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bêtise

Les gens qui ont des certitudes sont sûrs de se coucher le soir aussi cons qu'ils se sont levés le matin.

Auteur: Jerphagnon Lucien

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[ crétin ] [ borné ]

 

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vacuité apparente

Si une quantité non négative est si petite qu'elle est plus petite que n'importe quelle autre, alors elle ne pourra être que zéro. À ceux qui demandent quelle est cette quantité infiniment petite en mathématiques, nous répondons qu'il s'agit en fait de zéro. Il n'y a donc pas tant de mystères que cela dissimulés dans ce concept, contrairement à ce que l'on croit généralement. Ces prétendues énigmes ont contribué à rendre le calcul de l'infiniment petit tout à fait suspect aux yeux de beaucoup de gens. Les doutes qui subsistent seront levés en profondeur dans les pages suivantes, où nous expliquerons ce calcul.

Auteur: Euler Leonhard

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[ non-valeur ] [ néant ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

deuil

Mon pauvre papa a terminé son tour de piste la semaine passée, délivrance pour tous, lui en premier. Nous l'avons accompagné hier après-midi. Cérémonie simple, Hans-Christian à joué deux pièces latino américaines, moi l'accompagnant à la guitare. J'avais quelques doutes sur cette prestation, ils furent levés puisqu'il y eu même quelques mesures ou je réussis à avoir du plaisir. Expérience nouvelle s'il en est : jouer de la musique aux obsèques de son père.
Une verrée s'ensuivit au restaurant de la "prière", selon le lapsus amusant du pasteur qui corrigea en souriant : "Prairie". Passant de groupe en groupe j'eus plaisir à converser avec de vieux amis de papa, qui me parlèrent, trop brièvement, de l'homme qu'ils avaient connu "pas comme moi".

Auteur: Mg

Info: 27 janv. 2009

[ enterrement ]

 

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art pictural

Son incomparable nudité blanche rayonne sur un fond de crépuscule. Ses bras musclés, les bras d'un garde prétorien accoutumé à bander l'arc et à manier l'épée, sont levés selon un angle gracieux et ses poignets liés sont croisés juste au-dessus de sa tête. Son visage est légèrement tourné vers le ciel et ses yeux grands ouverts contemplent avec une profonde sérénité la gloire céleste. Ce n'est pas la souffrance qui erre sur sa poitrine tendue, son ventre rigide, ses hanches légèrement torses, mais une lueur d'un mélancolique plaisir, pareil à la musique. N'étaient les flèches aux traits profondément enfoncés dans son aisselle gauche et son côté droit, il ressemblait plutôt à un athlète romain se reposant, appuyé contre un arbre sombre dans un jardin.

Auteur: Mishima Yukio

Info: Confessions d'un masque, p. 43. A propos du Saint Sébastien de Guido Reni, peint v. 1615. Mishima aurait eu son premier émoi sexuel à la vue de cette oeuvre.

[ maniérisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

slam

Chaque atome est un trou noir.
Qui s'inverse.
Alors, par refroidissement, agrégations, rebondissements (sacré kangourou va !), il passe par des stades. Mute en éléments : hydrogène et hélium beaucoup, carbone pareil, etc. Appariages quantiques que Madame Épigénétique veut bien dévoiler ; bricolages progressifs des infimes brindillons, insensiblement transmutés en molécules, moins nombreuses. Presqu'infinies aussi.
Qui se marient. Bidouillent entre elles.
Le vivant se déploie.
Microbes, mousses... Où est l'échelle ?... Végétaux, organes... Etres.
Moi.
Le voilà, l'animal humain, issu à son insu, (yssu asson ninçu ? - Impro possible ici ). Univers monade, assemblage d'assemblages d'assenblages de quatre milliards de milliards de milliards d'atomes.
Comment c'est, l'univers, anglé de sa singularité ?
Miroir, projection ?
Les deux, Très Cher Super Intendant A.I.
A travers nous passent les atomes, le désir, les infos... L'émotion.
Une éraflure sur l'épaule ? Strange conflagration, horizon de l'univers perso.
Et ces autres cosmos inversés ? Si passionnants. Prodigieux de mystères tout simples et inépuisables.
Merlin le chien par exemple, qui ne parle pas. Mais sait le vrai du faux.
...
Regards levés ensemble, la voie lactée scintille.
En son centre un trou noir.
Unique.
...
Parait-il.

Auteur: Mg

Info: 24 août 2019, petit clin d'oeil à Nassim Aramein et François A.

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

amitié

Banga, la langue pendante et la respiration courte, se coucha aux pieds de son maître. La joie qui brillait dans ses yeux signifiait que l'orage - la seule chose au monde que craignit l'animal intrépide - était fini, et aussi qu'il était de nouveau là, près de cet homme qu'il aimait, respectait et considérait comme l'homme le plus puissant de la terre, grâce à quoi le chien concluait qu'il devrait être lui-même un être extraordinaire, supérieur et privilégié. Cependant, alors qu’il ne regardait même pas son maître, mais le jardin qui s’estompait dans le soir, le chien sentit tout de suite que l’homme était malheureux. Aussi, changeant de position, il se leva, se plaça à côté, et posa ses pattes de devant et sa tête sur les genoux du procurateur, maculant légèrement de sable mouillé les pans du manteau. Cette attitude de Banga signifiait sans doute qu’il voulait consoler son maître, et qu’il était prêt à partager son malheur. Il essaya également d’exprimer cela par ses yeux, levés vers le visage de son maître, et par le frémissement de ses oreilles dressées. Et c’est ainsi que tous deux, l’homme et le chien, pleins d’amour l’un pour l’autre, accueillirent la nuit de fête, sous le péristyle.

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Dans "Le Maître et Marguerite", trad. Claude Ligny, Editions Laffont, Paris, 1968, page 422

[ langage muet ] [ homme-animal ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

migraine

J'avais mal à la tête. Je pensais à la douleur et me demandais comment il était possible que l'agonie physique soit si intense. Je n'avais jamais imaginé qu'une telle torture pouvait être endurée. Pourtant, j'étais là, à la fois conscient et capable de penser clairement. Et non seulement de penser, mais aussi d'observer le processus et de faire des calculs à son sujet. Le cercle d'acier autour de mon crâne se refermait comme avec de faibles bruits de craquement. Combien de temps pouvait-il encore rétrécir ? J'ai compté les fendillements. Depuis que j'avais pris la triple dose d'analgésique, il y en avait eu deux de plus. ...J'ai sorti ma montre et l'ai posée sur la table.

"Donnez-moi de la morphine", ai-je dit d'un ton calme, hostile et glacial.

" Il ne faut pas prendre de la morphine ! Vous le savez parfaitement. Quelle idée ! Et que faites-vous avec cette montre ?"

"Vous allez me donner de la morphine dans trois minutes."

Ils m'ont considéré avec inquiétude sous tous les angles. Personne n'a bougé. Trois minutes passèrent. Puis dix de plus. Je glissai calmement la montre dans ma poche et me relevai d'un pas chancelant.

"Alors emmenez-moi au Fiakker Bar. On dit qu'il s'y donne un bon spectacle et ce soir j'ai envie de m'amuser."

Tous se sont levés d'un bond avec un sentiment de soulagement.

Je n'ai jamais avoué le secret à personne, ni à ce moment-là ni par la suite. À la fin de ces trois minutes, j'avais décidé - pour la première et la dernière fois de ma vie - que si mon mal de tête ne cessait pas dans les dix minutes suivantes, je me jetterais sous le tram le plus proche.

Je n'ai jamais su si j'aurais dû tenir ma résolution, car la douleur a disparu à la vitesse de l'éclair.

Auteur: Karinthy Frigyes

Info: Voyage autour de mon crâne

[ thérapie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

pesanteur

Nouvelles preuves : les ondes sonores transporteraient réellement de la masse

En général, lorsque nous pensons aux ondes sonores, nous imaginons des vibrations invisibles se déplaçant en apesanteur dans les airs, et sans masse. Mais cela pourrait bien être sur le point de changer. Des physiciens viennent de fournir une preuve supplémentaire que les"particules" sonores peuvent réellement transporter des petites quantités de masse. Ces preuves impliquent donc également que les ondes sonores peuvent produire leurs propres champs gravitationnels, ou un équivalent se comportant comme tel.

Mais avant d’approfondir le sujet, reprenons tout d’abord la base. Par exemple, si vous frappez un ballon avec votre pied, vous y transmettez de l’énergie. Einstein ajouterait que vous avez également contribué un peu à la masse du ballon, en l’accélérant. Mais si ce ballon est une particule minuscule et que le coup de pied est une onde sonore, vous pouvez imaginer la même chose. Pourtant, depuis des décennies, les physiciens se disputent pour savoir si l’élan d’une vague de particules représente une masse nette, ou pas.

L’année dernière, le physicien Alberto Nicolis de l’Université Columbia à New York a travaillé avec un collègue de l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie pour étudier la manière dont différentes ondes se désintègrent et se dispersent dans un fluide à l’hélium extrêmement froid. Non seulement l’équipe de chercheurs a montré que les sons peuvent en réalité générer une valeur non nulle concernant la masse, mais cette dernière pourrait également"flotter" de manière étrange, le long des champs gravitationnels, dans un sens anti-gravitationnel.

Bien que les chercheurs aient affirmé cette possibilité, leur étude était tout de même limitée à un ensemble spécifique de conditions. De ce fait, Nicolis a utilisé un ensemble de techniques différentes pour montrer que les sons ont une masse dans les fluides et les solides ordinaires, et qu’ils peuvent même créer leur propre champ gravitationnel faible.

Leur nouvelle conclusion contredit les affirmations selon lesquelles les phonons sont sans masse. À présent, selon cette nouvelle recherche, nous savons que ces derniers ne répondent pas simplement à un champ de gravitation, mais qu’ils sont également une source de champ gravitationnel.

Dans un sens newtonien, telle est la définition même de la masse. Alors pourquoi y a-t-il tant de confusion sur cette question ? En fait, le problème réside dans la manière dont les ondes se déplacent dans un milieu donné. Tout comme une onde lumineuse est appelée un photon, une onde vibratoire (du son) peut être considérée comme une unité appelée"phonon".

Imaginez-vous immobile lors d’un concert, et que vous profitez du spectacle. La masse de votre corps est la même que lorsque vous vous êtes levés le matin. Puis vient une musique plus entraînante et votre voisin vous pousse, accélérant de ce fait votre corps. Selon la loi d’Einstein, qui dit que l’énergie est égale à la masse multipliée par la vitesse de la lumière au carré : le peu d’énergie que vous gagnez avec la poussée, est également de la masse.

Donc, en entrant en collision avec une autre personne, l’énergie y est transférée avec un peu de masse, de manière imperceptible. (Dans cet exemple imagé, les corps se heurtant à d’autres corps, représentent les phonons). Dans ces conditions simples, le mouvement de va-et-vient parfait des corps et le transfert direct de la quantité de mouvement peuvent être décrits comme une forme de dispersion linéaire. Tandis que les niveaux d’énergie peuvent fluctuer pendant ledit va-et-vient, votre corps se réinitialise pour ne pas donner de masse au cycle de phonons complet.

Mais la réalité n’est pas toujours aussi simple… Les ondes lumineuses se déplaçant dans le vide et les phonons dans un matériau théoriquement parfait pourraient bien être linéaires, mais les solides et les fluides se bousculant obéissent à diverses autres lois en fonction de certains champs et influences. Et ces conditions sont bien complexes : ainsi, à l’aide d’approximations connues sous le nom de théorie des champs effectifs, Angelo Esposito et Rafael Krichevsk, de l’Université Columbia et collègues de Nicoli, ont pu comprendre comment le phonon se déplace à travers de tels supports et comment calculer leur réponse à un champ gravitationnel.

Ces derniers ont pu démontrer que, même dans des conditions dites désordonnées du"monde réel", les ondes sonores pouvaient effectivement transporter une certaine masse. Bien entendu, cette masse n’est pas vraiment conséquente et reste minime, comme on peut s’y attendre. Nous parlons plutôt d’une quantité d’énergie contenue dans le phonon, mais divisée par le carré de la vitesse de la lumière. C’est donc une masse… minuscule.

Avec cette étude, il est également important de garder à l’esprit que les mathématiques sur lesquelles repose l’allégation n’ont pas encore été mises à l’épreuve. À présent, les scientifiques devront mesurer les changements gravitationnels d’atomes refroidis à une température proche du zéro absolu, ce qui pourrait être possible si nous explorons de tels condensats dans l’espace.

Mais grâce à ces découvertes, les chercheurs suggèrent qu’il serait également, et notamment, plus simple de "peser" un séisme. En effet, le son généré par un grand tremblement de terre pourrait représenter une masse conséquente.

Dans tous les cas, nous attendons les résultats des prochaines recherches dans ce domaine avec grande impatience !

Auteur: Internet

Info: Stéphanie Schmidt 7 mars 2019, https://trustmyscience.com

[ fréquences ]

 

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Ajouté à la BD par miguel