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Résultat(s): 10
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isolement
Les artistes ont une longue pratique de la solitude.
Auteur:
Blunt Giles
Années: 1952 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - canada
Info:
Quand tu liras ces mots
[
beaux-arts
]
autodestruction
Dans la grande majorité des cas, les gens qui se suicident ne laissent rien filtrer de leur intention.
Auteur:
Blunt Giles
Années: 1952 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - canada
Info:
Quand tu liras ces mots
[
surprise
]
enquête
L'expérience lui avait appris que la valeur d'un inspecteur se mesure à son carnet d'adresses. Compte tenu du manque d'effectifs et de moyens des services de police, des relations bien placées facilitent souvent le travail d'enquête, et l'intervention d'un ami sûr opère parfois des miracles.
Auteur:
Blunt Giles
Années: 1952 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - canada
Info:
Quand tu liras ces mots
[
piston
]
malentendu
Petites annonces canines
M > F - SALON
Je t'ai vue récemment dans la maison de mon maître : tu pendais du bord d'un canapé. Tu étais un long tube charnu avec un genou au milieu et une tennis au bout. J'ai essayé de te baiser, mais tu m'as brutalement repoussé. Bien sûr, je me doute que tu es une jambe. Et qui sait si tu liras ce message ? Tu en feras ce que tu voudras mais je tenais juste à te dire que je te trouve très belle.
Auteur:
Rich Simon
Années: 1984 -
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: humoriste
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Homme cherche femme et autres histoires d'amour, p 43
[
humour
]
[
homme-animal
]
écrivain-à-lecteur
Moi, resplendissant de vie à la seconde même, massif, visible,
Avouant quarante années en la quatre-vingt-troisième année de nos Etats,
Dédié à l’inconnu du siècle suivant ou des suivants
Ces vers : tu n’es pas né, c’est toi qu’ils cherchent.
Tu les liras quand de visible je serai devenu invisible
Et visible et massif à ton tour, toi, comprenant mes poèmes, me cherchant,
Rêveras à l’impossible bonheur d’être avec moi, ton camarade ;
Faisons être l’impossible ! (Es-tu sûr, en fait, qu’à la seconde précise, je ne sois pas près de toi ?)
Auteur:
Whitman Walt
Années: 1819 - 1892
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Dans "Feuilles d'herbe", Calamus, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002
[
posthume
]
[
intemporalité
]
femme-par-homme
Je regarde ce soir une photo
De Monica Vitti dans Le désert rouge
Et c’est toi
Dans le temps
Et je ne peux rien
Contre le temps
Contre toi
Contre Monica Vitti
Contre le désert rouge
Contre
Le mélange d’inquiétude et de sensualité
La posture frileuse rêveuse
Egarée presque
Contre
La bouche entrouverte
Les cheveux blonds un peu en désordre
Les bras croisés
Contre
Le pull en cachemire
A même la peau
Et surtout contre
Ce détail qui m’attendrit entre tous
Qui me rappelle Trouville en 1984
Les manches étirées jusqu’à la paume
Car il fait encore frisquet
Dans la maison que l’on vient de rouvrir
Contre
L’odeur de sel et d’encaustique
Contre la mer tout près
Contre le transat replié dans l’entrée
Tout à l’heure tu iras mieux
Tu te se seras réchauffée
On ira à la plage
Tu liras L’été finit sous les tilleuls de Kléber Haedens
Le vent achèvera de te décoiffer
On dînera aux Vapeurs sans doute
Et je ne peux rien contre
Rien vraiment rien
Contre Monica Vitti dans le désert rouge.
Auteur:
Leroy Jérôme
Années: 1964 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Sauf dans les chansons. La Table ronde, 2015. Le désert rouge
[
éloge
]
[
cinéma
]
[
actrice italienne
]
[
poème
]
au revoir
Pablo, mon garçon, Quand tu liras cette lettre, je serai partie rejoindre les étoiles, les châteaux en Espagne et les nuages de papillons dorés. Parce que s'il y a un paradis pour ceux qui ont profité de la vie, alors j'y suis allée tout droit. Ne pleure pas, surtout ne pleure pas, mon petit. Tu vois, moi, je ne pleure pas. Il faut que j'y aille, alors j'y vais, c'est tout simple. Je te laisse un souvenir... ...N'oublie pas de dire à ton père de venir avec ses abeilles, et à Marisol qu'elle a tous les avenirs devant elle; A ta mère, ne dis rien, ou plutôt si : dis-lui qu'elle possède un trésor comme je n'en ai jamais eu, je suis jalouse, voilà. Et jalouse de ta grand-mère aussi. Prends le temps de grandir, mon petit, vis tes rêves. Et si parfois tu as du chagrin, pense à ce jardin, viens y poser des tes soucis : ils donneront de très belles fleurs de rêves, c'est une bonne terre. Je ne t'embrasse pas, ça fait mauvais genre. Je te serre tout contre moi, et te dis merci. Rosa la Goule P.S. : Je sais bien que les garnements m'appellent la goule, et toi aussi. Alors, pour toi, je veux bien rester la Goule. Même si je n'ai rien d'une femme vampire, qu'est-ce que tu en dis ?"
Auteur:
Roumiguière Cécile
Années: 19?? - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: scénariste et écrivain jeunesse
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Pablo de la Courneuve
[
séparation
]
[
dernières paroles
]
[
littérature
]
dernières paroles
Mon petit Microbe, mon fils, Quand tu seras grand, tu liras cette lettre de ton papa. Il l'a écrite 3 heures avant de tomber sous les balles du peloton d'exécution.
Je t'aime tellement, mon petit garçon, tellement, tellement.
Je te laisse seul avec ta petite maman chérie. Aime-la par-dessus tout. Rends-la heureuse, si heureuse. Remplace ton "papa-car" auprès d'elle. Elle est si bonne ta maman, et ton papa l'aime tellement. Console-la, mon petit garçon chéri, soutiens-la. Tu es tout maintenant pour elle. Donne-lui toute la joie. Sois hon et courageux.
Je tomberai courageusement, mon petit Microbe chéri, pour ton bonheur [et celui] de tous les enfants et de toutes les mamans.
Garde-moi un tout petit coin dans ton coeur. Un tout petit coin, mais rien qu'à moi. N'oublie pas ton "papa-car".
Mon petit fils chéri, je revois ta petite figure souriante, j'entends ta voix si gaie. Je te vois de tous mes yeux. Tu es tout notre bonheur, le mien et celui de ta maman chérie.
Obéis à ta maman, aime-la par-dessus tout, ne lui cause jamais de chagrin. Elle a déjà tellement souffert. Donne-lui tellement de bonheur et de joie.
Mes derniers instants, je ne pense qu'à toi, mon petit garçon chéri et à ta maman bien-aimée.
Soyez heureux, soyez heureux dans un monde meilleur, plus humain.
Vous dis encore une fois tout mon amour.
Sois courageuse, ma petite Paula chérie.
Aime ta maman par-dessus tout, mon petit garçon chéri, mon petit Microbe chéri.
Sois bon et courageux, n'oubliez pas votre "papa-car".
Vous serre tous les deux dans mes bras.
Vous embrasse de toutes mes forces, de tout mon coeur.
Votre "papa-car".
Mes amitiés à tous nos amis.
Auteur:
Epstein Joseph
Années: 1911 - 1944
Epoque – Courant religieux: Industriel
Sexe: H
Profession et précisions: militant communiste et résistant pologne
Continent – Pays: Europe - Arménie - France
Info:
11 avril, à son fils
[
exécution
]
dernières paroles
Maman chérie,
La censure allemande ne me permettant pas de mettre sur mes lettres tout ce que je désirerais te faire savoir, je te fais parvenir ce message que tu ne liras qu'après la Victoire.
Je voudrais te dire tout d'abord le chagrin que j'ai de ton malheur, et mon angoisse quand j'ai appris que vous aviez failli être fusillés et que ce n'est qu'à la dernière minute que vous avez été sauvés. Il ne suffisait pas que tu me perdes, il fallait aussi que toute la famille expie le crime d'avoir voulu sauver la Patrie. (...)
Je voudrais maintenant te dire, maman chérie, ce qu'a été ma vie depuis le 30 juin. Je suis seul dans une cellule sans soleil, comme la plupart des autres camarades de souffrances et de combat, mourant de faim, sale, à peine à manger, pas de promenade, pas de lecture, souffrant de froid, et depuis le 7 juillet, je porte nuit et jour les menottes derrière le dos. Je serais un bien mauvais Français, si je n'avais pu trouver le moyen de les ôter !
Le seul réconfort à tous ces supplices (j'oubliais les coups de nerfs de boeuf que j'ai reçus à la Gestapo), c'est la certitude de la victoire* (car bien qu'au secret, on réussit à avoir quelques nouvelles) et l'héroïsme des camarades qui partent à la mort en chantant. La France peut être fière d'avoir de tels enfants. J'espère que la patrie reconnaissante saura récompenser votre sacrifice, qui est celui de tant de familles, et qu'elle saura reconstruire tous les foyers détruits par la barbarie impérialiste.
J'ai été jugé avec mes camarades le 15 octobre. Cela n'a été qu'une comédie. Nous savions à l'avance quel serait le verdict puisque, pour rien, on condamne à mort. Mon acte d'accusation portait : "propagande antifasciste et contre l'armée d'occupation, port et détention d'armes et de munitions, etc". Une seule de toutes ces choses suffisait pour me faire condamner à mort, aussi il n'y avait pas de salut possible. Nous avons tous été condamnés à la peine de mort. Notre attitude devant le tribunal a été digne et noble. Nous avons su imposer le respect à ceux qui assistaient au procès. Les soldats étaient émus, et j'en ai vu un qui pleurait. Pense que nous avions de 17 à 20 ans. Quand, après l'arrêt, le président nous a demandé si nous voulions ajouter quelque chose à nos déclarations, nous avons tous dit notre fierté de mourir pour la Patrie. J'ai moi-même répondu : "Je suis fier de mériter cette peine". S'il leur restait encore quelques scrupules, ça les leur a enlevés. (...)
Je t'embrasse une dernière fois de tout mon coeur, Maman chérie. Je meurs en Français, le front haut, ton nom sur les lèvres, ta pensée dans mon coeur. Ton petit Pierre.
Auteur:
Grelot Pierre
Années: 1923 - 1943
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: étudiant fusillé
Continent – Pays: Europe - France
Info:
extraits de sa dernière lettre *Allusion à la capitulation de l'armée allemande à Stalingrad
[
exécution
]