Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 22
Temps de recherche: 0.0471s

santé mentale

La capacité de faire le mal ou d'être mauvais n'a rien à voir avec la liberté, c'est une maladie, car elle présuppose un manque de conscience et de sensibilité.

Auteur: Anthony de Mello

Info: Appel à l'amour : Méditations sur le chemin du bonheur

[ déséquilibre ] [ insensibilité ] [ sadisme ]

 

Commentaires: 0

curiosité non contrainte

Si tous les hommes, selon Aristote, ont par nature le désir de connaître, il demeure que le savoir désintéressé, celui "qui ne s'applique ni aux plaisirs ni aux nécessités" ne prend naissance que dans les pays où les gens ont des loisirs.

Auteur: Gingras Yves

Info: Sociologie des sciences

[ liberté mentale ] [ temps libre ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

illusion

La nature de la contrainte psychologique est telle que ceux qui agissent sous la contrainte ont l'impression d'agir de leur propre initiative. La victime de la manipulation mentale ne sait pas qu'elle est victime. Pour elle, les murs de sa prison sont invisibles et elle se croit libre. Le fait qu'elle ne soit pas libre n'est visible que pour les autres. Sa servitude est strictement objective.

Auteur: Huxley Aldous

Info: Le meilleur des mondes

[ surmoi formateur ] [ liberté factice ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

soumission

Mais toujours, depuis la première restauration préhistorique de la domination à la suite de la première rébellion, la répression de l’extérieur a été aidée par la répression de l’intérieur : l’individu réprimé introjette ses maîtres et leurs directives dans son propre appareil mental. La lutte contre la liberté se reproduit dans le psychisme de l’homme comme auto-répression de l’individu réprimé, et son auto-répression défend ses maîtres et leurs institutions. C’est cette dynamique mentale que Freud développe comme dynamique de la civilisation.

Auteur: Marcuse Herbert

Info: Dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, page 27

[ obéissance hiérarchique ] [ sacrifice pulsionnel ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

discernement

Étudie la physique d'une araignée en train de tisser sa toile. Merde, ou d'un chien en train d'attraper une balle... c'est des maths balistiques, mon gars. Le monde est rempli d'animaux stupides qui agissent comme s'ils manipulaient mentalement les différentielles du troisième ordre alors que c'est seulement l'instinct. Ce n'est pas la liberté. Pas même de l'intelligence. Et toi tu me dis que t'es autonome juste parce que tu es capable de suivre un arbre de décision avec quelques dizaines de variables?

Auteur: Watts Peter

Info: Rifteurs

[ illusion ]

 

Commentaires: 0

liberté mensongère

Même si, à de nombreux égards, l’individu a grandi, s’est développé mentalement et émotionnellement, et contribue aujourd’hui à la réussite culturelle à un niveau jamais atteint auparavant, le décalage entre "libération de" et "libéré de" s’est accru. Le résultat de cette disproportion entre l’émancipation de tout lien et l’absence de débouchés positifs pour la réalisation de la liberté et de l’individualité a produit en Europe une fuite accélérée hors de la liberté, une fuite vers de nouveaux liens ou, tout au moins, vers l’indifférence.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", page 42

[ illusion des alternatives ] [ régression ] [ involution ] [ éloignement du réel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

être humain

Chez l’animal, il existe une chaîne ininterrompue de réactions commençant par un stimulus, comme la faim, et s’achevant par une suite plus ou moins déterminée d’actions, qui va supprimer les tensions créées par le stimulus. Chez l’homme, cette chaîne est interrompue. Le stimulus est là, mais le type de satisfaction est "en suspens" afin qu’il puisse choisir entre différentes suites d’actions. Au lieu d’actions instinctives prédéterminées, l’homme doit comparer mentalement les suites possibles ; il commence à penser et à réfléchir. Il modifie son rôle par rapport à la nature : d’une adaptation purement passive, il passe à une adaptation active ; il produit. Il invente des outils et, alors qu’il dompte la nature, il s’en détache de plus en plus.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", page 39

[ narration de l'humain par lui-même ] [ psychologie ] [ animal particulier ] [ post-instinctif ] [ calculateur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

condamné à mort

Werner comprenait que le supplice n'était pas simplement la mort, mais encore quelque chose de plus. En tout cas, il résolut de l'accueillir avec calme, comme quelque chose de secondaire et il décida de vivre jusqu'à la fin comme si rien ne s'était passé et ne se passerait. C'était de cette manière seulement qu'il pouvait exprimer le plus profond mépris pour le supplice et conserver sa dernière et irréductible liberté, sa liberté d'esprit. Au tribunal - ses camarades, qui connaissaient bien cependant son intrépidité altière et froide, ne l'auraient peut-être pas cru eux-mêmes - il ne pensa ni à la vie, ni à la mort : il jouait mentalement une difficile partie d'échecs, avec l'attention la plus profonde et la plus tranquille. Excellent joueur, il avait commencé cette partie le jour même de son emprisonnement et la continuait sans relâche. Et le verdict qui le condamnait à la potence ne déplaça aucune pièce sur l'échiquier invisible.

Auteur: Leonid Nikolaïevitch Andreïev

Info: Les Sept Pendus

[ détermination ]

 

Commentaires: 0

épuration mentale

L’homme moderne est l’esclave de la modernité : il n’est point de progrès qui ne tourne à sa plus complète servitude. Le confort nous enchaîne. La liberté de la presse et les moyens trop puissants dont elle dispose nous assassinent de clameurs imprimées, nous percent de nouvelles à sensations. La publicité, un des plus grands maux de ce temps, insulte nos regards, falsifie toutes les épithètes, gâte les paysages, corrompt toute qualité et toute critique, exploite l’arbre, le roc, le monument et confond sur les pages que vomissent les machines, l’assassin, la victime, le héros, le centenaire du jour et l’enfant martyr.

Tout ceci nous vise au cerveau. Il faudra bientôt construire des cloîtres rigoureusement isolés, où ni les ondes, ni les feuilles n’entreront ; dans lesquels l’ignorance de toute politique sera préservée et cultivée. On y méprisera la vitesse, le nombre, les effets de masse, de surprise, de contraste, de répétitions, de nouveauté et de crédulité. C’est là qu’à certains jours on ira, à travers les grilles, considérer quelques spécimens d’hommes libres.

Auteur: Valéry Paul

Info: Regards sur le monde actuel, 1931

[ propagande ] [ idéologie ] [ détoxification ] [ silence ] [ recentrage ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

conscience

La matière, saisie par elle [la pensée humaine] comme mana – ce que nous appelons énergie radiante – ne voile pas les essences. Le cosmos est dès lors un cosmos de la pensée pure, de la matière pure et de la liberté, au sein duquel l’idée rejoint immédiatement l’existence, et où tout vouloir instantanément se réalise. A ce niveau, l’homme, comme l’indiquent toutes les traditions reculées, est un surhomme, un "dieu" et l’univers où il se meut mérite pleinement la qualification de dynamique (dynamis = force, puissance). Au niveau mental inférieur, la pensée, ne bénéficiant plus du même potentiel et de la même acuité mentale, n’a plus la force de percer l’écran des sensations ; elle est arrêtée par l’obstacle ; ce qu’elle synthétise et objective, ce sont, par suite, non plus les objets eux-mêmes dans leur essence, mais les impressions de surface qu’ils procurent à l’animalité pour faciliter son comportement. Cette objectivation abusive d’états psychologiques tout subjectifs engendre l’univers phénoménal ou univers de la Maya, qui est un univers du mécanisme, où règnent en souverains le temps et l’espace. A ce niveau, l’être humain cesse d’être un surhomme ou un "dieu". Il devient un homme.

Auteur: Gordon Pierre

Info:

[ immédiate ] [ séparation ] [ sujet-objet ] [ être humain ] [ animal particulier ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson