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humanité

On a comparé l'évolution à un labyrinthe sans issue, et il n'y a rien de bien étrange ni d'impossible à supposer que l'équipement originel de l'homme, supérieur cependant à celui de toute autre espèce, comporte quelque erreur ou défectuosité innée qui le prédispose à l'autodestruction.

Auteur: Koestler Arthur

Info: Le cheval dans la locomotive : Le paradoxe humain

[ suicidaire ]

 

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grandir

De toute façon j'étais prêt [à entrer dans le monde des adultes], je serais pompier ou conducteur de locomotives.
Évidemment, je me trompais. Le temps a filé comme l'éclair. J'ai appris que les enfants ne sont pas toujours heureux et que les adultes ne font pas forcément des choses sérieuses.

Auteur: Pennart Geoffroy De

Info:

[ découvrir ]

 

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injure

A perte de vue, la neige tombait, semblable à une pluie de plumes de colombe, et estompait les limites du désert. Jamais il n’aurait imaginé que les cahots sur les rails et les mugissements réguliers de la petite locomotive puissent exprimer une telle solitude, un tel abandon. Il fut pris de la nécessité impérieuse de dire quelque chose avant que sa gorge ne se noue davantage, mais les mots lui manquaient et cela le mit en colère.
- Putain, Butch, putain de ta mère !

Auteur: Argemi Raul

Info: Patagonia tchou-tchou

[ agacement ] [ hiver ]

 

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utopie

Le judaïsme est la matrice du mondialisme. C'est la locomotive qui entraîne derrière elle tous les hommes fascinés par cet idéal de "paix sur terre", qui règnera - assurément - après l'instauration du gouvernement mondial.
(...)
Le judaïsme est d'abord et avant tout un projet politique d'unification mondiale. Il s'agit d'araser toutes les différences entre les individus, afin de parvenir à une paix absolue et définitive, propice à l'avènement du messie [...] Ainsi, l'essence même du judaïsme est de détruire tout ce qui n'est pas juif.

Auteur: Ryssen Hervé

Info: La Guerre eschatologique

[ antisémitisme ] [ conspiration ] [ finances ]

 

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involution humaine

Tandis que leur "Progrès" comporte la locomotive, la bicyclette, l’automobile, on ne marche plus ; le télégraphe, le téléphone, le pneumatique, plus besoin de se voir ; à leurs aliments, ils ajoutent du fer, de la chaux, du plâtre, de l’arsenic, du soufre ; leur atmosphère n’est plus que d’acide carbonique chargé des émanations de toutes les maisons-laboratoires que sont leurs demeures, et elle est saturée des atomes de toutes leurs déjections pulvérisées.



Et, par la vertu de leur chimie et de leur mécanique, s’ils deviennent scrofuleux, anémiques, épileptiques, phtisiques, syphilitiques, cancéreux, nécrosés, rachitiques, paralytiques, culs-de-jatte, bancroches, manchots, aveugles et sourds, mais peu leur importe, ils se déclarent en "Progrès".

Auteur: Marné Alfred

Info: Le Naturien, n°1, 1er mars 1898

[ contreparties ] [ dégradation ] [ substituts ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

Jean Cocteau, déjà loin de ses poèmes vénitiens de 1909, risquait un saut qui, pour tout autre, eût été périlleux ; il retombait sur ses pieds, toujours. Plus applaudi que jamais, ayant renouvelé son public, s'étant fait une seconde jeunesse, il était partout à la fois ; il ne pouvait manquer le train puisqu'il courait devant la locomotive ; à la pointe de tout, du piquant des métaphores au bec de la plume, grâce à ses formules-flèches il s'installait dans l'aigu ; son menton interrogeant, son regard en tournevis, les doigts en vrille, il vivait "au bout de lui-même". Se reposer eût été s'émousser. De Cocteau-le-Pointu, l'électricité sortait par tous les angles. En redescendant l'escalier Henri III de l'immeuble de la rue d'Anjou, où il habitait chez sa mère, on se sentait imbécile, attardé, courbaturé, obtus ; lui seul pouvait dormir en dansant, sur les pointes.

Auteur: Morand Paul

Info: Venises, L'Imaginaire Gallimard, p. 93

[ anecdote ]

 

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fric

L’argent qu’il s’était tant échiné à gagner semblait avoir perdu son pouvoir d’achat. Tout ce qu’il désirait auparavant était devenu accessible, mais il avait découvert que quatre-vingt-quinze pour cent des objets de luxe servant à marquer le statut des plus fortunés étaient de pures illusions. L’éclat trompeur de son rêve réalisé s’était révélé plus effrayant que le désir insatisfait de posséder qui l’avait tourmenté durant tant d’années......L’argent l’avait escroqué. Dans le domaine des affaires, il n’était qu’une matière première, comme le lait ou le cacao (Moukhine produisait du chocolat d’assez bonne qualité et d’assez bonne marque). Pour Moukhine lui-même, l’argent s’était réduit à néant. Il existait essentiellement sous forme virtuelle, constitué d’unités d’information qui ne reflétaient en rien la personnalité de celui qui le possédait. Ses euros et ses roubles ne se distinguaient en rien de ceux des autres. Moukhine avait l’impression de sonner creux et avait parfois du mal à croire en sa propre existence.

Auteur: Slavnikova Olga

Info: La locomotive des sœurs Tcherepanov

[ réussite ] [ échec ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

irresponsabilité

Leur idée – on peut dire la seule idée qui leur reste – c’est que le monde suit son chemin comme une locomotive lancée sur les rails, et dès qu’on leur demande de changer quoi que ce soit à ce qui est, ils parlent de retour en arrière. Supposez que demain – puisque nous sommes dans les suppositions, restons-y – les radiations émises sur tous les points du globe par les usines de désintégration modifient assez profondément leur équilibre vital et les sécrétions de leurs glandes pour en faire des monstres, ils se résigneront à naître bossus, tordus ou couverts d’un poil épais en se disant une fois de plus qu’on ne s’oppose pas au progrès. Le mot de progrès sera le dernier qui s’échappera de leurs lèvres à la minute où la planète volera en éclats dans l’espace. Leur soumission au progrès n’a d’égale que leur soumission à l’État, et elle a absolument le même caractère. Le progrès les dispense de jamais s’écarter d’un pas de la route suivie par tout le monde. L’État les décharge un peu plus chaque jour du soin de disposer de leur propre vie, en attendant le jour prochain – déjà venu pour des millions d’hommes en ce moment même – où il les exemptera de penser.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Dans "La liberté, pour quoi faire ?", éditions Gallimard, 1995, page 92

[ fatalisme ] [ résignation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

environnement

Par la destruction des forêts, l’Humanité a rompu l’Harmonie de la Nature. Elle s’est exposée à l’action directe des éléments, y a exposé les animaux et les plantes dont elle fait sa nourriture et tous ont connu la maladie. La petite végétation privée de son abri, les arbres, est souvent détruite par le froid, la grêle, ou les ardeurs du soleil, et l’homme connaît la disette. Dès lors, menacé par la maladie et la famine il a cherché et trouvé… des palliatifs, qui eux-mêmes sont des dangers nouveaux. En déboisant il a opéré l’extinction de la faune et de la flore originaires, et il a dû cultiver ; il a tari les sources et cours d’eau ; il a dû construire canaux et aqueducs, il a bâti des cités, aggloméré les habitations et les détritus, a connu l’épidémie et aussi la médecine. Son système d’existence est devenu l’antithèse de sa constitution physique, ses sens s’affaiblissent, mais pour les yeux éteints, il a fait des lunettes, des béquilles pour les jambes fléchissantes ; des pilules pour son anémie, du bromure pour sa scrofule. Obligé d’aller chercher au loin ce qu’il a détruit chez lui, il franchit l’Océan ou fait naufrage ; lance sur des voies ferrées des locomotives qui déraillent, tamponnent, écrabouillent, coupant bras et jambes qu’il remplace avantageusement par un pilon ou un crochet.



Enfin, lorsqu’il aura anéanti tout ce qui se produit naturellement, l’eau, l’air, les plantes et les animaux, il sera contraint de se les procurer artificiellement, grâce à des moyens scientifiques et en travaillant du matin au soir. Ce sera là un avantage évident.

Auteur: Gravelle Emile

Info: L’état naturel et la part du prolétaire dans la civilisation, n°3, juillet-août

[ conséquences ] [ asservissement ] [ cercle vicieux ] [ désavantages ] [ déforestation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Helvétie

Je repense à ce pauvre Julien F., guitariste convenable, selon la terminologie helvète. Un bon gars de chez nous, qui pourrait bien avoir fait sa petite révolution interne parce que ses parents ont divorcé. A la première seconde on voit combien il a la tête bien plombée, fils d'une mère députée socialiste, ce qui ici signifie "de la petite bourgeoisie bien calibrée". Bref on se retrouve à parler d'improvisation musicale chez les jeunes et lui qui annonce, avec le calme des gens confits de certitudes :
- Dans ce domaine, en ce qui me concerne, je n'ai jamais vu de différence entre les filles et les garçons... ¨
Bref l'école de jazz et de musiques actuelles de Lausanne était vraiment sur la bonne voie avec de tels pédagogues, à l'instar du nouveau directeur, un rital tout juste naturalisé, verrouillé bourgeois dans sa tête, larbin considérable, ("il vendrait sa mère" disait en riant un avocat qui avait eu affaire à lui) un peu comme on imagine ces conducteurs de locomotives du troisième Reich : au ordres, fournissant le plus impeccable des travail, sans se soucier du contenu des wagons, le cerveau au congélateur. Avec cette arrogance souriante du "moi je", nourrie de théories confortables et assommantes sur la "discipline" de l'éducation musicale, l'exemple du Conservatoire en arrière plan puisque c'est là qu'il avaient étudié et qu'ils restaient incapables de fournir un modèle alternatif.. Bref, du rêve bulgare l'école était passée au cauchemar fédéral, appliqué par des musiciens majoritairement suisses allemands et ritals, aux abois financièrement, donc le doigt sur la couture du pantalon. Des musiciens locaux il ne restait rien, ou presque. Ainsi va la vie.

Auteur: Mg

Info: 2 juin 2011

[ musique ] [ enseignement ] [ vacherie ]

 

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