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libéralisme

Le capitalisme améliore la qualité de vie de la classe ouvrière non seulement parce qu'il améliore les salaires, mais aussi parce qu'il produit des biens nouveaux, meilleurs et moins chers. En effet, avec le capitalisme, l'accent a été mis sur la production de biens le moins cher possible pour les masses - la classe ouvrière - alors que les artisans produisaient auparavant produit leurs objets et marchandises principalement pour l'aristocratie. Sous le capitalisme chaque entreprise veut s'adresser aux masses, car c'est là que se trouve l'argent.

Auteur: Dilorenzo Thomas J

Info: Comment le capitalisme a sauvé l'Amérique

[ éloge ]

 

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libéralisme

Evolutionnisme réincarnatif, migrations sidérales, justice sociale zodiacale, progrès de sphère en sphère, réduction des inégalités et Karma, la confusion est apparemment à son comble, n’est-ce pas ? Mais non, il s’agit toujours d’assurer par tous les moyens la réhabilitation ici et maintenant de la créature trop longtemps assujettie par des dogmes humiliants. De lui offrir le grand projet dont elle était privée. Economico-spirituel. La métempsychose garantit le progrès, affirme carrément Lavater. Bien sûr, de nos jours, on ne parle plus comme cela. On est devenu plus rusé. Secret. Illusions de la magie ! Avenir sans religions !

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 72

[ ruses ] [ espoirs moteurs ]

 

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libéralisme

L'Europe participe ainsi désormais à sa façon de l'émergence à l'échelle mondiale de ce que la Constitution de la République populaire de Chine appelle "l'économie communiste de marché". Edifié sur la base de ce que le captalisme et le communisme avaient en commun (l'économisme et l'universalisme abstrait), ce système hybride emprunte au marché la compétition de tous contre tous, le libre-échange et la maximisation des utilités individuelles, et au communisme la "démocratie limitée", l'instrumentalisation du droit (i.e. la substitution du rule by law au rule of law), l'obsession de la quantification et la déconnection totale du sort des dirigeants et des dirigés.

Auteur: Supiot Alain

Info: L'esprit de Philadelphie : La justice sociale face au marché total

[ consumérisme ] [ efficacité ]

 

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libéralisme

Comment échapper à une façon de vivre où il convient de gagner 5000 dollars et plus chaque année, tandis que de l’autre côté neuf hommes sur dix n’y parviendront jamais, que la route est fermée pour cette génération comme pour la suivante ? Et pour ces neuf-là que reste-t-il sinon la révolte quand ils entendent un message de salut économique et social, présenté par le riche qui, quelle que soit sa sincérité, conduit le "pauvre" à croire que c’est de sa faute s’il ne s’insère pas dans le monde voulu par Dieu, le monde dont le modèle se trouve quelque part le long de l’Atlantique Nord.

Auteur: Illich Ivan

Info: Dans "Libérer l'avenir" page 25

[ dictature idéologique ] [ réticents ] [ question ]

 

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libéralisme

Le mot capitalisme n'a été inventé par personne d'autre que Karl Marx, qui espérait que cela l'aiderait dans sa croisade pour dénigrer le système de la propriété privée et de la libre entreprise et ainsi promouvoir le socialisme. Marx insinuait que les seuls bénéficiaires du capitalisme étaient les capitalistes. Bien sûr, presque toutes les hypothèses de Marx (le gouvernement se fanerait sous le communisme, le capitalisme rendrait les travailleurs plus pauvres, etc.) s'avérèrent fausses, y compris celle-ci. Le capitalisme de libre marché, basé sur la propriété privée et l'échange pacifique, est la source de la civilisation et du progrès humain. Les humains ont une propension naturelle à "transporter, troquer et échanger", comme Adam Smith l'a dit il y a plus de deux siècles, et le capitalisme de libre marché est de loin le moyen le plus connu pour y parvenir.

Auteur: Dilorenzo Thomas J

Info: Comment le capitalisme a sauvé l'Amérique

[ éloge ]

 

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libéralisme

Son fondement premier est l’individualisme, c’est-à-dire l’idée selon laquelle l’homme est un individu potentiellement auto-suffisant avant d’être un être de lien, avant d’être un "animal politique". Le monde social est donc pensé comme composé uniquement d’individus, non de communautés. L’individu est indifférencié ex ante, et toutes les appartenances communes, que ce soit la nation, la religion, le métier, ou d’autres, sont considérées comme purement secondaires et contingentes. Elles ne sont en aucun cas des enracinements qui forment le socle de l’identité personnelle. Dans une perspective libérale, l’identité peut s’auto-construire sur la seule base de la volonté et des désirs du moment, de sorte que l’on pourrait choisir un pays, une religion, voire un sexe, aussi facilement que l’on opte pour n’importe quel bien de consommation. Là est la conséquence peut-être la plus importante de l’individualisme libéral : celui-ci relativise et efface toutes les distinctions naturelles ou culturelles, y compris les distinctions proprement politiques.

Auteur: Travers Guillaume

Info: Dans "La société de surveillance, stade ultime du libéralisme", La nouvelle librairie, Paris, 2021, pages 38-39

[ caractéristiques ] [ défini ]

 

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libéralisme

S’il m’est permis d’illustrer ces réflexions générales par un exemple personnel, je vous dirai que j’ai eu, dès ma première jeunesse, un goût passionné pour la médecine. Mais que, la pauvreté de ma famille et mon éloignement des centres universitaires m’ayant empêché de réaliser ma vocation, j’ai tout bonnement, avant de devenir écrivain, cultivé la terre comme mon père – et cela sans me considérer le moins du monde comme une victime de la société. Beaucoup moins en tout cas que si, ayant eu toutes les facilités à ma disposition, j’étais aujourd’hui un médecin fonctionnarisé sous un régime totalitaire...

La cité idéale ne pouvant pas exister, quelle est donc, par rapport aux besoins profonds de l’être humain, la forme de société la meilleure ? – ou la moins mauvaise ? Je m’obstine à répéter que c’est la société pluraliste, décentralisée, concurrentielle, bref la société libérale, mais à condition que l’Etat y soit, au double sens du mot, le gardien des libertés, c’est-à-dire prévienne leurs abus sans paralyser leur exercice.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 234

[ éléments biographiques ] [ idéaux politiques ] [ fierté ]

 

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libéralisme

Un gouvernement libre est un gouvernement qui ne fait point de mal aux citoyens, mais qui au contraire leur donne la sûreté et la tranquillité. Mais il y a encore loin de là au bonheur, il faut que l’homme le fasse lui-même, car ce serait une âme bien grossière que celle qui se tiendrait parfaitement heureuse parce qu’elle jouirait de la sûreté et de la tranquillité. Nous confondons ces choses en Europe ; accoutumés que nous sommes à des gouvernements qui nous font du mal, il nous semble qu’en être délivré serait le suprême bonheur ; semblables en cela à des malades travaillés par des maux douloureux. L’exemple de l’Amérique montre bien le contraire. Là, le gouvernement s’acquitte fort bien de son office, et ne fait de mal à personne. Mais comme si le destin voulait déconcerter et démentir toute notre philosophie, ou plutôt l’accuser de ne pas connaître tous les éléments de l’homme, éloignés comme nous le sommes depuis tant de siècles par le malheureux état de l’Europe de toute véritable expérience, nous voyons que lorsque le malheur venant des gouvernements manque aux Américains, ils semblent se manquer à eux-mêmes. On dirait que la source de la sensibilité se tarit chez ces gens-là. Ils sont justes, ils sont raisonnables, et ils ne sont point heureux.

Auteur: Stendhal

Info: De l'amour

[ illusions ] [ ennui ] [ affadissement ]

 

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