes à connotation péjoratives, comme :
bradycerque : A queue lente
brachycerque : à queue courte
stéréophrène : Se dit d'une personne qui change rarement d'idées
élastophoniste : Qui émet des propos sans consistance
hétérotrope : Personne qui n'arrive pas à fixer son attention
mélanoscope : qui voit tout en noir, etc....

Auteur: Internet

Info: Sur Jp-petit.com

[ étymologie ] [ néologisme ] [ intraduisible ]

 

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historique

Défense et illustration de la langue française est un ouvrage collectif qui paraît en 1549 sous le nom de son principal rédacteur, Joachim Du Bellay (1522-1560). Les membres de la Brigade y exposent la nécessité pour les écrivains français d'abandonner le latin et de s'exprimer désormais dans leur propre langue. Celle-ci est certes pauvre, mais différentes méthodes existent qui permettent de l'enrichir : la récupération de termes oubliés ou d'usage réservé à un métier ou à une région, la création de mots nouveaux dérivés du français ou forgés sur des racines latines ou grecques.

Auteur: Picon Jérôme

Info: A la rencontre des grands écrivains français

[ Gaule ] [ littérature ]

 

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transposition linguistique

Je parle de l'original de Monsieur Saint-John Perse, non de la traduction. Une oeuvre de ce genre est purement intraduisible. Baudelaire non plus n'a jamais été traduit, en dépit d'essais toujours répétés. En pareils cas la traduction ne saurait jouer d'autre rôle que celui d'un compte rendu très précis et consciencieux. Quoi qu'il en soit, il subsiste une certaine fascination dans l'ordonnance du contenu, autrement il serait inexplicable que les traductions de poèmes chinois puissent nous captiver et nous ravir, des traductions en anglais ou en allemand, qui ne sont même pas confectionnées d'après l'original mais d'après des transcriptions latines.

Auteur: Hofmannstahl Hugo von

Info: "En préface à l' "Anabase" de Saint-John Perse", in "Lettre de Lord Chandos, et autres textes", éd. Poésie-Gallimard, p. 211

[ poésie ] [ impossibilité ] [ passages ] [ limitation ] [ langues ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

littérature contemporaine

L'Internationale académique : auto-désignée aussi comme "picaresque universitaire", l'Ecole Umberto Eco and Co a aujourd'hui beaucoup d'émules. La culture universelle sans peine, citations latines, références allusives à l'appui, sujets de dissertation scolaires (la poésie victorienne, les derniers romans d'Alexandre Dumas...) et surtout méthodes de lecture structuralistes appliquées à la forme la plus banale du suspense : le "who-done-it". Pratiqué désormais avec beaucoup de succès en Italie (Franco Ferrucci, "La Création du monde"), en Espagne (A. Perez-Reverte, "Club Dumas"), en Angleterre (Antonia Byatt, "Possession"), en Yougoslavie (Milorad Pavic - devenu depuis militant nationaliste serbe -, "Le Dictionnaire Khazar").

Auteur: Casanova Pascale

Info: "World Fiction", in "Revue de littérature générale", éd. P.O.L.

[ critique acerbe ] [ panorama ] [ pseudo-notice de dictionnaire ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

pensée

La raison en est surtout que cette conception intuitive inonde mon âme à la façon d'un éclair rapide, tandis que mon discours est lent, long et fort différent d'elle. De plus, pendant qu'il se déroule, cette conception s'est cachée dans sa retraite. Elle laisse pourtant dans la mémoire, d'une manière merveilleuse, un certain nombre d'empreintes, qui subsistent au cours de la brève expression des syllabes et qui nous servent à façonner les signes phonétiques appelés langage. Ce langage est latin, grec ou hébraïque… Que les signes soient pensés par l'esprit ou qu'ils soient exprimés par la voix, les empreintes ne sont ni latines, ni grecques, ni hébraïques, ni n'appartiennent en propre à aucune nation.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info:

[ vitesse ] [ symboles ] [ linguistique ]

 
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cérémonie chrétienne

Ce n’est pourtant pas la première fois qu’elle assiste à un baptême, mais il lui semble qu’elle comprend aujourd’hui seulement, les paroles latines du prêtre. Au fur et à mesure que la cérémonie se déroule, elle prend pleinement conscience de ce que le baptême chrétien est en fait un véritable exorcisme. L’officiant s’adresse au diable qui est censé habiter Gripotard depuis l’heure de sa naissance. Il lui ordonne, avec menaces, de l’évacuer à l’instant même, et de ne jamais avoir l’audace d’y revenir. Au moment où l’eau purificatrice coule sur la tête de son fiancé, Verte regarde de tous ses yeux, comme si elle s’attendait à voir le démon lui sortir par la bouche avec flammes, rugissements et fumée... Il ne se passe rien de tel. Verte n’est pas surprise – elle ne croit pas en Dieu – mais elle est quelque peu déçue.

Auteur: Gripari Pierre

Info: Dans "La vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie-Gripotard", éditions de la Table Ronde, 1968, page 351

[ sens ] [ ablution ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

création

Nunc est bibendum (Maintenant il faut boire)
Début d'une ode d'Horace ( Odes I , 37 ) composée pour célébrer la victoire d'Actium . Ces mots s'emploient généralement pour signifier qu'il convient de fêter dignement un succès .
Boire, comme offrir à boire en l'honneur d'un évènement heureux ou de quelqu'un qu'on apprécie, est une forme de libation. Les libations étaient des rites consistant à offrir, au cours d'un repas auquel ils étaient censés assister, des boissons aux dieux. A Rome, le prêtre goûtait et faisait goûter à ses assistants la liqueur offerte avant de la verser entre les cornes de l'animal du sacrifice ou encore dans les flammes du feu sacré. Au cours des repas ordinaires, l'usage se répandit d'offrir des libations initiales afin d'obtenir la faveur des dieux. L'usage devint peu à peu une forme de politesse , une manière d'honorer ses convives.
La libation conviviale s'oppose à l'alcoolisme solitaire, plus redoutable encore que l'alcoolisme mondain. (...)
Il y a un temps pour boire, comme il y a un temps pour tout. Il convient donc de ne pas dire à toutes les heures "nunc est bibendum". Toutefois, l'abstinence est mauvaise conseillère, en tout cas pour les poètes, puisque Horace affirme :
Nec vivere carmina possunt
Quae scribuntur aquae potoribus (Epîtres , I , 19 ,3 )
Ce qui signifie : " Ils ne peuvent vivre , les vers qui sont écrits par des buveurs d'eau .

Auteur: Rudder Orlando de

Info: Dictionnaire commenté des expressions latines: Aperto libro

[ alcool ] [ écriture ] [ proverbe ]

 

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linguistique

Les énigmes étymologiques sont innombrables. En anglais par exemple : comment sommes-nous passés de "man" à "woman ? Ou de "gate" signifiant "porte" à "gate", qui veut dire "scandale" ? La réponse est que pour tout signifiant nous ne partons PAS de quelque part. Aucun terme n'a d'autre sens que celui que nous lui donnons. Si nous convenons que "tourner" signifie "manger du fromage au petit déjeuner", ou que "précarité" veut dire "chat orange", c'est vraiment ce que ces mots signifient, sans autre raison que "c'est parce que nous le disons ainsi". C'est un consensus temporaire. Pour revenir au mot émergence, souvent perçu vu comme un processus lent (l'émergence des mammifères, ou celle d'un escargot qui sorte de sa coquille)... Voilà ti pas qu'on le retrouve sous forme d'"emergency", grande urgence, en anglais. Rien de ce genre en français - mais on s'en fiche. Ici l'idée d'urgence, de vitesse, qui différencie les deux interprétations ci-dessus, se retrouve dans les conjugaisons latines : "emergency" est issu du participe présent d'"emergo", "emergens", qui en latin, signifie action contemporaine ou en cours. Ainsi, "urgence" est l'idée liée à ce qu'il est en train de se produire. C'est donc l'inflexion grammaticale, et non pas le sens de base de "se produire", qui apporte le sentiment d'urgence. Alors qu'"emerge" (en anglais toujours) est un emprunt plus direct, qui conserve plus ou moins intacte la sémantique de base du verbe latin, ce qui en fait un terme plus neutre qui se réfère à "se produire", physiquement ou métaphoriquement. Sans notion de rapidité.

Auteur: Mg

Info: 18 fév. 2010

[ translangues ] [ relativité ] [ contextualisation nécessaire ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

Helvétie

1876: Juste Olivier, premier historien de l'identité vaudoise, meurt à 69 ans
Calvitie ronde, barbiche en pointe sur des lavallières savamment nouées, le très érudit académicien avait pris l'accent de Paris, pour y avoir souvent séjourné et enseigné.
Pourtant, ce fils de paysans protestants né en 1807 à Eysins, près de Nyon, avait voué ses meilleures forces intellectuelles à une somme historique et ethnographique sur sa contrée natale. Les 1200 pages en deux volumes du Canton de Vaud, que Juste Olivier publia en 1837, n'ont été lues intégralement et appréciées que par ses étudiants lausannois auxquels elles étaient prioritairement destinées.
Un plus large public était visé. Hélas, au XIXe siècle, la majorité des lecteurs sont réfractaires aux études exhaustives. Et celle-ci prospecte notre vaste pays zone par zone, par diachronies éparses - tout en relevant la diversité de ses moeurs et parlers dialectaux, mais aussi de sa faune, de sa flore. "Nous avons compté et recompté les montagnes, les bois, les prés, les champs, tout jusqu'aux buissons et aux pierres. Point de fleur, point d'oiseau que nous n'ayons regardés, admirés et chéris!"
Avant d'opérer, en un second temps, une synthèse qui l'homogénéise et le cimente, de manière à créer une identité cantonale en bonne et due forme, capable de rivaliser à Berne avec d'autres Etats fédéraux. Aussi, ce 7 janvier 1876, l'annonce de la mort de Juste Olivier à Genève ne bouleverse pas outre mesure la majorité de ses chers compatriotes.
Deux purgatoires
D'autant moins qu'ils l'ont oublié depuis que la révolution radicale de 1845 a entraîné son renvoi de l'Académie et son deuxième départ pour Paris. L'écrivain ne sera remis à l'honneur que douze ans plus tard, lors du centenaire de l'indépendance vaudoise. Sa consécration sera plus importante en 1938, avec la réédition de son essai visionnaire par la société de Zofingue, et la signature prestigieuse d'une nouvelle préface.
"C'est notre classique vaudois, écrit Charles Ferdinand Ramuz, notre seul classique vaudois. Avant lui, le pays avait été vidé de ses croyances et de sa substance." Suivra un second purgatoire, plus tenace. Juste Olivier sera derechef redécouvert en 2007 à l'occasion de son propre bicentenaire, célébré dans le village préalpin de Gryon, où il vécut ses dernières années.
Le 24 août de cette année-là, le professeur de l'UNIL Daniel Maggetti, directeur du Centre de recherches sur les lettres romandes, le désignera comme l'"inventeur du canton de Vaud", en focalisant sa conférence sur la somme éponyme. "Avant ce livre, les Vaudois ne connaissaient que des aspects épars de leur région. Juste Olivier a effectué un énorme travail de répertoire. Il a rassemblé un grand nombre de sources, des traditions orales aux anciennes chroniques latines et aux recueils d'histoire suisse de l'époque."
Fibre campagnarde
Son père, Jean-Michel Louis Olivier, est un cultivateur originaire de La Sarraz. Sa mère se prénomme Marianne-Madeleine. Son frère cadet Urbain (1810-1888) est lui aussi affriandé par le plaisir de l'écriture, la poétique et la romanesque. Par un même patriotisme plus rural - l'arrière-pays de Nyon - que national. Quant à Juste Olivier, il étudie la théologie à Lausanne, tout en y donnant des leçons privées pour payer son "écolage" universitaire, et en composant des poèmes qui remportent des prix: à 21 ans déjà, le voici membre du très exigeant Cercle littéraire de la place Saint-François.
Il enseigne la littérature et l'histoire à Neuchâtel avant d'être envoyé, en 1830, à Paris pour suivre des cours au Collège de France. Lors de ce premier voyage de quatre mois dans la cité des poètes, il rencontre Lamartine, Musset, Vigny, l'immense Hugo, et se lie d'amitié avec le critique Charles-Auguste Sainte-Beuve qu'il invitera à Lausanne. A son retour dans cette même ville, Juste Olivier devient dès 1833, et pour treize ans, un professeur d'histoire très estimé par ses ouailles de l'Académie. Cela jusqu'au revers politique cité plus haut, et qui, très injustement, l'exila aussi des mémoires.

Auteur: Salem Gilbert

Info: 24 heures

[ historique ]

 

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