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enfance

Quand j'étais petite, je lisais des contes de fées. Dans les contes de fées, tu rencontres le prince charmant et il est tout ce que tu as toujours voulu. Dans les contes de fées, le méchant est très facile à repérer. Il porte toujours une cape noire pour que tu saches qui il est. Puis tu grandis et tu réalises que le prince charmant n'est pas aussi facile à trouver que tu le pensais. Tu réalises que le méchant ne porte pas de cape noire et qu'il n'est pas facile à repérer ; il est vraiment drôle, te fait rire, et il a une chevelure parfaire.

Auteur: Taylor Swiftt

Info: .

[ innocence ] [ naïveté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

berceuse

Enfant je ne savais pas lire
Maman était ma bibliothèque
Je lisais Maman -
Un jour
Le monde sera en paix,
L'homme sera capable de voler,
Le blé poussera en pleine neige,
L'argent ne servira à rien.
L'or servira à faire des tuiles
Le papier monnaie à tapisser les murs
Les pièces à faire des ronds dans l'eau
Je serai un voyageur
Chevauchant une grue rose venant d'Egypte
Muni d'une pomme dorée
Et d'une bougie aux cheveux argentés
Je traverserais les pays de contes
Pour demander la main de la princesse
De la ville des friandise
- Mais en attendant,
dit Maman,
on doit beaucoup travailler.

Auteur: Lu Yuan

Info: Conte de fées

[ conseil ] [ espérance ]

 

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rumination

Je lisais hier un article sur une espèce de fous à opinions, qui, à force de voir les choses toujours sous le même angle, finissent par se croire persécutés, et sont bientôt dangereux et bons à enfermer. Cette lecture, qui me jetait dans de tristes pensées (quoi de plus triste à considérer qu'un fou ?), me rappela pourtant une bonne réponse que j'avais entendue. Comme on parlait, en présence d'un sage, d'un demi fou à persécutions, qui, par surcroît, avait toujours froid aux pieds, ce sage dit : "Défaut de circulation, dans le sang, et de circulation dans les idées." Le mot est bon à méditer.

Auteur: Alain

Info: Propos II, la Pléiade, nrf Gallimard 1970 <9 octobre 1909 p.145>

[ fanatisme ] [ borné ]

 

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féminisme

[...] bon déjà, je ne les lisais pas moi les tweets #balancetonporc, parce que ça m'excitait trop, après je ne pouvais plus bosser. Il y en avait des salés quand même. Vendredi soir, je traîne au boulot, pas bouclé mes dossiers, seule dans l'open-space, mon N+1 arrive derrière mon dos, me susurre à l'oreille : toi, avant le bilan comptable de la fin du deuxième semestre, je te culbute sur la photocopieuse. Soudain ses deux mains sur mes seins. Il me pince les tétons. Oh, on arrête de chauffer les gens là. Il y a des gens à qui il n'arrive rien, je le rappelle quand même.

Auteur: Gardin Blanche

Info: Montreux Comedy, vidéo #balancetonporc

[ femme-par-femme ] [ hypocrisie ] [ mythomanes ] [ vacherie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

lecture

Je me souviens du jour où j’ai ouvert pour la première fois les Mémoires d’Outre-tombe. Je ne connaissais que le Génie du Christianisme ; je jugeais mal Chateaubriand ; je n’aimais pas ces tableaux pompeux et froids. Et tout à coup, je contemple Combourg ; je découvre le passage sur l’Amérique, sur l’émigration, je suis entraîné dans le tumulte prodigieux de ce cerveau… Quelle fièvre m’a saisi ! En moins d’une semaine, j’ai dévoré les huit volumes. Je lisais une partie de la nuit et, lorsque j’avais éteint la lumière et fermé les yeux, certaines phrases restaient dans ma tête comme des feux éblouissants qui me tenaient éveillé.

Auteur: Lacretelle Jacques de

Info: Silbermann

[ passionnante ] [ éloge ]

 

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rapports humains

Personne ne savait que je lisais tous ces bouquins. C'est pas le genre de truc qui s'avoue, dans mon quartier. Si tu racontes qu'au lieu de mater le match des Raiders ou de picoler de la bière tu lis des bouquins, merde, tout le monde va penser que t'es une tarlouze, plus personne ne t'adressera plus jamais la parole et, ce qui est clair, c'est que plus personne ne te fera plus jamais confiance, pas avec cette tête remplie de gentilles petites conneries artistiques de coco, cette tête dans les nuages qui regarde tout le monde de haut. Si tu lis des bouquins, eh ben, tu le gardes pour toi.

Auteur: Williamson Eric Miles

Info: Bienvenue à Oakland

[ prudence ] [ marginal ]

 

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femmes-hommes

CLAIRON : De tout ce que tu as vu aujourd'hui et qui t'a émerveillé, qu'as-tu trouvé de plus à ton goût ?
SIGISMOND : Rien ne m'a ébloui, car j'étais préparé à tout ; mais s'il y avait quelque chose au monde dont je dusse m'émerveiller, ce serait de la beauté de la femme. Je lisais un jour, dans les livres que j'avais, que ce à quoi Dieu a apporté le plus d'application, c'était l'homme, parce qu'il est un monde en raccourci, et la femme, car avec elle est apparu un ciel en raccourci, et la beauté qu'elle renferme est supérieure à celle de l'homme de toute la distance qui sépare le ciel et la terre.

Auteur: Calderon de la Barca Pedro

Info: La Vie est un songe, IIème journée

[ femmes-par-hommes ]

 

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papa

Je crois que j'ai eu envie d'écrire ce livre parce qu'un jour, dans un train, me rendant à un colloque de psychanalystes autour de mon essai -Le Sentiment d'imposture-, j'ai réalisé à quel point il -savait aimer-. Je lisais le résumé d'une conférence où l'auteur évoquait un épisode de la vie de Freud, un voyage entravé par une loyauté à l'égard de son père, et j'ai pensé combien le mien avait su m'autoriser à grandir, et d'abord en me permettant de m'affranchir de lui. A présent je me dis qu'ici se trouve peut-être le fondement de mon entreprise, dans mon émerveillement devant son étonnante intelligence du coeur, émerveillement assez puissant pour m'avoir incitée à tenter son portrait.

Auteur: Cannone Belinda

Info: Le don du passeur, p. 108

[ gratitude ]

 

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vocabulaire

J'aimais les signes, les lettres et les mots, voyez-vous. Je me souviens m'être dit qu'ils étaient le reflet de la réalité. Un chêne n'était plus seulement un arbre planté dans la terre qui se dressait vers les cimes, c'était aussi un mot que je mâchais et remâchais. L'arbre, le seau, la pompe à eau, le puits, la camionnette... Oui, tout avait une saveur différente pour moi : le goût des mots. (...)
(....) Je le lisais d'abord en distinguant chaque syllabe, puis de plus en plus vite. A la fin, j'avais le sentiment d'être l'inventeur de l'objet lui-même. Et quand j'apprenais un mot dont la référence visuelle me manquait -par exemple "paquebot"- j'avais l'impression de découvrir un trésor.

Auteur: Christophe Léon

Info: Argentina, Argentina

[ inversion ] [ langage ] [ vertical ]

 

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lecture

J’étais toujours dans le parc. J’y ai lu cent livres. Il y avait Nietzsche et Schopenhauer et Kant et Spengler et Strachey et d’autres encore. Oh Spengler ! Quel livre ! Quel poids ! Aussi lourd que le Bottin de Los Angeles. Jour après jour je le lisais sans rien y comprendre ; d’ailleurs je me moquais de le comprendre ; je le lisais simplement parce que j’aimais tous ces mots rugissants qui défilaient de page en page avec de sombres grondements mystérieux. Et Schopenhauer ! Quel écrivain ! Pendant des jours je l’ai lu sans discontinuer, en me souvenant d’un passage çà et là. Et puis, quelles tirades sur les femmes ! J’étais totalement d’accord. Exactement les mêmes idées que Schopenhauer à propos des femmes. Ah, quel écrivain !

Auteur: Fante John

Info: La route de Los Angeles

[ mécanique ] [ manie ] [ passion ]

 

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