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physionomie

Il y avait quelque chose de dangereux et de sauvage dans ce visage lisse, un air de ruse et d'imprévisible curiosité , et cependant, bizarrement, une certaine innocence fugace et désarmante. Il semblait avoir - comment dire - une pureté d'âme ? Oui, bien sûr, ce garçon avait vendu de la marijuana et d'après le vieux John Rider, le concierge, il avait certainement volé, fait le maquereau et Dieu sait quoi encore. Et pourtant...comment dire, Sol avait l'intuition qu'il y avait certaines horreurs que ce garçon ne commettrait jamais.

Auteur: Lewis Wallant Edward

Info: Le prêteur sur gages

[ mélange ] [ personnalité ]

 

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mer

L'ancien garde-pêche scrutait la surface bleue de Ramorine. Comme leur descente se poursuivait, la couleur changea de texture : il semblait de l'immense océan comme d'une pièce de tissu qui revêt, à distance, un aspect lisse et coulant puis montre des plis si l'on s'approche. Des nuages d'altitude s'étiraient en mèches soufrées dans la haute atmosphère. Plus bas, la houle assez forte ouvrait au flanc des vagues de longues plaies d'écume, bientôt ravaudées par le vent. Cependant, on n'apercevait toujours aucune terre, ni le moindre fondement solide à l'habitat humain.

Auteur: Bleys Olivier

Info: Canisse

[ survol ]

 

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maturité

Je les regardai sortir de l'eau : on luisait de partout, on avait la peau douce et on était jeunes, on ne savait pas la défaite. Je voulais qu'ils veuillent de moi. Mais je refusais que ce soit par pitié. Et pourtant, malgré leurs corps et leurs esprits lisses et intacts, il leur manquait quelque chose : au fond, rien ne les avait jamais éprouvés. Lorsque, pour finir, l'adversité se mettrait de la partie, il serait peut-être trop tard. Ou alors, elle frapperait trop fort. Alors que moi, j'étais prêt. Enfin, peut-être.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Souvenirs d'un pas grand-chose p 239 Livre de Poche

[ expérience ] [ contemplation ]

 

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parfum

Le vert est la seule couleur qui fait sens pour une odeur. Dans ma collection de matériaux, qui n'est pas organisée de façon discriminante avec des plus ou des moins, j'ai des verts tendre, dur, cru, lisse, rêche, épais, etc. J'ai des verts à l'odeur de haricots verts, de feuille de figuier, de seringas, de lierre, d'algues, de sureau, de buis, de jacinthe, de gazon, de petits pois. Et si je ne connais pas d'odeurs jaune, rouge, ou bleue, je sais celles qui caractérisent les fleurs blanches et jaunes et les fruits rouges.

Auteur: Ellena Jean-Claude

Info: Journal d'un parfumeur, p. 72-73

[ arôme ] [ fragrance ]

 

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homme-par-femme

Tu aimais la courbe de ma nuque, le parfum de mes cheveux. Ma passion des fleurs, des couleurs, la robe violette achetée à Rome, mes courgettes grillées sur la braise. Et ma patience, disais-tu. Tu aimais le terrier odorant de mes aisselles, mon rire, ma purée d'olives et d'anchois, le calme lisse de mon sommeil, ma discrétion tout au long du jour et mon impudeur dans la jouissance. Tu aimais m'entendre chantonner en me coiffant, rire et babiller avec notre fils. Tu aimais lorsque j'offrais mon visage à la pluie de septembre. Tu m'aimais.

Auteur: Pujade-Renaud Claude

Info: Dans l'ombre de la lumière, p. 225

[ amour ] [ nostalgie ] [ littérature ]

 

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éros

...cette excursion tant de fois recommencée — bien souvent en compagnie bruyante et joyeuse — et qui pourtant, non pas seulement dans mon souvenir, mais chaque fois et pendant même que je la recommençais, a gardé toujours quelque chose de l’allure du rêve, dans le défilé muet, incompréhensiblement majestueux, des deux rives qui viennent à moi et s’écartent comme les lèvres d’une Mer rouge fendue, dans le sentiment à la fois de lenteur irréelle et de vitesse lisse que j’ai cru retrouver parfois dans les plus beaux, les plus vastes rêves d’opium de De Quincey

Auteur: Gracq Julien

Info: les eaux étroites

[ fantasme ] [ amnios ] [ onirisme océanique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

autodérision

La comédienne Pauline Carton, interprète privilégiée de Sacha Guitry, n'hérita que de rôles de concierge, de cuisinière et de bonne à tout faire... Son physique insignifiant, dont elle accentuait la banalité par un chignon pas plus gros qu'une olive, la cantonnait dans ces rôles de subalternes. Elle était la première à en rire : "Quand j'étais jeune, j'avais un visage lisse et une jupe plissée. Aujourd'hui, c'est le contraire". Elle confiait à Jean Nohain : "C'est agaçant ! Je n'ai jamais pu me présenter à un concours de beauté. On me colle toujours dans le jury".

Auteur: Internet

Info:

[ humour ]

 

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routine

Le choix du terme d'addiction s'inscrit aussi, selon nous, dans une "euphémisation" destinée à lisser le langage et à en évacuer les connotations stigmatisantes. La toxicomanie devient addiction comme l'aveugle devient non-voyant ; le balayeur, technicien de surface ; le chômeur, demandeur d'emploi ; le patron, chef d'entreprise ou le Noir, personne de couleur. Il en va ainsi du langage officiel, sous l'influence du politiquement correct, constituant ainsi, pour reprendre une expression du journaliste Pierre Merle, un "français précieux" du XXIe siècle qui n'aurait rien à envier à celui des précieuses (ridicules ?) du XVIIe siècle !

Auteur: Deun Emmanuel

Info: C'est mon jour de chance ! Addiction au jeu et fausses croyances

[ abrutissement ]

 

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mirage

L'homme projette sur une paroi de rêve les fantômes formés par son esprit ; et il appelle cela le monde extérieur. Ainsi sommes-nous éternellement prisonniers de nous-mêmes. Enfermé dans une bulle de savon lisse et résistante, chacun de nous la décore d'une fantasmagorie d'image qu'il fabrique sans fin. Il ne voit jamais que ces images. Comme elles sont en perspective, il croit sa prison ouverte sur l'infini. Illusion pure : le mur est tout près. Et, comme des figures s'y meuvent, il croit voir des humains. Illusion encore : entre ces apparences, il est seul à jamais.

Auteur: Bidou Henry

Info: Journal des débats, cité dans La Petite Illustration, 1927, p.23

[ anthropocentrisme ]

 

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mémoire

Quand il essayait de se rappeler son visage il ne trouvait qu'un blanc en lui. La seule chose qu'il pût se rappeler clairement c'étaient ses pieds courts et dodus, très blancs et très lisses, avec de petits orteils. La plante en était rose et il y avait un petit grain de beauté près du talon gauche. Le soir de leur mariage il lui avait ôté ses chaussures et ses bas et lui avait baisé les pieds. Et, à tout prendre, cela n'était pas si mal trouvé puisque les Japonais croient que le morceau de choix chez une femme ...

Auteur: McCullers Carson

Info: Le Coeur est un chasseur solitaire, P 167

[ oubli ] [ physionomie ]

 

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