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train-train

Il suivait toujours la routine à la lettre, c'était source de grande liberté. Cela libérait d'autres pensées.

Auteur: Ragde Anne B.

Info: La Terre des mensonges

[ création ]

 

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courir

Ce n'était pas sans un certain plaisir sauvage que je courais dans le vent.Ce torrent d'air infini qui grondait comme un tonnerre à travers l'espace libérait mon esprit troublé.

Auteur: Brontë Charlotte

Info: Jane Eyre

[ bruit ] [ délivrance ]

 

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écrivain-sur-écrivain

Tchekhov, on le sait, n’aimait guère Dostoïevski – ni ses tempêtes métaphysiques ni ses idées messianiques sur le destin de la Russie. Il disait que les écrivains ne doivent pas dire aux gens comment ils doivent vivre, mais leur montrer comment ils vivent.

Auteur: Markowicz André

Info: Et si l'Ukraine libérait la Russie ?

[ moralisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

puissance individuelle

[…] le capitalisme libérait l’individu. Il a libéré l’homme de la discipline excessive du système corporatif ; il lui a permis de se tenir debout sur ses propres pieds et de tenter sa chance. Il est devenu le maître de son destin, qui était son risque et son profit. L’effort individuel pouvait l’amener au succès et à l’indépendance économique. L’argent devint le grand égalisateur de l’homme et se montra plus puissant que la naissance et la caste.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", page 65

[ bienfaits ] [ système économique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

simplicité

Peut-être la loi de la jungle, en dépit de ce qu'elle avait d'impitoyable sur le plan physique, était-elle reposante. Elle libérait des petites tracasseries de la vie quotidienne, des inégalités sociales. Imposait une vie simple, sans artifices ni contraintes ulcérantes. Dans l'univers de la jungle, la responsabilité se réduisait à l'os de la survie. Les compromis n'y avaient pas droit de cité, on ne s'y battait pas pour de l'argent, on ne s'y usait pas les nerfs à gravir les barreaux de l'échelle sociale. On n'y connaissait qu'une question : être ou ne pas être.

Auteur: Matheson Richard

Info: L'homme qui rétrécit

[ instant présent ]

 

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société liquide

En échange de la conformité, le régime de surveillance et de coercition libérait en récompense l’individu des tourments du choix et de la responsabilité. Une libération de cet ordre n’est pas disponible sous le régime de la formation personnelle dont les articles du marché servent les intérêts. Mais les lots qu’offre ce nouveau régime scintillent assez pour que le sombre spectre de la responsabilité, aveuglé, quitte l’existence ; c’est bien la liberté de ne pas penser à la responsabilité – ne pas être accablé par les soucis des conséquences, diviser la vie en épisodes auxquels leurs produits ne survivront pas et qui ne porteront pas préjudice aux épisodes à venir – qu’offre le marché.

Auteur: Bauman Zygmunt

Info: Dans "La vie en miettes", page 76

[ coûts cachés ] [ instabilité ] [ hypnose consumériste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

La tentative la plus téméraire pour élargir le fossé entre humains et animaux fut une doctrine rendue célèbre à partir de 1630 par le philosophe et homme de science français René Descartes. Cette doctrine déclarait que les animaux n'étaient que de purs et simples machines ou automates, pareils à des horloges, capables d'avoir un comportement complexe, mais totalement incapables de parler, de raisonner ou même d'avoir des sensations, soutenant que les animaux n'éprouvaient pas de douleur et que leur cris, leurs hurlements, leurs contorsions n'étaient que des réflexes externes, sans lien avec une sensation interne.
Elargir à ce point le fossé entre l'homme et l'animal fournissait de loin la meilleure rationalisation jamais entendue en faveur de l'exploitation humaine des animaux. Le cartésianisme, justifiant l'ascendant des hommes, les autorisait à les maltraiter et libérait, comme le dit Descartes, "de tout soupçon de crime, si souvent qu'ils mangeassent de la viande ou tuassent des animaux".

Auteur: Patterson Charles

Info: Un éternel Treblinka

[ camp de concentration ]

 

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canicule

L'odeur du macadam chaud me piquait le nez. Je remuais les jambes, gênée par les briques brûlantes. Impossible d'échapper à la chaleur. Elle nous attendait tous les matins au réveil, persistante et continue, suspendue en l'ait comme une dispute interrompue. Elle faisait fondre nos journées sur le trottoir et dans les cours, si bien que, incapables de rester cloîtrés entre des murs de brique et de béton, nous nous déversions à l'extérieur en emmenant nos vies avec nous. Les repas, les conversations, les débats - tout commençait dehors, puis se libérait, se répandait. Même l'avenue avait changé. D'immenses fissures s'étaient creusées dans les pelouses jaunies, et les chemins se faisaient mous et instables. Ce qui avait été solide et fiable devenait flexible, incertain. Plus rien ne paraissait sûr. Mon père disait que la température distendait les liens, mais ça me semblait plus sinistre encore. J'avais l'impression que l'avenue tout entière se mouvait et s'étirait, tentant de s'échapper d'elle-même.

Auteur: Cannon Joanna

Info: Mrs Creasy a disparu

 

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Ajouté à la BD par miguel

théologie

La représentation de l’homme qu’il [Martin Luther] dresse en termes religieux décrit la situation de l’individu au cours de l’évolution sociale et économique. Les membres de la classe moyenne étaient aussi impuissants face aux nouvelles forces économiques qu’ils l’étaient dans la description qu’a faite Luther de la relation de l’homme à Dieu.
Mais Luther a fait plus que de mettre en évidence le sentiment d’insignifiance déjà présent au sein des classes sociales auprès desquelles il prêchait, il a offert une solution. L’individu pouvait espérer être acceptable aux yeux de Dieu non seulement en n’acceptant pas sa propre insignifiance, mais aussi en s’humiliant à l’extrême, en abandonnant chaque vestige de la volonté personnelle, en renonçant à sa force personnelle et en la dénonçant. La relation de Luther à Dieu était une relation de totale soumission. […] Ainsi, en même temps que Luther libérait les gens de l’autorité de l’Eglise, il les amenait à se soumettre à une autorité bien plus tyrannique, celle d’un Dieu qui exigeait une soumission complète de l’homme et l’annihilation de l’individu comme la condition essentielle de son salut.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", pages 82-83

[ soubassements psychologiques ] [ protestantisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

abêtissement

La source d'inspiration de la soumission par le rire, c'est aussi le /ça/ - les fonctions basses du corps. Ce segment de marché est occupé par Hanouna... Ce bonimenteur, on le croirait sorti tout armé des caricatures. Lui, ce qu'il aime, c'est la chierie : tout ce qui pisse et pète lui plaît ; ça le fait surjouer ses fous rires. Avec ses gloussements de fosse sceptique, on change de public : on s'adresse aux fans des Tuche et aux cagoles de télé-réalité.

On regarde ce sadique sans surmoi avec une stupeur mêlée d'horreur : il pousse un de ses salariés à se verser des nouilles brûlantes dans le caleçon, il confesse avoir chié dans les chaussures d'un autre, ou trempé sa bite dans le verre d'un troisième. Avec lui, on dépasse le gras, le laid, le bête - on rejoint le Mal. D'ailleurs, le pétomane est aussi un caïd, que l'on appelle "Tony Hanouna" ; beaucoup d'ailleurs dénoncent ses pratiques : le "chroniqueur" Julien Cazarre l'a même menacé d'un procès pour "menaces de violences physiques" et "appels malveillants".

L'humour contestait, il oppresse ; il libérait, il soumet. Il a ainsi accompli une complète révolution : parti d'un élan vital, il est retourné à l'état fécal.

Auteur: Lafourcade Bruno

Info: L'humoriste. Eléments, n°179, août-septembre, p. 23 (2° série d'extraits).

[ TV ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste